Pâques – Christ est ressuscité

« Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts » (Jn 20, 1-9)

Le tombeau où repose Jésus, refermé sur son corps sans vie, plongé dans le noir de la mort, est retrouvé ouvert au matin de Pâques. La lumière y pénètre, effaçant alors les ténèbres. La tristesse et la détresse laissent place à la surprise, à l’incrédulité, puis à la joie et à l’espoir. L’humiliation et la souffrance puis la mort n’aboutissaient donc pas un simple point final, implacable et sans appel ? Ce qui était écrit s’est donc réalisé ? Ce que Jésus annonçait est donc arrivé ?

La vie a effacé la mort. La lumière a vaincu les ténèbres.
La joie a remplacé les larmes. L’espoir a germé dans les cœurs.

Notre foi chrétienne repose sur la résurrection de Jésus, sur cette vie plus forte que la mort, sur cette espérance d’un renouveau. Et pourtant que répondre à nos ados quand ils nous demandent : « Le Christ est ressuscité ? Et alors ? ». « La terre promise n’a jamais trouvé de paix stable et durable en plusieurs millénaires, elle est toujours l’objet de conflits et de guerres. » « La souffrance, l’injustice, la violence, la pauvreté, sévissent toujours un peu partout dans le monde. » « Alors, le Christ est ressuscité ? Oui et alors, qu’est-ce que ça change ? »… Voilà le point de départ de l’homélie du Père Albert en ce dimanche de Pâques. Une question à laquelle nous ne savons pas toujours répondre, une question que nous-mêmes nous nous posons parfois. La vie ne nous épargne ni les souffrances, ni la maladie, ni la solitude, ni les conflits, ni les détresses, mais la résurrection de Jésus nous donne des armes pour affronter les duretés de la vie auxquelles nous sommes bien souvent confrontés. Si nous allons puiser en Lui, en sa Parole, si nous nous nourrissons du Pain et du Vin, si nous nous abandonnons en toute confiance, nous recevons les outils pour retrouver force et espoir, pour vaincre, pour nous relever, pour reprendre vie. C’est tout le message de Pâques.

Suivons-nous Jésus lorsqu’il souffre dans sa chair, lorsqu’il est abandonné et rejeté, lorsqu’il est humilié, lorsqu’il doute et lorsqu’il s’abandonne entre les mains de son Père, lui confiant sa vie, allant jusqu’au bout dans l’espérance, et lorsqu’il se relève ? Jésus nous ouvre à l’espérance.
Le suivons-nous aussi lorsqu’il se met au service du plus pauvre, lorsqu’il guérit, lorsqu’il pardonne, lorsqu’il a les mots qui réconfortent et relèvent ? Jésus nous montre le chemin.

Les clés sont là, à portée de main. Et ces clés ouvrent les portes d’une vie toute autre.

Catherine

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