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Veillée de prière du Samedi soir

Ce samedi fut une journée très exigeante pour notre groupe, l’adieu à notre famille fut difficile pour moi et mes colocataires.

Après avoir laissé nos bagages dans une des écoles de la ville, le long périple vers le Campus Misericordiae (lieu de la messe finale) a commencé.

Tout d’abord nous avons pris un train à 11h jusqu’à Cracovie, puis nous avons dû attendre le train qui nous amenait au plus près du campus . Après avoir fait une pause pour déjeuner, nous avons pris un bus bondé jusqu’à la dernière partie encore accessible pour les voitures près du Campus.

Nous avons commencé une longue marche de deux heures sous un soleil de plomb, avec une foule joyeuse et agréable mais très nombreuse. Nous avons d’abord commencé par traverser un quartier résidentiel, là encore, la générosité des Polonais a été démontré, des enfants donnaient des biscuits, des familles offraient des verres, des bouteilles d’eau. À de très nombreuses reprises des Polonais nous rafraîchissaient avec des tuyaux d’arrosage, ce qui n’était que sourires et joie, ce qui facilitait notre avancée sur la route.

Au fur et à mesure que l’on s’approchait du Campus, la foule était de plus en plus compacte.

Nous avons dû commencer à nous tenir les uns les autres pour ne pas nous perdre, le porte-drapeau était vital pour se frayer un chemin. Une fois rentrés dans le campus nous avons dû trouver notre section.

La police et l’armée étaient très présentes et particulièrement tendues, tout au long de la semaine, à chaque marseillaise qui retentissaient, nous n’avons jamais manqué de penser à toutes les victimes du terrorisme.

Le moment le plus dur a été l’entrée dans notre zone de couchage. L’immense prairie est repartie en dizaines et dizaines de zones qui accueillent chacun des milliers de fidèles.

L’entrée s’effectuait par un seul endroit, chaque ticket était vérifié et les gens passaient l’un après l’autre. L’entrée se faisait selon les mouvements de la foule, nous étions tous oppressés, manquant de nous blesser, nous sérions tous nos mains ou nos sacs très forts pour éviter d’être emportés par le mouvement de la foule. La plupart des gens n’avaient qu’une hâte, celle de rentrer et de s’installer dans la zone avec l’ensemble de son groupe.

Une partie du groupe était déjà rentrée et nous avons vite constaté que la zone était remplie, des gens installaient leur sac de couchage dans les allées de circulation.

Quand la dernière partie du groupe a pu rentrer après plus de 10 minutes d’attentes dans cette foule, l’une des jeunes a été prise d’une violente crise d’asthme.

Elle n’avait pas son traitement sur elle, les agents de sécurités sont arrivés très vite pour faire de l’espace et empêcher les gens de rentrer dans la zone. Grâce aux bons réflexes de Laureen qui a immédiatement cherché sa propre ventoline, elle a pu recevoir le traitement assez rapidement.

Les secours sont venus la chercher, ils l’ont mise sous oxygène car la crise avait été spectaculaire en raison de la marche, de la chaleur et de l’oppression ressentie dans la foule.
Nous avons tous été très inquiets pour elle, mais nous avons dû patienter jusqu’à 23h pour la retrouver, encore émue mais rétablie très heureusement. C’est la deuxième fois en deux jours que quelqu’un de notre groupe est cherché par une ambulance, c’est aussi ça les JMJ, cela nous fait sortir de notre zone de confort et peux parfois nous mettre dans des situations difficiles physiquement.

Nous nous sommes installés du mieux que nous pouvions à côté de l’entrée, avec tout ces événements, nous n’avons pas pu prendre part à la célébration de la soirée.

Nous nous sommes endormis vers minuit, épuisé mais heureux du rétablissement de notre amie.

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