Récollection : pour une Eglise transformée !
La paroisse instrument pour la vie missionnaire
Lors de la récollection animée par le père Philippe Linck à Oberbronn le samedi 18 mars dernier, une quarantaine de paroissiens venus de différentes communautés de la zone pastorale de Haguenau se sont régalés de cette journée qui était faite de fraternité, d’enseignement, de recueillement et de prière.
« Une belle journée pour regonfler les batteries, pour reprendre de l’énergie pour notre mission de baptisé au quotidien » disait Virginie venue avec des membres de l’EAP de la Zinsel.
Plus de la moitié des communautés de paroisses étaient présentes. Le chanoine Philippe Burgy, vicaire épiscopal a participé à ce temps. Le père Marc Kalinowski et Jean Thomas, les responsables de la zone pastorale de Haguenau étaient heureux des temps de rencontre que la récollection a permis.
Philippe Linck avec de belles images a permis de prendre du recul, pour aller à l’essentiel. « On choisit parfois la paroisse comme un animal de compagnie. J’aimerai qu’elle me soit fidèle, qu’elle me caresse dans le sens du poil. En fait la paroisse n’est pas faite pour être choisie. Normalement la paroisse est le lieu où on habite. C’est le lieu que Dieu nous donne avec des frères que nous ne choisissons pas. La paroisse est le dernier endroit où l’on peut être frère avec des gens qu’on n’a pas choisi. Elle est signe ! On peut s’aimer entre pêcheur. On peut s’aimer malgré nos limites, même si on ne s’est pas choisi. »
Dans sa réflexion il posait la question « où Jésus était dans nos paroisses ? » Les pratiquants le trouvent le dimanche à la messe, dans l’assemblée qui réunit en son nom. Pour la messe on est au clair ou est Jésus. Mais en semaine, où peut-on le trouver ?
« Jésus se manifeste comme dans des visitations. Nous portons Jésus en nous et sommes invités à le porter à ceux que nous rencontrons. Chacun, peut être ambassadeur pour témoigner, là où il vit. Nous sommes invités à l’apporter à notre prochain. Le prochain, c’est d’abord mon conjoint, mes enfants, mes proches et de plus en plus largement tous ceux que je rencontre…. C’est auprès d’eux que Jésus nous envoie en priorité. Avons-nous la joie de raconter ce que nous vivons dans la foi ?»
Les chrétiens pourraient devenir des serviteurs actifs de leurs voisins ? « Si nous faisions par exemple, le curé et les catéchistes, une visite dans la maison de chaque catéchisé. Si nous allions à la rencontre de ceux qui se sont mariés. Si nous allions à la rencontre de ceux qui ont connu le deuil ? Accepterions-nous de faire cette démarche, pour écouter les besoins de chacun. »
Dans le discours de Philippe, les exemples fusaient. En carrefours, les chrétiens des différentes communautés de paroisses réfléchissaient pour trouver concrètement comment mettre un projet pastoral sur pied. « Le meilleur projet pastoral est missionnaire et celui que le Seigneur inspirera à notre communauté. »
La journée s’est terminé par un temps de louange.
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