La paroisse Saint-Michel de Lautenbach
La Collégiale
La fondation de lautenbach Remonte au huitième siècle lorsque les moines irlandais venu de l’abbaye de Honau Vinrent s’établir en ce site riant du florival.
À la suite des prises de position du moine – philosophe Manegold de Lautenbach, farouche défenseur du pape dans la querelle des investitures, les troupes impériales vinrent détruire le couvent et son église primitive vers 1080.
Un chapitre de chanoines Augustin succéda au couvent bénédiction. celui-ci fit construire au début du 12ème siècle l’église collégiale qui, avec les maisons canoniales qui l’entoure, témoigne du rayonnement de « l’insigne chapitre collégiale saint Michel et saint Gangolph, seigneur du val de Lautenbah » disparu lors de la révolution.
la collégiale de Lautenbach est une église romane d’architecture authonienne. son plan est celui d’une basilique à trois nefs charpentées avec un transept a croisée régulière et bras débordants avec un vaste chœur carré et à massif occidental (Westwerk) qui abrite le porche.
Le porche (narthex)
Le Porche ou narthex est la partie la plus intéressante de l’église romane. c’est un joyau de l’art roman du 12ème siècle qui tire sa réputation de la forme élaborée et de ses proportions harmonieuses de l’ensemble. les frises de l’imposte illustrent à gauche le péché de l’adultère, à droite l’homme en au passion. A l’angle sud-ouest du Porche, les élus au paradis illustrent la récompense opposés aux châtiments réservés aux pêcheurs précédent.
Le tympan martelé à la révolution portait un Christ en majesté dans un une mandorle entouré des saints patrons de l’église : Saint-Michel et Saint Gangolph ( martyrs de la fidélité conjugale).
le Porche surmonté D’une chapelle supérieure dédié à Saint Michel, autrefois voûté, dont les baies donnaient vue sur la nef
le clocher
Le clocher date de 1862 il remplace une lourde tour centrale Gothique du 15ème siècle. Les aigles rappellent l’aide financière d’une parente de Napoléon III la duchesse de Bade. Le carillon date de 1924
Les murs des bas-côtés
Ce sont les parties les plus anciennes de l’édifice fin du 11ème siècle on y trouve des pierres sculptées d’entrelacs : ce sont des remplois de l’église primitive, tout comme au sud un linteau roman d’interprétation malaisée. Dans le campanile de la nef, se trouve une cloche de 1671 du fondeur J Rodt de Bâle
Le transept
Le transept est antérieur au massif occidental sur son bras sud on aperçoit les traces d’une abside démolie au 18ème siècle. Dans le jardin qui la remplace son exposé des sarcophages roman découvert lors de fouilles au pied du chœur. Au nord l’abside a cédé la place à une sacristie du 13ème siècle, rectangulaire a voûtes d’arêtes surmontée de la chapelle dite « des archives ».
Le cloître
en contournant les bâtiments de la mairie, ancienne prévôté du chapitre, On accède par une porte à arc brisés au restes d’un cloître gothique daté de 1517.
L’intérieur
Le Chœur
De style gothique à voûte d’ogives reconstruit au 13 e siècle fut à nouveau restauré et voûté après L’incendie de 1457. C’est à cette époque qu’appartient la fenêtre du grand vitrail à Remplage flamboyant. Les décors de la voûte dégagés lors de la dernière restauration représentaient les 4 évangélistes, seul saint-Mathieu est relativement bien conservés.
On n’y trouve :
le maître-autel de style baroque à baldaquin datée de 1707, qui porte les statues des saints patrons du chapitre. Au pied des colonnes à gauche, les armes du chapitre, à droite, les armes du prévôt donateurs H.M
le vitrail dont les 2/3 inférieur de Peter Hemmel d’ Andlau datent de 1473, représente également les saints patrons du chapitre sous la scène de lla crucifixion. le 1/3 supérieur de 1871 représente Saint Jean-Baptiste, patron de la paroisse, entouré de ses parents Elizabeth et Zacharie.
Les stalles gothiques, du milieu du 15ème siècle (sauf dossier et couronnement du 18ème Siècle) ornées de nombreuses cultures grotesque se trouvaient à l’origine dans le transept ou l’emplacement de leur vides-sanitaires est marqué par un plancher en bois. A gauche une fenêtre gothique donne sur la chapelle des archives qui contenait entre autres entre autre les statues du groupe trinitaire de Sainte-Anne de la fin du 15ème siècle, exposé au musée du Florival.
dans la nef et le transept
la croix triomphale datée de 1491 | l’entrée du baptistère aménagé en 1947 voûté en berceau |
Le monument funéraire du Chanoine Meisterzheim (1801), curé réfractaire de la paroisse sous la Révolution | Au sol, les dalles funéraires de chanoines du 15ème au 17ème siècle.
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L’autel St Wendelin, patron des bergers et bouviers avec bas-relief du 15ème siècle
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L’autel de la déposition de 1726, statues de St Pierre à gauche, St Paul
à droite, St Jean népomucène (martyr de la confession) en médaillon |
Un reliquaire du 17èmesiècle | L’autel du rosaire de 1718, statues de Ste Catherine d’Alexandrie à gauche, de Ste barbe à droite,
autour de la Vierge en médaillons : Les mystères du rosaire, à ses pieds St Dominique et Ste Catherine de Sienne |
Statue de la Vierge du 15ème siècle | Autel du Précieux Sang de 1719 |
Pierre tombale du Chanoine Rechburger de 1513
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Chemin de croix de Lucas Neysser de 1815
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statue de la confrérie des arquebusiers représentant St Sébastien,
début du 18ème Siècle |
La chaire sculptée, chef-d’œuvre baroque d’un anonyme de 1717
surmontée de St Michel archange, ornée de reliefs représentant les 4 Evangélistes et la Vierge à l’enfant
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Retable du 15ème siècle représentant les saints patrons du chapitre. Aux pieds du groupe le donateur : Georges d’Andlau retrouvé lors des fouilles |
L’orgue
L’orgue de 1772 des facteurs Toussaint de Westhoffen l’un des plus grand construit au 18ème siècle en Alsace, grand orgue de 18 jeux, positif de 10 jeux. Il cache les baies de la chapelle supérieure du massif occidental.