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Histoire et géographie

Aujourd’hui l’Alsace forme un seul diocèse, un des grands diocèses de France, avec environ 1 300 000 catholiques, et Strasbourg avec sa cathédrale est le siège de l’évêque.

L’histoire de “l’Église particulière qui est à Strasbourg” est fortement liée, plus fortement peut-être que celle d’autres diocèses, à l’histoire géopolitique de l’Europe. Les délimitations actuelles du diocèse datent d’il y a deux siècles, au moment où la Révolution française bouleversa entièrement et réorganisa les structures de l’administration civile et religieuse en France (sauf quelques modifications mineures de frontières nationales et religieuses en 1815 et 1870) ; tout le monde sait que le territoire de Belfort est resté français en 1870 et a donc été détaché à cette époque du diocèse de Strasbourg. Il y eut bien durant quelques années un évêque à Colmar pendant la Révolution, mais cette disposition ne dura pas…

Avant la Révolution française l’Alsace a formé pendant de longs siècles deux diocèses : la Basse Alsace était celui de Strasbourg (avec également des territoires Outre-Rhin) ; la Haute Alsace, elle, faisant partie du diocèse de Bâle. Ce qui n’empêchait pas l’évêque de Strasbourg d’avoir des possessions en Haute Alsace.

Le gouvernement royal ne changea rien à cette situation en 1648 au moment où l’Alsace devint française, et en 1681 quand Strasbourg, ville libre impériale, se soumit à Louis XIV.

Avant 1648 l’Alsace avait fait partie pendant de longs siècles du Saint Empire Romain germanique. Il faut remonter avant l’époque de Charlemagne pour trouver un duché d’Alsace (avec la famille des Etichon) qui forme en même temps un seul diocèse.

C’est au 4ème siècle que nous trouvons les premiers indices sûrs de l’existence d’une communauté chrétienne avec la mention de St Amand, communauté probablement entièrement détruite lors de l’invasion des Alamans (5ème siècle). C’est le royaume franc (au 6ème siècle) qui permit l’expansion de la foi et la christianisation, sous l’impulsion d’évêques (St Arbogast, 6ème siècle) ainsi que de missionnaires, notamment des moines irlandais (St Gall, St Colomban…).

De grands noms, de saints, d’évêques, d’hommes de Dieu, jalonnent l’histoire de notre diocèse et l’ont marquée : qu’il suffise de citer sainte Odile, Herrade, le pape saint Léon IX, fils des Seigneurs d’Eguisheim, les mystiques rhénans, Geiler de Kaysersberg, les grands réformateurs, les missionnaires de la réforme catholique des 16ème et 17ème siècles, sans oublier les fondateurs de grands monastères et couvents (presque tous disparus lors de la Révolution), les constructeurs de nos cathédrales et églises, depuis le style roman jusqu’aux temps du baroque et du classicisme.

Et tout cela la communauté chrétienne d’Alsace l’a vécu, immergée dans l’histoire de son temps, histoire parfois pacifique et tranquille, mais histoire marquée souvent, à chaque siècle, par des troubles politiques, des conflits, des guerres : qu’il suffise de rappeler les guerres des seigneurs féodaux, les mouvements d’émancipation des villes, la guerre de cent ans (les Armagnacs), les guerres des paysans, les troubles (heureusement peu sanglants) de la Réforme, la guerre de trente ans qui laisse l’Alsace exsangue, les luttes révolutionnaires et les guerres napoléoniennes, le bombardement de Strasbourg en 1870, les combats de 1914-1918, la période 1939-1945 qui a déchiré notre province et laissé des traces si profondes.

À chaque fois l’Alsace s’est relevée, à chaque fois la communauté chrétienne est repartie, courageuse et persévérante. Et c’est ainsi qu’après la guerre, l’Église catholique d’Alsace, avec ses évêques successifs, a pansé les plaies matérielles et morales, s’est ouverte aux nouvelles méthodes d’apostolat et est entrée dans les réformes et le renouveau proposés par le Concile Vatican II

L’héritage médiéval : de l’époque romaine à la Renaissance

hist1Dès l’époque romaine, le christianisme s’est implanté dans la vallée du Rhin. La première mention d’un évêque de Strasbourg – Saint Amand – remonte au second tiers du IVème siècle. Il faut attendre le milieu du VIème siècle pour découvrir la trace de deux Saints : Arbogast et Florent. L’Alsace est alors incorporée à l’Austrasie, le plus vaste des royaumes mérovingiens. Les rois francs dotent l’évêché de Strasbourg d’un patrimoine comprenant l’ancien camp romain et plusieurs territoires extérieurs à la ville.

Un duché d’Alsace apparaît autour de l’an 700. Cette époque est dominée par la figure d’Etichon, le plus remuant des ducs d’Alsace, qui céda le domaine de Hohenbourg, dans les Vosges moyennes, à sa fille Odile pour y fonder un monastère de femmes. Ainsi naquit le Mont Saint-Odile, haut lieu spirituel du diocèse.

Au IXe siècle, le diocèse de Strasbourg se composait du Bas-Rhin actuel (à l’exception de la région de Wissembourg-Lauterbourg et du district de Marmoutier-Neuwiller), de l’Ortenau sur la rive droite du Rhin et dans le Haut-Rhin, des districts de Rouffach, Soultz et Lautenbach. L’évêque de Strasbourg devint alors suffrageant de l’archevêque de Mayence – situation qui allait se prolonger jusqu’à la Révolution française.

Après la dislocation de l’empire de Charlemagne, en 843, l’Alsace échut à Louis le Germanique. Mais, vers le milieu du Xe siècle, l’influence franque sur l’Église de Strasbourg fut relayée par la puissance croissante des princes saxons. En 962, l’Alsace passa dans le giron du « Saint Empire Romain Germanique » : elle en fera partie jusqu’à son rattachement à la France, en 1648.

Au Moyen Age, l’évêché de Strasbourg était la seigneurie la plus puissante de la Basse-Alsace. En 1262, une bataille rangée opposa les troupes épiscopales à une milice levée par les bourgeois de Strasbourg. L’armée municipale l’emporta, mettant fin au pouvoir temporel de l’évêque sur la ville. La métropole alsacienne jouissait désormais d’un statut et des privilèges d’une ville libre d’empire avant de s’ériger en république au début du xve siècle.

Vers la fin de l’époque médiévale, l’Alsace fut le berceau d’un mouvement spirituel connu sous le nom de « mystique rhénane » et illustré notamment par maître Eckhart, par Tauler, Nicolas de Strasbourg et Henri Suso. A l’aube des temps modernes, une brillante école humaniste contribua à la renommée de Strasbourg, de Sélestat et de plusieurs autres villes alsaciennes.

Les premières décennies du XVIe siècle allaient faire de Strasbourg un des foyers intellectuels les plus actifs d’Europe. Les débats d’idées revêtirent alors une intensité inédite, grâce en particulier à la technique de l’imprimerie mise au point, trois quarts de siècle plus tôt, par Gutenberg.

Une chrétienté divisée : la Réforme et ses suites

hist2La réforme luthérienne – incarnée à ses origines par Mathieu Zell, Martin Bucer, Jean Fischart, Jean et Jacques Sturm – fit de rapides progrès à Strasbourg et en Basse-Alsace. En 1529, le magistrat de Strasbourg interdit le culte catholique dans l’enceinte de la cité, consommant ainsi la rupture avec l’évêque réfugié a Saverne. Dans l’ensemble du diocèse, près de 200 paroisses passèrent à la Réforme ; la cathédrale fut réservée au culte réformé. En 1568, les milieux protestants purent nourrir l’espoir de faire accéder un des leurs au Siège Episcopal de Strasbourg. En fait, l’évêque qui fut désigné favorisa la réforme catholique en Alsace. Il fit appel aux jésuites, qui, ouvrirent en 1581 un collège à Molsheim (future université) et donnèrent une vigoureuse impulsion aux missions populaires, à la catéchèse, aux visites canoniques et à l’enseignement théologique.

La lutte confessionnelle reprit de plus belle en 1592, lorsque le siège épiscopal devint à nouveau vacant. Deux factions, l’une catholique et l’autre protestante, se disputaient le chapître de la cathédrale, qui devait procéder à l’élection. Deux candidats ayant été désignés, il en résulta une « guerre des évêques » opposant les princes protestants et le magistrat de Strasbourg, au parti catholique appuyé par la maison de Lorraine. La paix signée en 1604 confirma l’élection du cardinal de Lorraine et garantit à la ville de Strasbourg la jouissance de ses droits et franchises.

Au lendemain de la guerre de trente ans (1618-1648), les traités de Westphalie rattachèrent l’Alsace à la France. L’évêché de Strasbourg devint une des pièces maîtresses de la politique d’assimilation mise en œuvre par Mazarin et Louis XIV. De 1663 à la fin de l’Ancien Régime, six évêques seront les instruments dociles de ce franc dessein : deux allemands francophiles, les comtes de Furstenberg, et quatre Français appartenant à la même famille, les princes de Rohan. Un geste symbolique résume un siècle et demi d’histoire : par la volonté de Louis XIV, la cathédrale de Strasbourg fut rendue au culte catholique en 1681.

Révolution et Concordat

hist3La révolution française, dont les premiers pas avaient été bien accueillis en Alsace, heurta de front l’opinion catholique par la constitution civile du clergé et les exactions de la Terreur. Voilà pourquoi une partie du clergé alsacien se tourna vers l’Allemagne, où s’esquissait alors une renaissance du catholicisme. André Raess, qui allait occuper le siège épiscopal de Strasbourg de 1842 à 1887, avait été formé à Mayence et ordonné prêtre par Mgr Colmar, un alsacien, archevêque de cette ville.

C’est dans la seconde moitié du siècle que le catholicisme alsacien devait acquérir sa physionomie distinctive : attaché aux principes et aux pratiques de la religion traditionnelle, centré sur la famille et la paroisse, populaire et associatif, ouvert à la « question sociale », plus actif que contemplatif, ultra-montain et ardemment missionnaire. Politiquement, les catholiques alsaciens se rattachaient aux courants modérés à une époque ou leurs homologues d’outre-Vosges affichaient massivement des convictions monarchistes. L’encadrement de la population catholique était assuré par un clergé nombreux, suffisamment cultivé pour mériter le qualificatif de bilingue, à la fois pieux et entreprenant en matière socio-éducative, conscient notamment de l’importance de la presse.

Loin de l’affaiblir, le changement de souveraineté intervenu en 1871, consolida le catholicisme alsacien. Le Kulturkampf produisit des effets contraires à ceux que Bismarck avait escompté. Les dernières décennies du XIXe siècle marquèrent l’apogée d’un mouvement qui, désormais, n’hésitait plus à manifester publiquement ses forces. Le reflux s’amorça après 1918. Le tissu social s’était modifié, et la querelle autonomiste sema la zizanie parmi les catholiques.

Concernant les territoires, ce sont les gouvernements révolutionnaires (1789-1799) qui réalisèrent l’unité de la province telle que nous la connaissons. Enclave suisse jusqu’en 1798, Mulhouse demanda cette année-là son rattachement à la France. Lorsque fut signé le concordat de Bonaparte, en 1801, l’Alsace constituait, pour la première fois depuis l’époque lointaine du duché, un seul diocèse s’étendant de la Suisse jusqu’au Palatinat. Amputé des trois chapitres ruraux du pays de Bade, le diocèse de Strasbourg s’agrandit du Haut-Rhin (au détriment de Bâle) ainsi que des chapitres ruraux de Wissembourg, Bergzabern, Kandel, Dahn et Landau (au détriment de Spire).

Le congrès de Vienne (1815) ramena cette superficie à des dimensions plus modestes. Le traité de Francfort (1871) annexa les départements du Rhin et de la Moselle à l’empire allemand, ce qui eut pour conséquence de détacher du diocèse de Strasbourg les 63 paroisses du territoire de Belfort et d’y rattacher les 16 paroisses des cantons de Saales et de Schirmeck. De ce fait, la population catholique du diocèse diminua d’environ 100.000 âmes. Notons enfin qu’après la victoire de 1918, la France retrouva les provinces annexées dans l’état d’avant 1871, dotées du concordat de 1801. Or la France avait dénoncé ce traité en décembre 1905.

L’époque contemporaine

hist4Avec la victoire de novembre 1918, l’Alsace accueille dans la joie son retour à la France. Il faut cependant attendre le traité de Versailles, en juin 1919, pour que ce retour soit consacré par le droit international. Mgr Fritzen, évêque d’origine allemande, ayant démissionné, son remplacement pose d’emblée la question du maintien du concordat. A l’issue de négociations houleuses, le gouvernement français choisit de nommer Mgr Ruch en accord avec Rome : les effets de la séparation de 1905 ne s’appliqueront donc pas à l’Alsace.

L’épiscopat de Mgr Ruch reste cependant marqué par la forte mobilisation des catholiques alsaciens pour défendre l’enseignement religieux dans les écoles publiques lorsqu’il paraissait sérieusement menacé. Le régime nazi se montrera toutefois bien plus intransigeant que la France républicaine. L’évêque a rejoint Périgueux, où se trouvent déjà de nombreux Alsaciens évacués, et on lui refuse la possibilité de revenir dans le diocèse, géré par un vicaire général. De manière brutale, l’occupant abolit le concordat, ferme les écoles religieuses, expulse les sœurs des écoles publiques, suspend le culte à la cathédrale. Au bilan de cette période sombre, il convient d’ajouter l’esprit de résistance présent dans le clergé et dans le peuple catholiques, à de rares exceptions près.

En décédant quelques mois après la guerre, Mgr Ruch laisse le champ libre à son successeur déjà nommé, Mgr Weber, lequel doit mener à la fois une œuvre de réconciliation et de reconstruction. Son épiscopat est marqué par le grand nombre d’églises édifiées ou restaurées. Avec son coadjuteur, Mgr Elchinger, il participe au Concile, mais laisse à ce dernier le soin de le mettre en application en démissionnant en 1967. S’ouvrent alors des années marquées tout à la fois par le dynamisme des réformes, en particulier dans les domaines de la liturgie et de la catéchèse, et par certaines évolutions préoccupantes : baisse du nombre de pratiquants réguliers, des ordinations, chute des vocations religieuses. Dans le même temps, le gouvernement autorise le recrutement de permanents laïcs sur des postes de vicaires et le diaconat permanent, restauré par Vatican II, s’impose peu à peu dans le paysage ecclésial. La visite du pape Jean-Paul II, sous l’épiscopat de Mgr Brand, confirme le diocèse d’Alsace dans sa vocation européenne et œcuménique.

Il revient désormais aux catholiques d’Alsace de mener à bien le réaménagement pastoral qui permette à l’Église tout à la fois de garder sa proximité, de mettre en place des structures plus adaptées, de manifester la pluralité des ministères ordonnés et laïcs. Pour cela, les catholiques se voient fortement stimulés à une formation plus que jamais indispensable. Au début du troisième millénaire, les catholiques d’Alsace sont tout autant fiers de l’histoire que confiants dans leur avenir. Ils abordent sans complexe le dialogue avec la société civile et avec la culture, dans la mesure où ils savent qu’ils apportent à l’une et à l’autre une dimension qui, en leur absence, risquerait fort d’être passée sous silence, au détriment de tous.

Situé au coeur de l’Europe, ayant Strasbourg comme siège épiscopal, la circonscription du diocèse correspond à la région Alsace. C’est l’un des plus grands diocèses de France. Il est entouré des diocèses de Metz (57), de Belfort (90), de Fribourg (Allemagne) et de Bâle (Suisse) et est longé à l’Est par le Rhin, sur plus de 200km. Il correspond aux départements du :

  • Bas-Rhin (67) au nord : préfecture de Strasbourg
  • Haut-Rhin (68) au sud : préfecture de Colmar.

Strasbourg, Mulhouse et Colmar sont les 3 grandes villes de la région. Elle comporte 828.020 hectares, répartis comme suit :

  • Bas-Rhin : 475.503
  • Haut-Rhin : 352.517.

La population (INSEE 01/01/2022) est de 1 925 103 (Bas-Rhin : 1 156 546 et Haut-Rhin : 768 557).

On estime le nombre de catholiques à 1.300.000. Le nombre de paroisses est de 767 regroupées en 169 communautés de paroisses et le nombre de doyennés est de 51. Le nombre de prêtres diocésains est estimé au 20 novembre 2010 à 500.
Comme ce diocèse est le berceau de nombreuses vocations missionnaires, il y a actuellement 187 prêtres religieux en Alsace, dont 51 sont retraités. Les prêtres séculiers dépendant d’autres diocèses sont actuellement 51 présents en Alsace, dont 6 retraités. Il y a aussi 50 prêtres étudiants d’Afrique et d’autres pays.

A ces prêtres, il faut ajouter 83 frères et 1257 religieuses. Enfin, le diocèse compte 78 diacres permanents.

Il y a 12 zones pastorales et 169 Communautés de Paroisses en constitution.

Le diocèse compte 32 établissements catholiques, dont beaucoup regroupent plusieurs niveaux (école, collège, lycée, post-bac).

L’Alsace et la Moselle, qui bénéficient d’un droit spécifique local pour des raisons historiques, font figure d’exceptions dans le paysage laïc français soumis à la loi sur la séparation de l’Église et de l’État de 1905.

Au moment de l’adoption de cette loi, les territoires actuels du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, étaient annexés à l’Empire allemand depuis 1871, à la suite de sa victoire contre le Second Empire français.

Revenus dans le giron français après la guerre de 1914-18, ils parviennent en 1924 à conserver leur droit local, considéré comme plus avantageux, après s’être massivement soulevés contre un projet d’abrogation.

Ce régime spécifique, qui couvre notamment le droit du travail et la législation sociale, s’applique aux cultes religieux qui restent régis par la loi du 18 germinal an X (8 avril 1802), comprenant le Concordat de 1801 conclu entre Bonaparte et le pape Pie VII, puis étendu aux autorités protestantes et juives.

Seul Adolf Hitler est parvenu entre 1940 et 1945 à laïciser totalement l’Alsace, alors annexée au IIIe Reich, dont il voulait faire un “laboratoire” pour le reste de l’Allemagne. De nos jours en Alsace-Moselle, les cultes catholique, israélite, protestant luthérien et protestant réformé sont toujours officiellement reconnus. “Les ministres du culte sont rétribués par l’État et les collectivités territoriales participent au financement du culte paroissial”, rappelle l’Institut du droit local de Strasbourg. En outre, “l’enseignement religieux est obligatoire dans les écoles primaires”, selon la loi Falloux de 1850, “ainsi que dans les établissements scolaires secondaires et techniques”, poursuit l’institut.

Dans le primaire, ce cours hebdomadaire est donné par l’instituteur, un ministre du culte ou un intervenant agréés par l’Éducation nationale. Il peut faire l’objet d’une dispense et, dans ce cas, être remplacé par un cours de “morale”.

Dans le secondaire, c’est une ordonnance allemande de 1873 qui a fait rentrer le cours de religion dans l’emploi du temps mais la multiplication des dispenses a érodé leur fréquentation ces dernières années.

L’Islam souhaiterait rejoindre les autres religions reconnues par le Concordat. Si leurs représentants ainsi que les autorités locales de l’État sont “favorables au principe”, il reste à “consolider” les instances représentatives musulmanes, souligne-t-on au Conseil régional du culte musulman (CRCM) d’Alsace

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