Journée mondiale de prière – Temps de prière à Eichhoffen

Vendredi 1er mars, à Eichhoffen – Une veillée de prière  pour les femmes de Palestine

L’assistance était nombreuse, ce vendredi soir, en l’église catholique de Eichhoffen, toute éclairée de bougies. A l’occasion d’une veillée de prière œcuménique dédiée à toutes les femmes de Palestine, chrétiennes ou non, l’autel était chargé de symboles comme les fruits de Jaffa ou les fleurs de coquelicot. Et c’est une répétition informelle menée par Françoise Gehenn qui guidait l’entrée dans le sanctuaire et donnait le ton : la participation de tous était sollicitée, en toute simplicité.

Soigneusement préparé par un groupe de bénévoles, pasteures et prêtres, le déroulement de la soirée a proposé une alternance de présentation historique du problème palestinien, de prières et de méditations à partir de textes bibliques, de témoignages émouvants de femmes évoquant leur vie en Palestine, et de chants. Un extrait de l’Epître de Paul aux Ephésiens rappelait les fondamentaux du christianisme : « […] en toute humilité et douceur, avec patience, supportez-vous les uns les autres dans l’amour; appliquez-vous à garder l’unité et l’esprit par le lien de la paix. » Et si ces paroles résonnaient particulièrement juste avec la situation actuelle en Palestine, elles invitaient aussi à un recentrage de la foi « […] une seule espérance ; un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; un seul Dieu et père de tous, (qui demeure en nous et nous donne grâce) ».

Un moment fort de la prière d’intercession « Dieu de Paix, nous prions pour la fin de l’occupation israélienne et pour une solution juste à l’oppression permanente. Nous prions également pour la ville de Jérusalem, ville sainte pour les trois religions que sont le christianisme, le judaïsme et l’islam. Nous prions pour l’égalité, la liberté de religion, la liberté de mouvement et la liberté d’expression. », a mis en valeur que les Eglises savent se montrer fraternelles, courageuses et engagées.

De très beaux chants, faciles à suivre, aux titres évocateurs (Chaîne d’amour ; Vienne la colombe ; Yarabba ssalami = Dieu de paix et de justice ;… ; chants des enfants de Ramallah apparaissant sur un écran) et une musique de fin, orgue et saxophone, ont rythmé la veillée et contribué à l’émotion.

Une veillée de ferveur et de solidarité qui peut se prolonger concrètement par une aide à des projets mis en place en Palestine pour secourir les populations fragilisées (voir Dossier-de-presse page 8).

Des remerciements tout particuliers à tous ceux qui ont contribué à l’organisation de cette belle célébration, selon la trame éditée par la JMP (Journée Mondiale de Prière) : Père Mirek (curé d’Andlau et d’Eichhoffen, père doyen du doyenné de Barr),  Anne-Sophie Hahn (pasteure de Barr), Isabelle Crété, Muriel Thiebaut et Martine Motz (de la communauté catholique), Marie Kieffer, Catherine Spitz, Yolande Streng, Chantal Kugler, Astride Lutz, Sophie Foisset, Françoise Gehenn (de la communauté protestante), Christine Méar (pour la méditation) et Chantal Klein (pour la présentation de la situation historico-politique et sociale en Palestine).

Anne-Marie Zehnacker et Catherine Wittig

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Quelques mots sur la Journée Mondiale de Prière

La Journée Mondiale de Prière (JMP) est un mouvement œcuménique mondial initié par des femmes chrétiennes à la fin du XIXème siècle.
Il se concrétise pour une journée de prière commune chaque année, le premier vendredi de mars.
La Journée Mondiale de Prière est célébrée chaque année le premier vendredi de mars, dans plus de 120 pays. Pendant 24 heures autour de la terre, les mêmes mots dans la diversité des langues invitent à prier le Seigneur.
Chaque année, les femmes d’un pays différent conçoivent et rédigent une célébration œcuménique.
Les femmes affirment que la prière et l’action sont indissociables et jouent un rôle essentiel dans le monde.
Toutes et tous sont invités à venir :

  • Découvrir la richesse des différentes confessions dans un esprit œcuménique
  • Partager espoir et craintes, joies et peines
  • Prendre conscience des talents de chaque personne
  • S’encourager mutuellement
  • Témoigner que la prière est force de changement.

Source : Site de la JMP 

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