Le jardin de carême des enfants de l’éveil à la foi

 

Un jardin de carême, inspiré d’une proposition du Magnificat Junior 2024, est mis en place devant l’autel de l’église de Barr.

Selon la liturgie de chaque dimanche du temps de carême, les enfants de l’éveil à la foi, éveil proposé aux 4-11 ans, viennent apporter un symbole à cette composition. Un support simple et sobre pour vivre ce temps de préparation à la fête de Pâques.

Un chant accompagne également les enfants durant tout ce carême : « Comment ne pas te louer, Seigneur Jésus ? », chant que les enfants reprennent chaque dimanche lorsqu’ils rejoignent l’assemblée après l’éveil à la foi, avec une prière et un symbole de la liturgie du jour pour le jardin de carême. « Comment ne pas te louer »

Les photos du jardin de carême des enfants

Le carême, 40 jours pour :

  • prier. En ce 1er dimanche de carême, nous sommes amenés à nous plonger dans l’aridité du désert avec Jésus. Un lieu sobre et nu qui nous invite à entrer en silence, sans artifice, sans fioriture. Un lieu hostile et inhospitalier. Un endroit où l’on ne peut pas se cacher, où l’on se retrouve face à soi-même, où l’on est obligé de puiser au plus profond de nous, de nos forces comme de nos faiblesses, pour vivre et survivre. Se dévêtir de tout ce qui est inutile, se couper du bruit ambiant qui nous disperse,  se montrer tel que l’on est, se faire humble et pauvre; autant de voies pour entrer en relation avec Dieu.
    Quelques pierres sur un lit de sable viennent symboliser cette entrée en carême dans le silence et la prière.

 

  • écouter, accueillir la lumière et rayonner. En ce 2ème dimanche de carême, nous sommes invités à écouter. A écouter Jésus qui se fait messager de Dieu auprès des hommes, à écouter sa Parole, à écouter pour comprendre et percevoir la lumière qu’il nous envoie pour éclairer nos vies, à écouter pour rayonner à notre tour, de cette lumière qui transforme et transfigure le monde.
    Trois bougies sont poser sur le sable, symboles de Jésus, Elie et Moïse, messagers de Dieu; symboles de la lumière que Dieu nous envoie; symboles de la vie qui nous vient du Seigneur.

 

  • servir. En ce 3ème dimanche de carême, Jésus chasse les marchands du temple. Le temple n’est pas la maison du commerce, mais celle du service. On ne fait pas du commerce avec Dieu. On se met au service des autres et du Seigneur, gratuitement. Chassons l’égoïsme, le marchandage, les querelles de pouvoir, les envies de profit, pour se faire serviteur de la paix et de la joie, de la fraternité et de l’amour de notre prochain.
    Quelques pièces de monnaie sont jetées sur le sable du jardin de carême, symboles de l’esprit de commerce dont on se débarrasse pour entrer dans une relation simple et pure avec nos frères et sœurs et avec Dieu.

 

  • aimer. En ce 4ème dimanche de carême, Dieu nous donne la plus belle preuve d’amour qui soit : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique ». Quoi de plus beau que d’aimer et d’être aimé pour grandir, s’épanouir et vivre pleinement ? Alors quel chemin choisirons-nous ? Le chemin de lumière proposé par le Seigneur, ou d’autres chemins plus obscurs, baignés de ténèbres ou d’éclairages plus hasardeux ou furtifs ?
    Un cœur viendra compléter notre jardin, symbole de l’amour infini de Dieu.

 

 

  • se réconcilier et porter du fruit. En ce 5ème dimanche de carême, Jésus annonce sa mort, passage nécessaire à sa résurrection. Comme le grain de blé qui doit mourir en terre avant de redonner vie à une multitude de grains nouveaux.
    Qu’est-ce qui doit mourir en moi pour que je fasse un nouveau départ ? Le pardon m’ouvre à un nouveau départ – se réconcilier avec les autres, avec moi-même, avec Dieu. Je dois me faire tout petit, je dois enlever toutes les ronces qui m’étouffent, toutes les pierres qui alourdissent mon cœur, toutes les couches d’égoïsme qui m’isolent, pour pouvoir grandir et m’épanouir, je dois m’écarter des tentations pour pouvoir donner et porter beaucoup de fruit.
    Une coupelle avec quelques graines mises à germer viendront symboliser notre volonté à nous ouvrir à une nouvelle vie.

  • En ce jour de la fête des Rameaux, nous allons suivre Jésus de son entrée à Jérusalem, où il est acclamé comme un roi par la foule, jusqu’à son arrestation et à sa condamnation. Les hommes sont bien versatiles, incrédules et cruels. Est-ce que je suis aussi capable d’acclamer puis de condamner quelqu’un ? Est-ce que je suis l’ami de Jésus avant de m’en détourner et de le rejeter ?
    Chanter Dieu, louer Dieu, le prier, voilà ce à quoi la liturgie nous invite.
    Quelques rameaux prendront place dans notre jardin de carême, symbole de l’accueil fait à Jésus à son entrée dans nos vies.

 

Partager