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Wuenheim – église Saint Gilles

Wuenheim, petit village viticole, situé à 310 m d’altitude et adossé aux contreforts du Hartmannswillerkopf.

Wuenheim fut du XIII° au XIX° s. une annexe de Soultz, la localité faisant partie alors des possessions de l’évêque de Strasbourg (le Haut-Mundat), formant avec Soultz un seul ban et une seule juridiction.

En effet, le village était administré par un sergent (Weibel) et 4 jurés (Geschworene). Toutes les décisions étaient prises lors de séances présidées par un conseiller de Soultz.

L’indépendance juridique sera prononcée par une ordonnance du roi Charles X (16 septembre 1824 au 2 Août.1830) en date du 27 mai 1827.

Toutefois elle n’entrera en vigueur qu’en 1832, la lenteur administrative n’étant pas une spécificité du XXI° siècle !

L’église Saint Gilles – citée dès 1298 – fut reconstruite en 1783 d’après des plans de François-Antoine Zeller, inspecteur des bâtiments publics de Haute Alsace.

Les autels latéraux sont des œuvres d’Heinrich Kayser de Stans en Suisse et pourraient dater de la première moitié du XVIII° siècle.

Wuenheim et son église furent détruits à 75 % lors de la Première Guerre Mondiale entre 1915 et 1918.

Le 9 avril 1922, les dégâts de guerre, en ce qui concerne l’église, étaient estimés à 13 960 francs valeur 1914 ou 36 950 francs, valeur équivalente de remplacement (1922) faite par la Commission d’ Évaluation de Guebwiller-Cernay.

Le 1er mars 1925, le conseil de fabrique décida de prélever 10 500 F. sur le compte “ Dommages de Guerre “ pour la réalisation du chemin de croix qui se trouve actuellement en l’église.

L’ensemble de cette restauration ainsi que les démarches nécessaires en vue de l’aboutissement de tous les travaux s’étalèrent de 1919 à 1932 si l’on se base sur les extraits des délibérations du conseil de fabrique et sur une lettre du 14 juin 1932 de M. Kirschacker adressée à la Direction des dommages de guerre de Colmar.

Entre l’an 2000 et 2010, plusieurs tranches de travaux furent lancées régulièrement, en fonction des possibilités financières du conseil de fabrique :
une sono neuve, l’électrification du chœur, l’installation de luminaires dans la nef, la confection d’un nouveau parquet sous les bancs, des lambris neufs le long des murs de la nef et en dernier, la mise en peinture de l’intérieur de toute l’église.

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