Marie-Laure Krams une foi nourrie de belles rencontres
Marie-Laure Krams, est l’une des collocatrices de la maison de zone de Haguenau à Ohlungen. Je la côtoie presque quotidiennement. Elle a accepté de partager son témoignage, riche d’un beau chemin en Église. Ses missions successives lui ont apporté beaucoup de joie. Marie-Laure Krams est née le 2 mars 1985, à Haguenau et habite le beau village de Berstheim, village dans lequel elle a grandi.
Quel a été ton parcours en Église, tes engagements ?
J’ai grandi dans une famille chrétienne. Mes grands-parents et mes parents m’ont donné le goût de l’Église.
Voir ses grands-parents prier, voir sa grand-mère faire partie de l’action catholique des femmes, abonnée à la revue « Prions en Église », méditer la Parole de Dieu… entendre ses grands-parents prier le matin l’Angélus ensemble… voir sa grand-mère participer à une rencontre organisée dans le cadre du CCFD (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement)… voir sa maman accompagner un groupe ACE (Action Catholique des Enfants) et participer aux rencontres, avec sa sœur et sa cousine : quelle chance ! Je crois que tout cela m’a profondément marqué…
J’ai grandi dans une famille chrétienne. Mes grands-parents et mes parents m’ont donné le goût de l’Église.
Je garde également un excellent souvenir de ma préparation à la Première des Communions. La rencontre avec nos catéchistes, qui préparaient avec beaucoup de soin nos rencontres et nous accueillaient chez elles, à la maison… les attentions qu’elles avaient pour chacune et chacun d’entre nous, les échanges et les fous rires avec les autres enfants du groupe, les temps forts vécus ensemble… les actions de solidarité… les célébrations des enfants : quel beau cheminement en équipe.
Je me suis ensuite préparée à la Profession de Foi et la Confirmation. J’ai très vite été interpellée par l’enthousiasme et la joie qui habitaient notre curé et la coopératrice de la pastorale de notre Communauté de Paroisses. C’est alors que j’ai rejoint la chorale des jeunes, que je suis devenue lectrice dans ma paroisse. J’ai ensuite été appelée à rejoindre le conseil pastoral puis l’EAP. J’y ai rencontré des gens formidables, riches de leur expérience de foi et de vie, de leur savoir-être et de leur savoir-faire. J’attendais avec impatience nos réunions d’équipe. Le projet de l’un devenait le projet de l’autre !
J’ai également eu la joie d’accompagner, en binôme, avec une catéchiste formidable, enthousiaste et pétillante, un groupe de jeunes vers la Profession de Foi, puis vers la Confirmation.
Étant membre de l’EAP de ma Communauté de Paroisses, j’ai alors intégré la « commission jeunes » de notre Zone Pastorale. Ce fut une belle ouverture et l’occasion de rencontrer d’autres personnes investies dans la pastorale des jeunes, comme moi.
Un lieu important pour moi ? La communauté de Taizé
Notre curé nous avait fait découvrir ce lieu et la vie de la communauté qui y réside. Encore aujourd’hui, avec un groupe de quelques adultes, nous aimons chaque année y retourner, nous y reposer et nous y ressourcer.
Comment et pourquoi es-tu devenue coopératrice de la pastorale ?
C’est durant ma préparation à la Profession de Foi et à la Confirmation qu’il y a eu comme un « déclic » pour moi… Côtoyer, comme je le disais précédemment, un curé et une coopératrice de la pastorale, pleins d’enthousiasme et « bien dans leurs baskets », heureux dans leur mission d’Église, cela donne envie.
Le fait d’avoir été appelée à remplir tel ou tel service d’Église, en tant que jeune, et le sentiment que l’on me faisait confiance, m’a poussé à aller plus loin et à prendre davantage ma place de baptisée.
Après l’obtention d’un bac S, je me suis lancée dans des études de Théologie, formation très riche et passionnante.
Après cinq années d’étude, j’ai eu la joie d’être appelée à devenir à mon tour coopératrice de la pastorale.
J’ai alors rejoint pour une année, le Service Diocésain de Pastorale Liturgique et Sacramentelle. Durant cette année, j’ai découvert la dimension diocésaine de notre Église et travaillé avec l’équipe de ce Service. Là encore, de belles rencontres et de belles découvertes.
J’ai ensuite été appelée à devenir coopératrice de la pastorale, missionnée pour la pastorale des adolescents et des jeunes, dans le Doyenné de Schweighouse-Sur-Moder. Sept belles années marquées par des temps forts comme l’accompagnement d’adolescents au Pélé’Jeunes à Lourdes, la formation des animateurs jeunes de mon Doyenné, la collaboration avec d’autres coopérateurs, des curés et de nombreux bénévoles… Que de rencontres, de découvertes et de moments inoubliables !
Et aujourd’hui ?
Aujourd’hui, je fais partie du Service Diocésain de l’Enseignement et de la Catéchèse, missionnée pour l’OCA (Orientation de la Catéchèse en Alsace) et l’ERE (Enseignement de la Religion à l’École) pour les Zones Pastorales de Saverne, Wissembourg et Haguenau. Là encore, j’ai la chance de pouvoir travailler en équipe : je ne suis pas seule.
En ERE, nous avons le souci, notamment, d’accompagner et de former nos Intervenants de Religion. En OCA, là aussi, accompagner, former, proposer des temps de ressourcement… : voilà le cœur de notre mission. Service Diocésain, nous sommes au service.
Que de belles personnes rencontrées et de nombreux projets réfléchis et portés en équipe !
Si je devais retenir trois verbes pour résumer ce que j’aime dans ma mission d’Église : rencontrer, collaborer et s’émerveiller !
M-L. K et J.Th
tous handicaps, cécité et déficience visuelle
surdité et déficience auditive
Handicap mental lourd (polyhandicap, autisme)
Aumônier coordinateur
Formation et Communication Pastorale Santé
Handicap mental léger,