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Tom, un catéchumène à Bischwiller

Tom Doré-Sagnez  25 ans recevra le baptême lors de la vigile pascale

Lors de la vigile pascale, Tom, 25 ans, habitant à Rohrwiller recevra le baptême, des mains de Mgr Kratz. Il nous raconte son parcours.

Je me prépare au baptême. Cela fait maintenant plus de 3 ans que j’assiste à la messe du dimanche.

Ma première messe avait une symbolique qui me tient à cœur. Celle du phœnix, car comme le phœnix qui renaît de ses cendres, ce jour-là a vu la renaissance de ma foi. C’était le 26 février 2020, un mercredi, le mercredi des Cendres. C’était à Amiens, la ville d’où je viens. Elle est située en Picardie, dans la Somme.

Ce jour-là, je découvrais la messe, sans vraiment comprendre ce qu’il s’y passait. Je me souviens encore de l’homélie qui donnait les 3P : Prière, Partage, Privation. J’aimerais justement « partager » mon histoire avec vous, mais pas d’inquiétudes, je ne vais pas détailler les 25 dernières années, ce sera un peu plus court. J’ai étudié dans des établissements privés toute mon enfance, d’abord à l’école Saint-Joseph, puis au Collège Saint-Martin et pour finir au Lycée de La Providence.

Depuis tout petit, je crois en Dieu… Et pourtant lorsque ma mère m’a demandé si je voulais être baptisé, j’ai refusé. C’est étonnant non ? Je peux l’expliquer… Je ne savais pas ce qu’était le baptême, et ma mère ne me l’avait pas expliqué correctement.

Ma mère m’avait dit « c’est pour que tu deviennes un fils de Dieu », mais bon, étant petit, je ne voulais pas changer de père ! Donc j’ai refusé.

Un jour, mon grand-père a eu un problème de santé grave, j’ai prié Dieu pour qu’Il le guérisse, et Il l’a fait. Un autre jour c’était ma grand-mère qui avait été diagnostiquée d’un cancer du pancréas. Rebelote, je prie Dieu pour qu’Il la sauve, j’y crois très fort.

J’apprends au collège l’existence du radium, j’appelle ma grand-mère le soir même et je lui dis tout content « mémé j’ai entendu parler du radium, ça guérit le cancer, tu devrais essayer »Elle rigolait, et me disait que son traitement était encore plus puissant. J’étais confiant. Pourtant, un jour la mauvaise nouvelle est tombée, le cancer s’était généralisé, et elle a rendu l’âme.

Je pense que c’est à partir de là que je me suis senti trahi. C’était bête en y repensant.S’en est suivi une longue période de relâchement. Je n’ai pourtant jamais cessé de croire, je me rendais parfois à la Cathédrale Notre-Dame à Amiens, sans vraiment prier mais surtout parce que je m’y sentais bien.

Pour en revenir à 2020, c’était avant le covid, ça parait si loin aujourd’hui. Cela faisait un an que j’étais dans le rejet de Dieu, suite à d’autres péripéties que je ne vais pas évoquer aujourd’hui. J’étais en colère. Sur cette année de colère, j’étais un homme blessé et blessant. Je ne savais pas pourquoi, mais il m’arrivait beaucoup de malheurs, comme si une malchance planait au-dessus de moi.

Un matin, j’ai compris qu’il fallait que je revienne à Dieu. J’ai donc cherché sur Internet, comment se faire baptiser. C’est d’ailleurs en trouvant la réponse à cette question que j’ai rencontré celle qui est aujourd’hui ma femme, Marie-Clémence.

Et pourtant… Je ne me suis lancé dans la préparation au baptême que récemment.

Je ne voulais pas être baptisé avant de me convaincre que j’étais capable de tenir mon engagement avec assiduité et conviction, car le reste de ma vie je n’avais cessé de venir puis de partir encore et encore.

Aujourd’hui je suis en chemin et ce chemin m’a conduit à vous. J’ai hâte rejoindre la grande famille catholique.

Tom Doré Sagnez

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