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Nous irons tous au paradis

Couverture d’ouvrage : Nous irons tous au paradis
Éditions :Broché: 17,90 €
ISBN : 9791033609568
Pages : 216

Des réponses claires à LA question : la vie, et après ?

Fabrice Chatelain

Irons-nous tous au paradis, comme le dit la chanson ? Il semble qu'aujourd'hui un grand nombre de gens en sont convaincus, en particulier parmi les baptisés. « L'enfer n'existe pas, ou s'il existe, il est vide », entendons-nous dire. Et pourtant, si on prend la peine de lire les Évangiles, on découvre avec étonnement que ce n'est pas le message de Jésus, qu'il ne dit rien de tel, à aucun moment. Que nous apprend-il vraiment ? Quelle est la foi de l'Église sur le sujet ? Que sait-on exactement de la vie éternelle, de ce qui s'y passe, et de qui va où ?
Une fois qu'on en sait plus sur la théorie, il faut passer à la pratique. Comment réussir notre vie, et donc notre éternité, dès ici-bas ? Là encore, des pistes sont mises à notre disposition, toujours dans le respect de notre libre arbitre.
Pour avoir les idées claires et connaître l'itinéraire, le père Fabrice Chatelain répond à toutes les questions sur cet au-delà qui commence et se prépare maintenant.
Le père Fabrice Chatelain, missionnaire au Pérou pendant dix ans, est aujourd'hui curé de paroisse dans le diocèse d'Aix-en-Provence.
Parution :
Maison d’édition : Artege Presse
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Extrait :

Et après la mort ?

La première question qu’il faut se poser avant d’écrire quoi que ce soit sur la vie éternelle, c’est quelles sont nos sources de connais-sance, et leur fiabilité. Parce qu’avoir une connaissance, pour aussi riche et complexe qu’elle puisse être, n’est pas une garantie en soi qu’elle n’est pas totalement erronée. On pourrait parler de la médecine du Moyen Âge ou de l’astrologie, par exemple, dans le genre de connaissances qui, pour avoir des corpus très complets, n’en contiennent pas moins des erreurs voire des élucubrations qui ne sont basées que sur la crédulité de certains. Alors, sur quoi se fonde la connaissance chrétienne concernant la résurrection et la vie éternelle ? Eh bien, il se trouve quâ€

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™il y a 2 000 ans à peu près, un homme est mort en présence de nombreux témoins, et que de nombreux témoins l’ont vu ressuscité. Il était tout à fait mort, il n’a pas fait semblant : on l’a crucifié, il en est mort, et on lui a encore transpercé le cÅ“ur d’un coup de lance, pour en être certain. Et il s’est montré, ressuscité, trois jours plus tard, d’abord à Marie Madeleine1, puis aux apôtres, puis à de nombreux disciples, et un jour à plus de 500 personnes à la fois2, et ce, pendant 40 jours.

À l’époque du Christ et dans sa culture, on considère que toute partie de journée compte pour un jour. Ainsi, Jésus est mort le vendredi à 15 h, et ressuscité dans la nuit de samedi à dimanche, ce qui, techniquement, ne fait pas 72 heures, mais est tout de même comptabilisé comme trois jours.

Peut-être sont-ils victimes d’hallucinations ? Cependant ils ne se sont pas consultés entre eux pour se mettre d’accord sur une histoire, il leur est parfois apparu indépendamment les uns des autres3. Mais peut-être était-ce juste une apparition ou une vision ? Il a mangé avec eux pour leur prouver qu’il avait bien un corps solide4. Mais était-ce bien lui, pas juste un imposteur ? L’un des apôtres a pu mettre la main dans son côté, et toucher les plaies de la crucifixion5, ce qui aurait été impossible à simuler. Mais alors, s’il est ressuscité, qu’est-il devenu ensuite ? Il a disparu mystérieusement sous les yeux des apôtres6. Son corps, de toute évidence, avait des caractéristiques qui échappent à tout ce que nous considérons comme normal. Il pouvait apparaître et dispa-raître à volonté, en n’importe quel lieu, et il n’était pas reconnais-sable au premier coup d’œil : Marie Madeleine le prend pour un jardinier7, et certains de ceux qui l’ont vu ressuscité ont douté malgré tout8, ce qui exprime surtout le fait qu’ils ne croyaient pas un instant que l’on puisse ressusciter comme il l’a fait, parce qu’ils n’étaient pas plus idiots ni crédules que nous.

Il faut que Marie Madeleine se « retourne », pour reconnaître Jésus ressuscité.

On aurait tout aussi bien pu écrire qu’elle s’est « convertie », puisque ça signifie la même chose. En effet, pour accepter l’événement de la résurrection du Christ, il faut une conversion du cœur, il faut retrouver la confiance en la toute-puissance de Dieu, cette confiance qui a été mise à mal par le péché originel et qui nous fait douter de lui chaque fois qu’on est confrontés à la mort.

Mais comment sait-on que ce n’est pas juste une machi-nation organisée par les apôtres ? Eh bien, tout d’abord, ils sont les premiers surpris de ce qui s’est passé. Et malgré la vision de Jésus ressuscité, ils continuent de vivre dans la crainte qu’il leur arrive la même chose qu’à lui, qu’on les arrête et qu’on les crucifie. Ce n’est qu’à la Pentecôte que, remplis de l’Esprit Saint, ils sortiront raconter tout ce dont ils ont été les témoins, et qu’ils n’auront désormais plus peur. Souvent emprisonnés, au péril de leur vie même, ils ne cesseront pas d’annoncer la résurrection du Christ pour autant9.

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