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Expo «Les lieux de temps zéro»

Exposition de photographies de camps de réfugiés au Liban par Assem Hamsho, tous les jours du mardi 15 mai au samedi 16 juin de 9h à 18h à l’église St-Antoine (68 route de Soultz – Mulhouse Bourtzwiller)

Infos pratiques

Lieu : Eglise St-Antoine – 68 route de Soultz – Mulhouse Bourtzwiller

Les horaires d’ouverture :

  • Tous les jours de 9h à 18h
  • Pas de visite possible en cas de funérailles

Tram 1, arrêt : rattachement

Entrée libre.

Si vous souhaitez une visite commentée pour une classe, un groupe… Prenez contact au : 06 63 03 89 41.

Jeudi 31 mai à 18h

  • Vernissage de l’expo, suivi d’un témoignage de Yahia HAKOUM
  • Rencontre avec l’artiste Assem HAMSHO.
  • Échanges.
  • Intermède musical : chants Adib Shamas, instrument : Jean-Luc Roth.
  • Verre de l’amitié

Quelques mots sur l’artiste

www.assemhamsho.com

Photographe syrien né en 1980 à Damas, Assem Hamsho débute sa carrière en Syrie avant la guerre.

En 2011-12, il documente les débuts de la révolution dans la région de Damas.

Puis de 2013 à 2016, il photographie les camps de réfugiés syriens au Liban, où il oeuvre également dans le domaine associatif à la scolarisation des enfants.

Ses photographies des réfugiés au Liban ont depuis fait l’objet de plusieurs expositions en France, en Allemagne et au Liban.

Témoignages

Les photographies de l’exposition «Les lieux du temps zéro» essayent de suivre la vie quotidienne des réfugiés syriens au Liban dans ses détails. Non seulement pour documenter leur existence dans ces lieux.  Mais surtout, pour aller plus loin dans cette tentative de description de leurs histoires, et de présentation de leur quotidien, de leur travail, de leur rire, de leur fatigue, de leurs vêtements, de leur tentes… Pour mettre en rapport les photos entre elles et avec leur présence à cet endroit. Et observer les changements dans les détails de ce séjour qui s’éternise et n’a plus rien de temporaire…

Le temps – zéro -, ce petit créneau où se tient la vie. Derrière, elle passe et elle s’en va, devant – elle n’avance pas.

Le temps ne s’arrête pas, il reste figé et pèse sur la réalité. Même si la vie éclot, il la plombe. Sur la balance de la réalité, la fatalité pèse moins que l’impuissance. Notre impuissance.

Si la fatalité c’est ce qui arrive et encombre, l’impuissance c’est ce qui ne vient pas et nourrit l’attente. Les enfants… leurs yeux pétillants interrogent nos yeux fatigués ; leur force de vie n’appelle-t-elle pas – notre  impuissance ?

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