Dimanche des Rameaux

« Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » (Jn 12, 12-16)

Nous entrons dans la semaine sainte. Une entrée joyeuse et festive, à l’image de Jésus entrant dans Jérusalem sous les acclamations. Une entrée sous le signe de la rencontre et du partage.

De la bénédiction des rameaux devant l’église aux lectures de la Passion, nous allons passer de l’acclamation à la condamnation, de la joie à la souffrance, de la reconnaissance à la délation, de l’entente au rejet. Difficile de vivre et de comprendre un tel revirement de situation en si peu de temps. Et pourtant, plus de 2000 ans après, ne reproduisons-nous pas ce même scénario ? Condamnant très facilement celui que nous avons côtoyé, pour une raison ou une autre, pour un désaccord même minime, une jalousie ou un mot de travers ? Tournant le dos à celui avec qui nous avons marché, travaillé, vécu ? Se séparant au moindre différend ? La nature humaine est-elle si faible ?

Seigneur, en t’accompagnant de la gloire à l’humiliation, nous prenons pleinement conscience de notre immense faiblesse. En te condamnant aux pires souffrances, nous faisons face à nos manques de confiance et à nos errances. En t’abandonnant dans la mort, nous révélons notre égoïsme et découvrons notre solitude et notre vulnérabilité.

Et malgré tout cela, au matin de Pâques, Tu viendras nous relever, Tu viendras nous pardonner, Tu viendras nous sauver.

Merci, Seigneur, de rester toujours à nos côtés, de nous tendre la main, de nous guider, même lorsque nous Te tournons le dos et Te délaissons.

Catherine

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