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Église St Maurice

La Chronique d’Ebersmunster, rédigée au XIIe siècle, attribue la fondation de l’abbaye au duc Adalric, le père de sainte Odile au VIIème siècle. Le nouveau monastère aurait été organisé par l’évêque irlandais Saint Déodat. Le premier sanctuaire aurait été aménagé dans les ruines d’un temple de Mercure et doté de reliques de saint Maurice, apportées d’Agaune, en Suisse (l’actuel Saint-Maurice).

L’abbaye d’Ebersmunster était l’un des plus anciens établissements monastiques de notre province.  Pendant des siècles, les moines  bénédictins réussirent à conserver une certaine indépendance en gardant le droit d’élire eux-mêmes leur abbé et ceci jusqu’à la Révolution.

En 1791, la communauté, qui comptait alors 26 religieux, fut dispersée. L’ancienne abbatiale fut affectée à la paroisse du village, tandis que les bâtiments conventuels furent partiellement démolis. En 1829, ce qui subsistait de l’abbaye fut acquis par les Frères Marianistes, puis en 1889, par les Sœurs de Saint Joseph de Saint-Marc qui y installèrent un orphelinat. Actuellement, les anciens bâtiments conventuels accueillent un Institut thérapeutique éducatif et pédagogique – ITEP– géré par l’association ARSEA.

Luba Lubimova Hoffmeyer
« Miroirs sans reflet »

« Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière obscure,
mais alors nous verrons face à face ;
aujourd’hui je connais en partie,
mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu. »
(1 Corinthiens 13, 12)

 

Biographie

Luba Lubimova Hoffmeyer est une artiste peintre d’origine russe. Née à Gorky dans la famille d’un artiste – monumentaliste de l’époque Sots Art. Architecte de formation, elle vit et travaille à Strasbourg depuis 1998. Membre de l’union des artistes russes, son parcours artistique débute dans les années 80 en Russie puis évolue en France avec différents apartés en Chine et en Suisse.

Son œuvre reflète certains des enjeux majeurs de l’art du XXe siècle tels que le dilemme entre l’abstraction et la figuration. Elle travaille par séries tout en gardant la même signature, un travail technique de textures avec une recherche chromatique poussée.

Elle chine et collectionne différents objets du quotidien qu’elle va ensuite introduire dans ses œuvres pour y capturer des moments esthétiques et ainsi y immortaliser des souvenirs.

Ses toiles représentent un recueil riche et infini d’histoires, de voyages et de découvertes tel un roman qu’on prend le temps de lire.

Contact

lubimova.luba@yandex.com

L'exposition

Dans cette exubérante église baroque, Luba LH propose un parcours plus austère pour ramener le croyant à lui-même et à sa spiritualité. Douze œuvres sont exposées à la manière d’un chemin de croix, autant de suaires, de miroirs sans reflets où chacun épouse son ombre et sa part de mystère. « Et cum spiritu tuo .» M.

L’œuvre de Luba L.H. fait penser à ce qu’écrivait Maurice Zundel dans  L’Évangile intérieur (p 31) : « Chacune de  ses œuvres  n’est qu’une étape, dans une découverte qui commence toujours ; un voile impalpable le sépare du visage mystérieux qui le fascine (…)

Sa vie s’écoule dans cette poursuite, dans cet élan toujours plus recueilli vers une Présence toujours plus intérieure et toujours plus insaisissable. Le travail de ses mains ne fait que traduire cette sorte d’exploration tâtonnante dans l’espace infini que la Beauté suscite en son cœur. »

Nature et nombre d'oeuvres

12 œuvres, Acryliques sur toile sans châssis

abbatiale Saint-Jacques

Ancienne église conventuelle de bénédictines sous obédience de l’abbaye de Cluny, ce sobre édifice date du second tiers du 12e siècle. Il est construit sur un plan basilical à trois nefs charpentées se terminant chacune par une abside en cul-de-four. Le transept n’est pas saillant. La façade, dite « à l’italienne », reprend la structure intérieure. L’originalité du bâtiment tient dans la répartition de l’espace. Les trois premières travées de la nef, qui accueillaient les paroissiens, s’ouvrent sur les bas-côtés par des arcades en plein-cintre reposant sur des colonnes, tandis que les trois dernières (orientales), qui accueillaient les moniales, sont pleines, bouchées par un mur. le décor de Feldbach se distingue des édifices du 12e siècle en Alsace par des chapiteaux à feuillage inspirés

Fabienne Medard
« Sacre Bleu »

« La terre était informe et toute nue,
les ténèbres couvraient la face de l’abîme :
et l’Esprit de Dieu était porté sur les eaux. »
(Genèse 1, 2)

 

Biographie

Née à Paris, elle y a grandi, partagée entre l’activité, le bruit, les lumières de la grande ville et le calme, la nature, le temps apaisé de la campagne. Un goût prononcé pour les matières
et les couleurs ont très tôt orienté ses choix vers des études d’Arts Plastiques menées jusqu’à l’agrégation pour ensuite se consacrer à la connaissance des savoir-faire ancestraux.

Une vie professionnelle consacrée à la recherche archéologique, sans jamais se détourner de ses premières aspirations, a au contraire ouvert des horizons nouveaux puisés au cœur des sociétés anciennes. Relier son métier d’archéologue à son expression artistique, c’est faire se croiser les passions qui l’ont construite. Ses réalisations parlent d’art, de matières, de savoir-faire techniques, comme de temps et de destinations.

Contact

medard.fabienne@yahoo.fr

L'exposition

L’eau… C’est avec naturel que, parmi les œuvres de l’artiste, la thématique de l’eau s’est imposée comme fil conducteur. L’élément liquide, physiquement mais davantage encore dans ce qu’il représente spirituellement, se mêle au principe créateur.

L’eau, à l’instar de la métaphore des Parques filant la destinée des Hommes, est à la fois naissance et finitude ; porteuse de vie et convoyeuse de destruction.

Sans pression, ni obligation, guidée par le flux des émotions et des sensations, l’œuvre se définit selon un processus inscrit dans la lenteur. Le projet aux contours encore flous prend forme, peu à peu, librement, au gré des impressions ressenties comme de la fluidité des mouvements picturaux.

Jamais l’artiste ne sait à l’avance les chemins que l’œuvre empruntera, ni à quoi elle ressemblera une fois qu’elle aura atteint ce point d’équilibre qui décidera de son aboutissement.

Ainsi naissent les réalisations, lentement, mues par des pensées et des gestes qui confinent à la méditation.

« Le bleu est une couleur chaude puisque c’est du bleu dont on fait or. Parfois et par foi, ce bleu fut d’ailleurs si bleu que l’on eut dit du rouge… » (Pierre Moussaoui)

Nature et nombre d'oeuvres

Peintures sur bois

Église St Léger

Bienvenue en l’église Saint-Léger de Guebwiller. C’est l’une des plus grandes réalisations de l’architecture romane tardive en Alsace bien que reconstruite ensuite au XIVe siècle. Quatre hommes appelés « marmousets », sont accroupis au pied de la tour de croisée (fin du XIIe à fin du XIIIe siècle). Au-dessus du porche d’entrée se trouve le tympan, qui représente le Christ entouré de la Vierge et de Saint-Léger. Suite aux bombardements des deux guerres mondiales, les anciens vitraux sont remplacés par de nouveaux, réalisés par le maître verrier Chapuis.

Nabil Hobeika
« Aller vers celui qui vient »

La sagesse hospitalière : « La Sagesse a bâti sa maison, elle a dressé ses sept colonnes,
elle a abattu ses bêtes, préparé son vin, elle a aussi dressé sa table.
Elle a dépêché ses servantes et proclamé sur les hauteurs de la cité :
« Qui est simple ? Qu’il passe par ici ! »
(Proverbes 9, 1-4)

 

Biographie

Né au Liban, il vit en France – à Rosheim, Bas-Rhin – Après des études en Lettres Modernes à la Sorbonne Paris IV, il s’oriente vers l’enseignement : Université Libanaise et Université Saint-Joseph à Beyrouth. De retour en France en 1986, il est à la fois enseignant et responsable pédagogique dans une école de gestion et de commerce à Strasbourg.

Peintre autodidacte, il peint depuis bientôt 40 ans ponctués d’expositions : Paris, Strasbourg, Fontainebleau, Obernai et Liban. Il partage la peinture avec une autre activité, celle de l’écriture : deux romans et deux recueils de poésie, publiés par souscription ou à compte d’auteur. Il pense que l’écriture et la peinture se complètent. Ne serait-ce qu’en les considérant tout simplement comme une forme spécifique d’expression. Ecrire, lire un livre; peindre, regarder un tableau, créent naturellement des liens de rencontre.

Contact

hobeika_n@yahoo.fr

L'exposition

C’est d’abord l’aspiration à répondre au lieu qui allait accueillir ses tableaux. L’attention anxieuse, quand on souhaite réussir une rencontre, a fait qu’il ne pouvait qu’imaginer des silhouettes dans des postures variées, car une rencontre comme celle-ci est toujours loin d’épuiser ses ressources. A deux, à trois, en groupe …

Aussi la gamme infinie de sentiments… De la joie, de la nostalgie, de la peur, ponctuées de musique, de rêves, de fêtes et de poésie. Pas seulement ! Il restait à engager, il le dit avec beaucoup de modestie, un dialogue avec les vitraux.

Leur lumière exigeante en extension, mais aussi en profondeur, l’a orienté vers un travail de reconnaissance à la couleur, au champ de l’imagination épurée et raisonnable.

Ainsi se compose, par l’alternance de tableaux, l’expression d’un échange entre le lieu, les tableaux et le regard du visiteur.

Une explosion de couleurs l’attend. Du jaune comme le son clair des cloches, du vert profond comme les forêts, de l’orange qui pétille, du rouge qui happe le regard du passant, du bleu intense qui captive.

Une véritable symphonie !

Nature et nombre d'oeuvres

Dessins et peintures

Église St Georges de Haguenau

Bienvenue en l’église Saint-Georges de Haguenau. L’église fut construite au XIIe siècle, puis agrandie à partir de 1371. C’est la nef majestueuse qui surprend d’emblée le visiteur. Le plafond en bois fut remplacé en 1611 par la remarquable voûte réticulée actuelle. Le chœur gothique, contemporain de la cathédrale de Strasbourg, est un modèle d’élégance et de légèreté. Une custode de 1523, véritable joyau de pierre, ciselé en dentelles mérite le détour. Les vitraux lumineux dus à Jacques Le Chevalier sont posés entre 1956 et 1969. Dans le transept sud, des volets peints de 1496. Dans le transept nord, un retable du XVe siècle. Les deux plus grandes cloches sont les plus anciennes en service en Europe (1268).

Frédéric Steinlaender
« L’eau, source de vie »

[…] Jésus lui répondit : « Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui  te dit : Donne-moi à boire !
tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive ».
« Seigneur, lui dit la femme, tu n’as rien pour puiser,
et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive? »
(Jean 4, 10-11)

Biographie

Frédéric Steinlaender, né à Haguenau, artiste peintre depuis plus de 30 ans, propose d’étonnants tableaux dans lesquels la nature aux beautés infinies est son terrain de recherche.

Les coups de pinceau permettent de faire respirer la couleur pour libérer une composition élégante et poétique de la réalité.

Frédéric a exposé ses œuvres dans de nombreuses expositions personnelles et collectives, dans des galeries à travers le monde et de nombreuses récompenses jalonnent son parcours.

Il est également animateur de peinture dans des associations comme l’ALC de Gumbrechtshoffen et à Mertzwiller.

Contact

frederic.steinlaender@hotmail.fr

L'exposition

La représentation du monde faite dans le livre de la Genèse distingue les « eaux d’en haut » qui forment le ciel et les « eaux d’en bas » sur lesquelles reposent la terre, qui constituent les mers et les réserves souterraines d’où jaillissent sources et fontaines.

De nombreux récits montrent l’importance des puits, en particulier dans les lieux quasi désertiques. Il y est aussi question de querelles pour l’usage de l’eau comme par exemple dans l’Exode où Moïse aide sa future épouse à abreuver les troupeaux. Le même Moïse, plus tard fera jaillir l’eau dans le désert, quand le peuple se plaint d’avoir soif (Exode 17, 1-7).

L’eau a un côté maléfique lorsqu’elle recouvre la terre lors du déluge, du passage de la Mer Rouge ou lors des tempêtes. Mais elle sert aussi à laver les aliments, les vêtements, le corps. Elle devient alors l’expression d’une purification intérieure et source de fécondité.

Ainsi, Jésus s’entretient avec la Samaritaine, une étrangère, au bord d’un puits et lui offre même à boire en lui proposant « l’eau vive » ; cette eau est le symbole du don de Dieu qu’est l’Esprit -Saint.  Elle invite à rechercher le vrai bonheur qui ne se trouve qu’en Dieu.

Nature et nombre d'oeuvres

Dessins et peintures

L’église des Jésuites de Molsheim est un édifice religieux catholique sis à Molsheim en Alsace (France).

Bienvenue en L’église des Jésuites de Molsheim. Sa construction fut décidée le 15 novembre 1614 par l’évêque, Léopold d’Autriche, et la première pierre posée en février 1615 en présence de l’archiduc Charles d’Autriche, dans le cadre de la Contre-Réforme.

Consacrée le 26 août 1618 par l’évêque de Bâle, Guillaume Rinck de Baldenstein. L’église, d’inspiration gothique (et renaissance pour les deux chapelles) était au départ affectée au service pastoral et spirituel des élèves du collège des Jésuites attenant, ou, à l’occasion, pour des cérémonies religieuses attirant les dignitaires de la ville.

Après la suppression de la Compagnie de Jésus (1773) l’église devint église paroissiale (1791) sous l’appellation « église Saint-Georges », remplaçant l’ancienne qui fut détruite. Elle est classée au registre des monuments historiques de France depuis 1939.

Horaires d’ouverture

Pour la semaine

  • de 10h00 à 12h00
  • de 15h00 à 17h00

Pour le week-end

  • de 10h00 à 12h00
  • de 14h00 à 18h00

Bienvenue à la Chartreuse de Molsheim.

Cet ancien monastère d’hommes de l’ordre des Chartreux situé au cœur de la ville de Molsheim, fut actif de 1598 à 1792. Les moines, à la fois ermites et en communauté y vivaient dans le silence le plus complet.

Depuis trente ans, des bénévoles restaurent ce patrimoine unique en Alsace. La mairie a racheté le bâtiment en 1981. L’édifice fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 23 décembre 1998.

Elle abrite désormais le musée de la Chartreuse et la Fondation Buggatti.

Horaires d’ouverture

Du 15 juin au 15 septembre

  • En semaine (sauf mardi) 10h-12h et 14h-18h,
  • Week-end et jours fériés de 14h à 17h

Du 16 septembre au 15 octobre

  • Tous les jours (sauf mardi de 14h à 17h)

Église des Jésuites

Ewa Bathelier
« Robe bleue de l’âme »

« Aimez-vous les uns les autres »
(Jean 13, 24)

 

Biographie

Éwa Bathelier, artiste d’origine polonaise, est représentée par de nombreuses galeries étrangères et en France, par la galerie Philippe Decorde à Strasbourg et la jpb-ART Gallery à Saint Tropez. Elle utilise différents supports et techniques pour une grande liberté du geste. Elle est connue surtout pour ses toiles de grand format représentant des robes, des kimonos et des blouses portant l’empreinte du corps absent.

« Grace à Ewa Bathelier, j’ai compris qu’un vêtement aussi pouvait être nu ». Amélie Nothomb. Diplômée de médecine, elle a étudié aussi la philologie romane à l’Université de Varsovie ainsi que la Traduction et relations internationales à l’ITIRI de Strasbourg, tandis que l’immersion artistique était pour elle intime et complexe.

Connue et appréciée dans le monde entier, elle poursuit son chemin avec passion et dévouement.

L'exposition

J’ai commencé cette série de peintures en écoutant la Messe en si mineur de Bach. D’abord les fonds, en mélangeant du blanc et du noir ce qui donnait forcément un gris, un gris transparent et irrégulier sur lequel j’ai posé des esquisses de robes – toges – linceuls, vides des corps. J’ai continué, accompagnée des Suites pour violoncelle, la main légère,  poursuivant vers la verticalité des formes dans un saccadé répétitif. La blancheur des contours évoquant des statuaires mystiques perdait par moments de sa force dans le lavis ou le délavé.

Puis portée par les Partitas, je me suis lancée dans de vifs tracés de pastel qui apportaient à la composition un aspect de non fini, de volatil… Avec les Toccatas j’ai ajouté de l’or pour la préciosité, la lumière, le sacré. Ainsi est née la suite de douze toiles libres.

Apôtres, moines, hommes, femmes ?… J’en laisse l’interprétation à ceux qui entreront dans l’Église des Jésuites pendant l’été 2023.

Nature et nombre d'oeuvres

Peintures

Contact

ewabathelierpro@gmail.com

Chartreuse – Cloître Nord

Christophe Mirande
« Double rencontre »

« Qu’en tout temps tes vêtements soient blancs,
et que l’huile ne manque point sur ta tête. »
(Ecclésiaste 9, 8)

 

Biographie

Christophe Mirande vit et travaille à Paris depuis une quinzaine d’années. Après une première vie dans le monde des lettres, il décide de se consacrer pleinement à son travail de plasticien en 2004. Profondément marquées par la littérature, ses œuvres portent en elles les traces de ses auteurs fétiches : H. Hesse, Y. Kawabata, ou encore, H. Murakami.

De multiples voyages à l’étranger, à Madagascar notamment, seront pour lui essentiels dans son rapport à la matière. Très tôt, il participe à de nombreux salons et expositions en France et à l’international. L’émail sur métal est essentiel à ses créations ; il en est la lumière, le souffle, la vie.

Venant souligner l’incandescence de l’émail, le zinc, l’ardoise ou le bitume se mêlent aux œuvres les plus récentes. Ces matières puissantes, oxydées parfois, souvent marquées par le temps, apportent une profondeur supplémentaire à la lumière de l’émail.

Le cœur de son travail tourne autour du feu et ses ambivalences ; le feu qui réchauffe et le feu qui brûle. Le feu comme symbole et recherche de pureté, de perfection et d’idéal, dans un monde géométrique, rationnel, et humain.

L'exposition

Il y eu la découverte d’une photographie au dos de laquelle on pouvait lire : « Jean Baly, 65281, Stalag IIC – 1 – 210 ». De ce grand père discret, presque effacé, Christophe Mirande venait alors d’entrevoir une autre réalité que celle forgée par sa famille durant ses jeunes années.

On lui avait dit qu’il était parti travailler en Allemagne pendant 5 ans, entre 1939 et 1945, parce qu’il était vosgien…

Et puis aujourd’hui ce mot, glaçant : Stalag. Un camp de concentration pour prisonnier de guerre. Alors le temps des questions est venu.

Une en particulier, émergente parmi les autres.

Quelle relation pouvait-on faire entre ce grand père déporté, et le fait qu’un de ses fils se soit consacré à Dieu…  Dominique Baly, fils de Jean. Frère Misaël Marie, chartreux à la Grande Chartreuse.

A travers cette exposition, l’artiste parle de cette double rencontre tardive avec un grand père déporté… et un oncle devenu chartreux.

Nature et nombre d'oeuvres

Peintures émaillées sur métal

Contact

christophemirande.paris@gmail.com

Site Internet

église Sainte Marie Mulhouse

« Sainte-Marie – Église Centre Ville est un lieu ecclésial qui a reçu de l’évêque la mission d’être un signe au cœur de la ville en faisant exister l’accueil, la prière, des propositions de formation et d’initiation chrétienne, des démarches œcuméniques et interreligieuses. Elle n’a de raison d’être que si elle est considérée comme un service pour la population du pays et de l’Église de la zone pastorale. »

Jean-Luc Schické
« La boussole de la condition humaine »

« Alors ils se virent tous deux tels qu’ils étaient,
ils se rendirent compte qu’ils étaient nus ».
(Genèse 3, 7)

« Bienheureux ceux qui savent rire d’eux-mêmes,
ils n’ont pas fini de s’amuser. »
(Joseph Folliet)

Biographie

Jean-Luc Schické exerce son métier de sculpteur et de dessinateur à Colmar. Il se forme à l’école Duperré à Paris. Il est l’auteur de nombreuses œuvres : peintures, sculptures et dessins dans le domaine privé ou public. Des expositions personnelles et collectives jalonnent son parcours d’artiste en France et en Europe depuis 1977.

Ses œuvres sont présentes dans de nombreux musées en Alsace (Pfaffenhoffen : acquisition d’un buste en grès rose, Thann : œuvre sur le thème des sorcières, Musée du textile de Haute-Alsace à Husseren-Wesserling (installation de 17 personnages en béton sanofi-pasteur msd (Allemagne) : évocation de Louis Pasteur, béton et bois enduit) et en Allemagne dans la collection Hurrle de Durbach.

Contact

jean-luc@schike.fr

L'exposition

La boussole de la condition humaine ne connait aucun repère. Sa rose des vents désigne les étranges cardinaux que sont la peine, la joie, le désarroi et l’espoir. Elle fait de ses inspirations sa girouette.

Jean-Luc Schické emmène le visiteur dans des voyages intérieurs et poétiques qui lui sont propres. Ses dessins nous embarquent avec peu de choses : une cocotte en papier, une valise, mais ces deux éléments récurrents parlent d’un ailleurs proche ou lointain.

La cocotte en papier évoque l’enfant intérieur qui est toujours prêt à découvrir ou à s’émerveiller.

La valise, elle, peut se faire lourde, écrasante et décisive mais a toujours à voir avec la vie de chacun d’entre nous. Elle représente aussi cette échappatoire indispensable et nous confronte souvent à l’absurde et à l’injustice en partant de notre réalité humaine avec une grande sensibilité.

Ses sculptures naissent de l’argile, avant de prendre corps (moulage oblige) dans une matière aussi noire que l’humour. Il a le sens du raccourci et fait mouche à chaque fois. Il sait comment nous attraper dans ses filets pour ne plus nous lâcher.

C’est la garantie de belles réjouissances pour qui sait prendre le temps d’observer et d’admirer ses œuvres.

Nature et nombre d'oeuvres

Sculptures et dessins

Église St-Jean-Baptiste / Collégiale St-Florent

Bienvenue en l’église St-Jean-Baptiste / Collégiale St-Florent de Niederhaslach. La collégiale Saint-Jean-Baptiste est l’un des bâtiments sacrés les plus représentatifs de l’architecture gothique du Bas-Rhin en dehors de Strasbourg. Haut lieu de pèlerinage depuis 810, elle abrite les reliques de Saint Florent, 7ème évêque de Strasbourg. Classée monument historique, l’église fut construite de 1274 à 1385 à l’emplacement d’une autre. Le chapitre des chanoines, créé au XIIe siècle, en remplacement de l’abbaye Bénédictine d’origine, est resté en place jusqu’à la révolution. Le village est parsemé de maisons canoniales. Célèbre aussi pour ses vitraux (XIIIe-XIVe), l’abside s’illumine au soleil levant à la Saint-Jean-Baptiste (24 juin).

Gérard Brand
« La rencontre entre mosaïque et vitrail »

« Le Royaume de Dieu est au milieu de vous »
(Luc 17, 21)

 

Biographie

Gérard Brand vit à Obernai. Ses créations actuelles s’inscrivent dans la continuité de son parcours de recherches, initié dès ses premières expositions en 1958. L’artiste a développé une succession de périodes parmi lesquelles on peut citer Paroles d’objets où le moindre objet acquiert un statut sacré. Le fil rouge de cette œuvre foisonnante est la recherche de la légèreté, de la transparence et de la lumière.

Dans ce « Voyage vers la transparence », Gérard Brand a libéré la mosaïque de son support et construit des sculptures uniquement composées de tesselles assemblées les unes aux autres. Son travail sur la lumière l’a aussi amené à la frontière du vitrail et de la mosaïque.

Dans ses sculptures, sculptures-mosaïques et sculptures-vitraux, Gérard Brand a découvert comment capter la lumière, engendrant la vie et le mouvement et provoquant l’émotion du spectateur. Il ne fait partie d’aucun courant, d’aucune école et poursuit son chemin personnel dans la sincérité et la singularité de ses choix esthétiques.

Il organise la Biennale de la mosaïque à Obernai depuis dix ans déjà.

Contact

gerardbrand@orange.fr

L'exposition

Gérard Brand est un artiste à la fois sensible, authentique, méticuleux et créatif. Toujours en mouvement, à la recherche d’une nouvelle approche ou expression, il propose à la collégiale de Niederhaslach, riche de magnifiques vitraux, des œuvres qui allient vitrail ancien et mosaïque avec la technique de la dalle de verre.

Il mixe les techniques et s’affranchit des codes. Il joue sur la transparence autant qu’il le peut. Il récupère le vitrail ancien, le sauve et le magnifie comme la mosaïque qu’il libère de l’emprise traditionnelle du mur, avec smalts et émaux.

Le résultat est pour le moins étonnant entre ombres et lumières. Ses créations de la figuration à l’abstraction emmènent le visiteur dans un monde coloré, spirituel et lumineux d’où on a parfois du mal à s’extraire pour revenir à la réalité. Tout y est grâce…

Nature et nombre d'oeuvres

Sculptures, mosaïques et vitraux

Église Sts Pierre et Paul

Bienvenue en l’église Saints-Pierre-et-Paul d’Ottmarsheim, située non loin de Mulhouse et des frontières allemande et suisse. Édifiée au XIème siècle par Rodolphe d’Altenbourg, un des fondateurs de la maison de Habsbourg, et dédiée aux apôtres du Christ Saint Pierre et Saint Paul, elle est célèbre en Alsace et dans le Rhin Supérieur pour son architecture remarquable. Rare église à plan centré octogonal de style paléochrétien, byzantin, préroman, carolingien, et ottonien, elle s’est inspirée de la chapelle palatine d’Aix-la-Chapelle de l’empereur carolingien Charlemagne et de l’église du Saint-Sépulcre de Jérusalem (le tombeau du Christ). L’église est classée aux monuments historiques depuis le 1er octobre 1841.

Paul Beranger
« Sans commencement, sans fin »

« Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ;
et sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi. »
(Isaïe 9, 1)

 

Biographie

Né à Paris, il suit des études d’architecture à Paris Tolbiac à partir de 1988. Il a une pratique artistique dès 1981. Il a fait de nombreuses expositions individuelles et collectives à Paris, Lyon, Beyrouth, Bamako, Saint-Louis, Mulhouse… Ses œuvres se trouvent dans des collections privées et publiques en France, Belgique, Hollande, Luxembourg, Suisse, Angleterre (Eglise Saint-Paul Winchester)…

Il est représenté en permanence à la galerie Emmanuel Estève, 26 rue Saint Jean 69005 Lyon. Son atelier est au Séchoir – 25 rue Josué Hoffer 68200 Mulhouse.

« Patiemment, Paul fait du papier de soi, il dispense discrètement sa lumière en silence, délicatement nous invite à regarder au-dedans, accepter la fragilité, ne pas avoir peur de s’effacer, accéder à la vraie douceur qui est la seule force, effleurer un instant l’impossible sérénité. La lumière ne vient pas sur les choses et les êtres mais les illuminent. Sa peinture vous fera du bien, vous remplira de sérénité, si vous lui laissez le temps de venir à vous, vous respirerez mieux. » Emmanuel Estève

Contact

pacoberanger@gmail.com

Site Internet

L'exposition

« Dès les premières œuvres que Paul nous présente, c’est bien la lumière qui nous interroge. Celle de l’espace de « la toile » faite de transparence, comme ces vitraux qui dans leur découpe réunissent des scènes intemporelles et spirituelles.

Cette spiritualité, Paul Béranger la revendique clairement dans la forme de ces supports en papier ou en bois qui sont proches du retable accompagné de sa prédelle. Ce choix d’une simplicité même que l’on pourrait nommer «art pauvre » contraste avec la complexité de la technique du papier que Paul utilise pour construire son œuvre.

Elle s’exprime aussi dans l’organisation des formes lumineuses des œuvres. Ainsi, il crée des espaces de couleurs qui nous promènent le regard du sombre vers la clarté.

Ce sont parfois comme des architectures de couleurs et de lumières qui se superposent, ou tout simplement une lueur intérieure qu’il souhaite partager avec nous.

Héritier de la peinture Italienne du Caravage ou française comme celle de Georges de la Tour, il passe de l’ombre à la lumière – « sol y sombra » – en ne gardant que l’essentiel, faisant abstraction de l’anecdotique et nous confrontant ainsi à nous-mêmes. » (Pierre-Jean Sugier, directeur de la Fondation Fernet-Branca)

L'exposition

Dessins et peintures

Église St Grégoire le Grand

Bienvenue en l’église Saint-Grégoire-le-Grand de Ribeauvillé. Construite à partir de 1282, l’église gothique est constituée d’une seule nef. Dédiée dès 1359 à Saint-Grégoire le Grand, achevée en 1473, elle est profondément transformée en 1876. Entre autres trésors, l’église conserve une belle Vierge à l’Enfant sur le tympan en arc brisé. Des statues en grès des Vosges, du Christ et de ses disciples au Mont des Oliviers forment un ensemble remarquable. Le tout est complété par un beau Christ au tombeau datant du XVe siècle. La famille des Ribeauvillé protectrice des ménétriers se faisait inhumer dans cette église.

Marie-Lou Jung
« Avec dans le cœur le désir de trouver une rencontre venue d’ailleurs »

 « Prépare-toi à rencontrer ton Dieu. »
(Amos 4,12)

 

Martine Sechoy-Wolff
« Trouver l’étincelle divine qui gît en chaque Création »

 

« Donne à qui te demande et ne te détourne pas
de qui veut emprunter de toi. »
(Matthieu 5, 7 : « Sermon sur la montagne »)

 

Biographie

Scientifique de formation, Marilou Jung peint depuis l’enfance. Elle a suivi différentes formations artistiques aux Arts Décoratifs de Strasbourg, de même qu’avec quelques grands maîtres en France et à l’étranger. Elle veut témoigner de son attachement à la vie paysanne d’autrefois dans laquelle elle a trouvé des trésors insoupçonnés : draps et nappes en lin d’un autre âge, sacs de jute à blé, sacs de patates. C’est donc à ces matériaux de récupération qu’elle offre une seconde vie pour en faire des toiles apprêtées selon les techniques anciennes.

D’autres trouvailles, toujours glanées en milieu rural, lui ont permis de s’orienter vers la sculpture.

En peinture, elle privilégie ainsi la rencontre avec la texture ; parfois un matériau inspirant plus récent se présente et souvent une finition avec des collages d’objets insolites lui paraît nécessaire. Il lui faut vivre la peinture comme une expérience unique et singulière, une improvisation, une sorte de hasard maîtrisé, et toujours avec une palette réduite mais très colorée.

L'exposition

En peinture, ma première rencontre se fait avec la texture de la toile, chaque matériau est unique, et va aider l’œuvre à se mettre en place. Les couleurs aussi sont destinées à se rencontrer sur la toile, elles sont le point focal de mes œuvres, dépassant les considérations de sujet ou de composition.

Ma signature chromatique célèbre fièrement les oranges et les bleus, jouant le chaud-froid par excellence. Mais parfois ce sont des rouges flamboyants répondant à des noirs profonds qui s’imposent, les blancs et ors se présentant de temps en temps.

Pour cette exposition dans l’église de Ribeauvillé, partagée avec bonheur avec Martine Sechoy, le rouge, couleur dense, vive et dynamique, symbolisant la Pentecôte dans l’Art Chrétien, s’est souvent invité. Je vais jongler entre abstraction (mon expression de prédilection) et une forme de figuration, chaque œuvre souhaitant symboliser la rencontre dans son sens le plus noble. « On a tous dans le cœur le désir de trouver une rencontre venue d’ailleurs. » (Claude Nougaro)

Nature et nombre d'oeuvres

10 peintures sur toiles, dont des diptyques
et 2 toiles libres. Techniques mixtes

Contact

marie.jung.mlj@gmail.com

Biographie

Après six années d’étude à l’Ecole des arts décoratifs de Strasbourg, elle a pris le chemin de découverte d’artiste peintre. Son travail de création exprime une façon de s’ouvrir aux autres, de communiquer en partageant ses recherches artistiques. La peinture permet de renouveler l’Elan vital et alimente le flux du Vivant.

Elle a eu la joie de partager et de transmettre son expérience grâce à l’animation d’ateliers auprès d’enfants et d’adultes : l’énergie de la Création est source de Joie !

Elle a participé à de nombreuses expositions en France, à l’étranger, aux Etats Unis, au Mexique…elle a été représentée pendant 10 ans à ART BASEL par une galerie suisse. …

Attirée par les écritures des civilisations anciennes, elle invente des jeux calligraphiques qui s’apparentent parfois à des écrits ethniques. La rencontre avec l’Humain, dans son identité, sa diversité, unique par son esprit et par son âme sont les thèmes qui lui sont chers et qui guident ses recherches picturales par le moyen de la couleur lumineuse et intense.

L'exposition

La rencontre peut être amicale, amoureuse, textuelle, spirituelle…

Elle est essentielle sur notre chemin de Vie ; lorsqu’elle est divine, elle est source de transformation et de guérison. L’artiste présente ici plusieurs peintures aux teintes lumineuses.

Le bleu, à la fois profond et immatériel symbolise le ciel, l’infini ; il est la couleur de la Vierge, reine des Cieux et évoque la foi, la compassion et les eaux baptismales.

Le jaune, couleur solaire, symbolise une des énergies de la Vie, le chemin vers la Lumière que chacun aspire à trouver au profond de son âme, le renouveau.

 … « Et puis il y a ceux que l’on croise que l’on connaît à peine, qui vous disent un mot, une phrase, vous accordent une minute, une heure et changent le cours de notre Vie.  » (Victor Hugo)

Nature et nombre d'oeuvres

12 œuvres, Acryliques sur toile sans châssis

Contact

martinesechoywolff@gmail.com

Site Internet

Église Sts Pierre et Paul

Bienvenue en l’église Saints-Pierre-et-Paul, joyau de l’art roman en Alsace. Dans ce sanctuaire du XIIe siècle, comment ne pas admirer les proportions harmonieuses, la richesse de son décor sans surcharge (un chapiteau aux 21 têtes sculptées), le subtil décor de bandes lombardes sur la façade, les sculptures(acrotères) sur la toiture ? Point de repère de la maturité de l’art roman en Alsace, l’église a su allier les traditions architecturales de la vallée du Rhin et des éléments d’influence extérieure, venus d’Italie, de Lorraine et de Bourgogne.

Eliane Karakaya
« Chemin vers soi »

« Jacob resta seul. Or, quelqu’un lutta avec lui
jusqu’au lever de l’aurore. »
(Genèse 32, 24)

 

Biographie

Eliane Karakaya Ruckenbrod grandit à Riquewihr à l’orée de la forêt. L’instinct du sauvage y grouille, mystérieux et impérieux. Et lorsqu’à l’atelier elle observe son père, ébéniste, dessiner d’un geste sûr un escalier balancé, elle y voit l’éloquence de la spirale des jeunes fougères printanières. La ligne apparaît alors, vive, expressive, comme infatigable tisseuse d’émotions.

Portée par cette enfance, elle entame des études à l’Ecole des Beaux-Arts, Le Quai de Mulhouse, puis poursuit un cycle d’architecte d’intérieur aux Arts Décoratifs de Strasbourg. Parallèlement elle finalise une licence d’Arts plastiques à l’Université des Sciences humaines. Ce parcours la mène tout naturellement à enseigner la peinture et le dessin du corps humain pendant de nombreuses années au Centre culturel – l’Escale.

Elle intervient également dans le milieu du handicap mental, tout en menant une carrière d’artiste. Elle expose régulièrement dans le Grand-Est, en Allemagne, en Suisse et en Turquie, et est également présente dans des collections privées et muséales.

L’artiste réside à Strasbourg Robertsau. La forêt, du même nom, toute proche, nourrit son travail. Les lianes y sont très présentes, leurs entrelacs inspirent les peintures d’Eliane. De la ligne, elle en a fait sa parole, cette ligne qui saisit la trace qui court, trébuche, s’entrecoupe, rebondit, s’assouplit, et toujours sans répit dessine la vie.

Contact

elianekarakaya@gmail.com

Site Internet

L'exposition

Dans cette exposition, Eliane Karakaya interroge le thème de cette lutte. Au travers des entrelacs des lianes si présentes dans les forêts rhénanes qu’elle parcourt inlassablement, elle nous apporte sa lecture métaphorique de la condition humaine.

Car qu’est-ce que cette lutte, sinon un combat intérieur envers soi-même ? Un chemin bien rude, un combat que chaque être humain doit traverser pour se retrouver dans la profondeur de sa vérité et de sa liberté.

Le style pictural des œuvres se veut expressif et fort, comme la poursuite d’un cheminement évolutif, où rythmes et forces envahissent l’espace de la toile, tracent la vie et portent vers un chemin de lumière.

Une « méditation » de Sœur Véronique Margron accompagnera une œuvre sur papier présentée sur le mur d’expression. Pèlerins et visiteurs seront invités à détacher une partie de l’œuvre pour y écrire un mot, une intention. Ainsi au fil des mots l’œuvre se transformera et comme Jacob renaîtra, différente, mais riche de sa métamorphose.

Nature et nombre d'oeuvres

quinzaine d’œuvres, peintures sur toile et dessins sur papier

Église St Georges

A l’emplacement de l’église se trouvait au 8e siècle une chapelle baptismale carolingienne faisant partie d’un ensemble impérial construit par Charlemagne. Ce dernier vint d’ailleurs s’y recueillir au moment de Noël en l’an 775.

Pas moins de trois siècles furent nécessaires à l’édification de l’église Saint-Georges sous l’impulsion de la bourgeoisie locale désireuse de s’affirmer face au pouvoir religieux représenté par le prieuré Sainte-Foy. Le chantier de l’église commença dans les années 1220 pour se terminer peu avant 1500. A cette période, le chœur d’origine est remplacé par un sanctuaire beaucoup plus vaste orné de nombreuses verrières, dont 55 panneaux sont encore d’origine. Les vitraux du chœur, en partie du 15e siècle, sont sans conteste le trésor de cette église.

Du haut de ses 60 mètres de hauteur, l’église Saint-Georges est l’un des édifices religieux les plus hauts d’Alsace (142 m).

MADANI
« Rencontre(s) »

« Quand je parlerais les langues des hommes et des anges,
si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne,
ou une cymbale qui retentit.
»
(1 Corinthiens 13, 1)

 

Biographie

Diplômé de l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, MADANI rapporte de ses voyages la mémoire des terres lointaines, des graphismes et des alphabets mystérieux.

Dans ses peintures, le plaisir est visuel et tactile. Ses impressions, ses atmosphères, ses couleurs se déclinent en ocre jaune et rouge, en bleu et autres teintes chaleureuses. Il peint la nature et ses rêves avec sensibilité. La matière sur ses toiles est gravée, peinte, frottée, mouvante. On y découvre des morceaux de bois, de coquillages, des grains de sable…

Chacune de ses toiles est un livre. Un espace. Une rencontre. Un chant où les mots sont en filigrane. Mémoire des sites traversés. Sa peinture est faite de signes, de matières, d’incrustations où se tissent des histoires, des légendes.

Son travail se veut une ouverture peuplée d’étoiles, de comètes, de lunes. Ses couleurs sont douces et fortes. Dans ses peintures, il y a la lumière et des écritures anciennes qui racontent l’histoire de l’homme…des hommes.

Contact

rmadani@neuf.fr

Site Internet

L'exposition

Les couleurs présentes dans mon travail sont un hymne à la vie, semblable à des cantiques qui chantent ma joie de vivre et mon art. Mon travail artistique est une rencontre. Un dialogue. Le questionnement est la source de mes recherches artistiques.

Une interrogation permanente pour avoir du spirituel dans mes gestes artistiques. Je cherche la profondeur des émotions au bout de mon pinceau.

« Je me déleste de l’habitude et du quotidien pour des moments de légèreté pour voyager dans l’univers de l’art. » Je suis un homme (un artiste) debout qui réécrit le monde avec un alphabet personnel. Je peins la nature avec mes rêves.

Ma force. Mon engagement en Art est un dialogue avec l’Autre.

Nature et nombre d'oeuvres

Peintures

Église St Jean-Baptiste

Bienvenue en l’église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne. Fondée au XIIe siècle, l’église Saint-Jean-Baptiste est un modèle de l’art roman, évoquant tout ensemble la solidité, la légèreté et l’aspiration vers les réalités d’en-haut. Celui qui prend le temps d’en faire le tour en la contemplant de l’extérieur sera saisi par la lumière jouant ses nuances sur le grès et dégageant une indéniable impression d’apaisement. De plan basilical sans transept, l’église présente une nef constituée de quatre travées principales couvertes par des voûtes d’ogives. Les vitraux contemporains sont une invitation au silence de la prière.

Anne-Marie Reeb
« Au bout de ma nuit »

 « Dieu appela la lumière jour et il appela les ténèbres nuit.
Ainsi il y eut un soir et il y eut un matin. »
(Genèse 1, 5)

Biographie

Anne-Marie Reeb vit et travaille en Alsace et elle est membre des Artistes Indépendants d’Alsace et sociétaire de la Fondation Taylor. Elle a obtenu de très nombreuses récompenses et expose en France et à l’étranger.

Dernières expositions : Chambéry, Dijon, Evian, Paris, Rome, Strasbourg, Lyon, Vittel.

Dès l’enfance, la forêt a exercé une sorte de fascination sur son imaginaire. Plus tard, lorsqu’elle a commencé à la peindre, elle était un lieu rassurant, silencieux et grandiose.

Aujourd’hui, elle est devenue l’inépuisable sujet de ses tableaux. Elle travaille par réminiscence. Elle écoute ce que lui évoque le paysage, se remémore une forme, une émotion, une nuance et repart en balade dans son atelier, avec en perspective le bonheur de créer, le plaisir d’inventer une forêt rien que pour elle et la liberté d’utiliser les teintes qu’elle préfère, quitte à surprendre par son choix.

Contact

areeb@laposte.net

Site Internet

L'exposition

Anne-Marie écoute ce que lui évoque le paysage, se remémore une forme, une émotion, une nuance et repart en balade dans son atelier, avec en perspective le bonheur de créer, le plaisir d’inventer une forêt rien que pour elle et la liberté d’utiliser les teintes qu’elle préfère, quitte à surprendre par son choix.

Car un arbre au feuillage vert n’est qu’un arbre, alors que les émotions, ses émotions se déclinent en bleu, sérénité et paix, en jaune, gaité, lumière et joie, en rouge, exubérance ou colère ; et que dire des couleurs terre ocres, Sienne ou ombres naturelles ou brûlées, palettes généreuses, qui sont pour elle, couleur, douceur, apaisement, s’il en faut.

« Chaque matin, le jour revit. Si le monde n’est fait que de matins, si tout le bonheur du monde est dans les matinées, c’est qu’il y a dans le commencement, une promesse d’on ne sait quoi et peut- être de presque tout.

Si en dépit de tant de larmes, le monde est une bénédiction, c’est qu’il recommence à chaque instant. La vie n’est qu’une suite de commencements, indéfinis dans le temps. »

Jean d’Ormesson Presque rien sur presque tout

Nature et nombre d'oeuvres

Peintures

église Saint-Arbogast

Les origines de l’abbaye remontent à la seconde moitié du 6e siècle, lorsque saint Arbogast était évêque de Strasbourg, mais l’église actuelle date essentiellement à la 1ère moitié du 11e siècle (premier art roman alsacien). L’édifice s’élève sur un plan basilical à trois nefs plafonnées se terminant par un transept et des absides voûtées en cul-de-four. À l’intérieur les grandes arcades reposent sur des supports alternés : colonnes à chapiteaux cubiques et piliers en maçonnerie à simple imposte. On remarquera la qualité de l’appareil en petits moellons alternant grès rouge et gris (extérieur de la nef et chevet de l’absidiole nord) ainsi que la taille décorative des parements (piliers intérieurs de la nef).

Eric Ball
« Entre ciel et terre »

« Dans ses branches nichaient tous les oiseaux du ciel,
sous ses rameaux mettaient bas toutes les bêtes sauvages,
à son ombre s’asseyaient un grand nombre de gens. »
(Ézéchiel 31, 6)

Biographie

Eric Ball, graveur dessinateur, vit et travaille à Barr, en Alsace. Il suit des études à l’École des Arts Décoratifs de Strasbourg, à l’Institut supérieur de peinture décorative à Paris, puis une formation de graveur au Centre d’Art graphique de la Métairie Bruyère à Parly.

Il participe à de nombreuses expositions collectives en France, en Allemagne et au Luxembourg. Concepteur du Corso Fleuri de Sélestat depuis 2002, il réalise également plusieurs  fresques et décors muraux.

 Inspiré par le paysage, la forêt, l’urbanisme, il utilise principalement le dessin et la gravure comme modes d’expression. Travaillant sur le motif et dans l’atelier, il ne retient du paysage au final que des bribes, des motifs, lignes ou rythmes, pour entreprendre une reconstruction du motif.

Contact

eric.ball@sfr.fr

L'exposition

Les gravures et dessins présentés nous emmènent dans des paysages imaginaires, suggestifs, structurés, où les thèmes bibliques côtoient des architectures végétales.

L’arbre échafaude et structure les scènes… Nativité, Annonciation ou encore Pietà se meuvent dans un univers fantastique, irréel et mystérieux.

Un kaléidoscope monochrome et graphique où les histoires bibliques sont racontées par la ligne et le trait.

Nature et nombre d'oeuvres

Une douzaine de gravures et dessins

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