Témoins du Christ et engagés dans la cité
Trois religieuses et un couple témoignent
Dans le cadre du cycle de conférences « la foi dans tous les sens » organisé par la commission formation de la zone pastorale de Haguenau la soirée du mardi 11 avril au foyer à Marienthal donne la parole à trois religieuses et un couple catholique.
Religieuses ou laïcs, chacun a une vie spirituelle, une vie de foi. Cette dernière fait partie du jardin secret de la personne, est vécue de manière privée, mais elle n’est pas sans conséquences dans le quotidien des personnes rencontrées.
Sœur Véronika et sœur Alessandra ont ouvert les témoignages.
Elles font partie de la congrégation des petites sœurs de Jésus de Charles de Foucault. Elles habitent dans un immeuble de la cité nucléaire de Kronenbourg où 75% des habitants sont musulmans. « Nous avons une relation privilégiée avec le monde musulman. La fraternité dans notre communauté nait d’une rencontre entre sœurs et le monde musulman. Dans notre prière nous donnons notre vie pour les frères et sœurs de l’Islam et du monde entier. On partage leur quotidien. Dans l’immeuble on a une famille qui est très liée. On a une relation simple entre nous. On parle du créateur ensemble. On ne fait pas de théologie. »
Pour sœur Véronika la foi n’est pas quelque chose d’inné. « J’ai crié vers Dieu, si tu existes, fait que je te connaisse. Il y a des personnes autour de moi qui n’ont pas la foi. Ne pas avoir la foi, c’est une pauvreté, mais ça peut être un cri. Dès que j’ai compris que Dieu existe, c’est l’horizon de ma vie qui a changé. Croire que Dieu existe, ça change tout, je ne vais pas nulle part. J’ai voulu vivre que pour lui. 5 ans après mon baptême, je suis entrée chez les petites sœurs de Jésus. »
Christine et Alexandre sont mariés et parents de cinq enfants.
Avec humilité ils racontent leur vie de foi, de couple, de famille et leurs engagements.
« Notre histoire de couple et de foi va oscillant. Trois pas en avant et deux pas en arrière. » Christine et Alexandre se sont rencontrés à la prière de Taizé à Strasbourg. Leur mariage, c’est placer Dieu au cœur de leur vie. « C’est se remettre entre la main de Dieu qui nous remet l’un à l’autre et dans la main du conjoint qui nous aide à avancer vers Dieu. » Cette maxime : « Agis comme si tout dépendait de toi et prie comme si tout dépendait de Dieu. » est à l’image de leur engagement. « La foi, c’est savoir qu’on ne sait rien. Et avancer avec beaucoup d’humilité. »
Sœur Marie-Ange, bénédictine du Sacré Cœur de Montmartre partage :
« Notre vie humaine n’est pas parfaite. Le Seigneur passe par notre humanité, aussi par nos moments de crises… Je me suis donnée à Dieu. Il m’a consacrée. Il ne peut pas se tromper et ne peut pas me tromper. »
Face à la crise que traverse l’église diocésaine, ces cinq témoignages pleins d’humanité ont apporté
beaucoup de fraicheur et de paix aux personnes présentes.
la rencontre se termine avec une question venue des auditeurs : « Quelle est votre espérance dans ce monde avec tout plein de question ? »
« Jésus est ressuscité. Toute la création est invitée à ressusciter. Mon boulot en tant que chrétien, c’est d’humaniser le monde. »
« Faisons confiance à Dieu. Le combat ne nous est pas épargné. Une certitude : la victoire nous est donnée. »
tous handicaps, cécité et déficience visuelle
surdité et déficience auditive
Handicap mental lourd (polyhandicap, autisme)
Aumônier coordinateur
Formation et Communication Pastorale Santé
Handicap mental léger,