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La Paroisse Saint-Michel de Schweighouse



La paroisse Saint Michel de Schweighouse comprends l’Eglise Saint Michel et la Chapelle Saint-Gangolph (voir ci dessous)

Le Conseil de fabrique est constitué des membres suivants :

  • Mme ENDERLIN Christiane : Présidente
  • Mme FISCHER Marie-Hélène : Trésorière
  •  : Secrétaire
  • M CREMINGER Félix : Membre
  • M ENDERLIN Jean : Membre

L’association « les amis de Saint Gangolph » est chargée de collecter des fonds pour que le conseil de fabrique puisse entreprendre des travaux de rénovations, réparations, d’améliorations et de mise en valeur de la Chapelle (voir ci-dessous). l’association est également chargée de faire vivre le lieu, de la faire connaître, de l’animer.

A cette occasion elle organise notamment la fête de St Gangolph, chaque deuxième dimanche du mois de mai.

 

L’église Saint-Michel

l’Eglise Saint Michel de Schweighouse, rénovée en 2015

L’église St Michel de Schweighouse a été construite en 1884 à l’instigation du curé ERBLAND de Lautenbach. Avant cette date les fidèles de Schweighouse se rendaient à la collégiale de Lautenbach. Le prêtre disposait de 10000 Marks, résultat de la vente d’un terrain légué à cet effet par Mme Anastasie SCHAFFHAUSER née GERRER. Le terrain sur lequel l’église sera construite a été offert par Louis SCHAFFHAUSER et Emile GREMMINGER. Tous les hommes de Schweighouse se sont réunis pour creuser les fondations en fonction du terrain, l’église n’est donc pas orientée Est-Ouest comme le veut la tradition. La nef et le chœur furent élevés sous la conduite de maçons locaux (Antoine STOLTZ, Auguste STILL, Max HAAG et M. BUTSCHA) d’après les plans de M. Aimé SCHLUND directeur de Marin-Astruc. Il s’agit d’une nef à un vaisseau et d’un chœur à un vaisseau plus étroit, terminé par une abside à trois pans, encadré par deux sacristies. 

En 1887 on construisit le clocher : une tour-porche centrale hors oeuvre, d’après les plans d’un architecte mulhousien et on le dota d’un carillon de 3 cloches, deux offertes par de généreux mécènes et la 3ème provenant du clocheton de l’école. Après la construction du presbytère en 1899, l’évêque de Strasbourg Mgr FRITZEN put créer officiellement la paroisse de Schweighouse le 3 mai 1903. Le premier curé résidant fut l’ancien vicaire de Lautenbach : Albert ARM-BRUSTER. La paroisse comptait alors 721 catholiques et 86 protestants.

 


 

Le mobilier de l’église date de la fin du 19è siècle (le maître-autel par l’Ent. BRUTSCHI de Ribeauvillé en 1907). On en retiendra surtout les trois tableaux offerts par leur créateur le peintre Alexandre BIDA (1831-1895), élève d’Eugène DELACROIX, un des meilleurs dessinateurs orientalistes de son époque. Il avait épousé une demoiselle ASTRUC et résidait dans la maison de maître des Marin-Astruc à quelques centaines de mètres de l’église.

*Le tableau de l’autel latéral nord : représente la Sainte Famille. Il est daté de 1889 et représente St Joseph charpentier, Jésus lisant et la Vierge filant.

*Le tableau de l’autel latéral sud : représente la Vierge tenant Jésus par la main. Il est également daté de Buhl en 1889. D’après un témoignage noté par le curé ZIEGLER, le modèle de la Vierge serait Mme BIDA elle même.

*Le 3ème tableau représente la décollation de St Jean Baptiste. Il est daté de 1887. Là le peintre aurait choisi ses modèles dans la population locale : pour le bourreau il s’agirait de Jean-Baptiste HUEBER, tandis que pour Herodiade, il s’agirait de Marie FISCHER. Cette huile sur toile reprend la composition d’une gravure de Bida qui illustrait déjà le livre « Christ in Art » de l’américain E. Eggleston en 1874.

 

 

 

 

Les vitres et vitraux ainsi que la sacristie ont été détruits par des tirs d’artillerie en février 1916, les nouveaux vitraux sont des dons de particuliers postérieurs à cette date.

 

Le grand orgue de la tribune a été posé par Martin et Joseph RINCKENBACH d’Ammerschwihr en 1907. Il est complètement muet depuis 1978, date à laquelle est posé l’orgue de choeur par Gaston KERN de Bouxwiller, qui réutilise une partie de ses tuyaux.

 

Les cloches de Schweighouse.

Réquisitionnées une première fois le 8 mai 1917 comme celles de Lautenbach, les suivantes de 1923 le furent à nouveau le 6 mars 1944. Seule rescapée : la cloche St Gangolphe en Do dièse de 203 kg, fondue par Georges Farnier. En 1950, la commune fit l’acquisition de 2 cloches, harmonisées avec la cloche rescapée par la maison Paccard d’Annecy « avec une légère nuance élevée d’1/16e de ton ». Elles furent bénies le 22 octobre 1950 sous l’administration de M. Jean-Baptiste Schaffhauser Maire et de M. René Ziegler curé. La première en La de 418 kg est dédiée à St Michel et porte la dédicace suivante « Sancte Michael archangele defende nos in praelio »(1), la seconde en Si de 296 kg est dédiée à la Vierge Immaculée et porte gravé « Immaculata, sub praesidium confugimus » (2). Michel Wagner, Décembre 2008.

 

1 « St Michel archange, défends-nous dans le combat » – 2 « Immaculée, nous nous réfugions sous ta protection »

Sources : Archives Municipales et Registre des séances du Conseil de Fabrique de Schweighouse.

La chapelle Saint-Gangolph

 

 

 

 

 

 

 

Selon la légende, Gangolph était un noble chevalier sous l’ère de Pépin le Jeune au 8ème siècle. Au retour d’une campagne guerrière il aurait découvert l´adultère de son épouse avec un prêtre.

Saint Gangolph décida alors de soumettre sa femme au jugement de Dieu. Aussi, Elle dût plonger sa main dans la fontaine, qui, devait ressortir intact, pour prouver son innocence et donc sa fidélité.

Mais, le bras de la femme ressorti brûlé ! La justice divine rendit par la même son verdict ! la culpabilité de l’épouse fut indéniable !

Inconsolable, Gangolph aurait ensuite quitté les lieux pour se retirer dans un monastère. Mais il fut tué d’un coup d’épée par l’amant de la femme qui avait juré vengeance !

Il fut canonisé dès la fin du 9ème siècle car de nombreux miracles se produisirent sur sa tombe.

Sa fête est célébrée le deuxième dimanche de mai avec une cérémonie religieuse.

A l’issue de la messe, le pèlerin peut se restaurer sur place et profiter de la kermesse et acquérir, pourquoi pas, au stand des coucous, un petit sifflet en terre cuite imitant le chant de cet oiseau que l’on associe à cette fête.

Car comme chacun le sait, le coucou s’installe dans le nid des autres durant leur absence…

 

 

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