24 heures pour le Seigneur
Vendredi 8 mars à 18h, en l’église d’Epfig, s’ouvraient les 24 heures pour le Seigneur organisées au sein du doyenné de Barr. C’est par la messe de ce vendredi soir que débute ce temps fort du carême, messe concélébrée par le Père Régis, prêtre missionnaire, le Père Mirek, prêtre de la communauté d’Andlau et doyen, le Père Jean, curé de la communauté de Dambach-la-Ville, et les Pères Albert et Jacques, de la communauté de Barr. Une messe magnifiquement chantée par la chorale d’Epfig, accompagnée de divers musiciens, orgue, guitare, violon et flûte. Une messe chaleureuse et recueillie. Une superbe introduction à ce temps consacré au Seigneur.
L’homélie du père Jean a su toucher chacun en évoquant en premier lieu la mi-carême, qui était célébrée la veille. La mi-carême, sorte de bilan de mi-parcours. Et depuis le mercredi des Cendres, où en suis-je de mon chemin de carême ? Il tient à chacun bien entendu de faire son propre bilan et de reconnaître que, peut-être, il aurait pu « faire mieux ». Ce temps d’adoration et de pardon proposé pendant 24h prend alors tout son sens, puisqu’il permet de prendre, reprendre ou poursuivre la route ; un temps pour se poser, dans le silence, et pour réfléchir ; pour faire le pas de la réconciliation, pour faire un pas vers Jésus.
Mais, au fait, en ce temps de carême, vers quel objectif sommes-nous invités à tendre ? La liturgie nous le rappelle : « Quel est le premier de tous les commandements ? » demande un scribe à Jésus. Et voici la réponse de celui-ci :
« Voici le premier :
Écoute, Israël :
le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme,
de tout ton esprit et de toute ta force.
Et voici le second :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Mais peut-on aimer sur commande, se demande le Père Jean ? Est-ce que la foi se résume seulement à vivre selon les commandements, sans faille, sans transgression ? La réponse nous est donnée au tout début de la première lecture du jour, qui débute par « Reviens, Israël, au Seigneur ton Dieu ». En tout premier lieu, avant de suivre les commandements, c’est ce « Reviens » qui prévaut.
Les commandements ne sont-ils pas alors que le moyen d’atteindre le dessein de Dieu : entrer pleinement dans l’Alliance qu’Il souhaite établir entre nous et Lui ? L’alliance, le lien qui unit, là un homme et une femme, là un enfant à ses parents, ou là encore Dieu et les hommes. Un lien d’amour. Dieu attend de nous que nous fassions alliance avec Lui, que nous revenions à Lui, tout simplement.
Dès lors, entrons pleinement dans cette relation étroite et aimante avec le Seigneur. Revenons à Lui.
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Après cette belle introduction à la prière et au pardon, le groupe « Suis-moi » s’est installée dans l’église pour une veillée de louange et d’adoration. Le temps de la mise en place, les paroissiens de la communauté de Dambach ont proposé une collation aux personnes le désirant dans la salle du presbytère : délicieuse soupe de potiron et pâtisseries diverses. Un temps convivial pour faire connaissance, car la rencontre fait aussi partie intégrante de cette opération des 24h pour le Seigneur, rencontre avec Dieu mais aussi rencontre entre frères et sœurs en Christ.
La veillée de louange et d’adoration, qui a débuté vers 20h15, a été ponctuée de chants et de prières. Les paroissiens ont pu également, pour ceux qui le souhaitaient, recevoir le sacrement de réconciliation.
S’en est suivi un temps d’adoration silencieuse pendant toute la nuit, dans le silence et la pénombre de l’église, où seule la lumière du Christ éclaire les cœurs. Un relais d’adorateurs s’est organisé jusqu’au matin.
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Samedi 9, la journée a débuté par les Laudes, à 9h. les laudes, c’est un office de la liturgie des Heures, un office joyeux orienté vers l’action de grâce, d’où son nom « laudes », signifiant « louanges » en latin. Il est composé d’une hymne, de deux psaumes, d’un cantique du Premier Testament, d’un passage biblique, d’un répons, du Cantique de Zacharie, d’une intercession et d’une oraison. Cet office vise à rendre hommage à Dieu pour le début de la nouvelle journée qui commence.
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Durant toute la journée et jusqu’à 17h, les adorateurs ont continué de se relayer pour prier dans le chœur, une adoration continue tantôt silencieuse, tantôt guidée. Ainsi que les prêtres qui ont proposé à ceux qui le souhaitaient, un temps d’écoute et de réconciliation au centre de l’église. Un chemin de rencontre avec Dieu.
Au presbytère, une équipe s’est aussi relayée pour accueillir et offrir une pause, autour d’un café, d’une boisson, d’une collation, d’une douceur. Une ambiance très chaleureuse et réconfortante. Là encore, un chemin de rencontre.
Un parcours, spécialement adapté pour les enfants et les jeunes, était également proposé entre 10 et 17h. Et nombreuses sont les familles des différentes paroisses du doyenné qui ont répondu à cette invitation en poussant la porte du presbytère pour débuter ce chemin de découverte. Découverte des béatitudes au travers des vitraux de l’église saint Georges; découverte de la prière et de l’adoration, découverte de la relation de confiance que l’on établit avec le Seigneur. Un parcours qui amenait à converger vers le chœur de l’église, vers l’autel, vers l’ostensoir, vers Jésus qui nous tend les bras et nous envoie sa lumière.
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La journée prend fin, et, à 17h, les cloches de l’église appelaient à se rassembler pour un second office de la liturgie des Heures, les Vêpres. Les vêpres sont célébrées en fin d’après-midi ou en début de soirée, au moment du coucher du soleil. Le mot « vêpres » provient du latin « vespera », signifiant « soir ». La tonalité de l’office est celle de l’intercession. À la fin de la journée, le priant recueille ce qu’a été sa journée et présente le tout au Seigneur. Les vêpres commencent par une hymne, deux psaumes, un cantique du Nouveau Testament, un passage biblique, un répons bref, le chant du Magnificat, une intercession, et une oraison finale.
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Jubilez, criez de joie ! C’est avec ce chant d’entrée qu’a débuté la messe de clôture des 24h pour le Seigneur.
Jubilez, criez de joie ! Oui, Dieu a fait des merveilles dans le cœur des nombreux visiteurs de tous âges venus jusqu’à Epfig pour demeurer un instant avec Jésus ! Pendant 24h c’est bien Lui qui nous a rassemblés. C’est bien Lui qui était présent dans la rencontre fraternelle autour d’une collation, dans la communion de prière avec les malades et les personnes âgées, dans sa Parole, dans les psaumes, dans les sacrements de l’eucharistie et du pardon.
Eucharistie veut dire action de grâce. Merci Jésus pour ces 24h passées avec Toi. Conduis-nous sur le chemin du Carême, fais grandir en nous le désir de demeurer avec Toi qui veux demeurer en nous.
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Un grand merci à tous ceux et celles qui ont organisé ces 24 heures pour le Seigneur, et qui ont permis à de nombreuses personnes de se rapprocher du Seigneur. Un chemin de rencontre chaleureux et fraternel en ce temps de carême où chacun tend à marcher dans les pas de Jésus.
Valérie Petremann, Sylvie Parriaux et Catherine Wittig
tous handicaps, cécité et déficience visuelle
surdité et déficience auditive
Handicap mental lourd (polyhandicap, autisme)
Aumônier coordinateur
Formation et Communication Pastorale Santé
Handicap mental léger,