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REUNIONS

Communauté de paroisses des Collines

Depuis Octobre 2003, le diocèse de Strasbourg a entrepris un chantier appelé  » Réaménagement pastoral « .
Conduit par l’Esprit du Seigneur qui oeuvre au coeur des hommes et de l’Eglise, le diocèse a été aménagé en 14 zones, dont celles de Mulhouse (qui correspond à peu près à la ‘M2A’). Cette Zone a elle-même été subdivisée en 13 Communauté de Paroisses, dont la nôtre appelée  » Communauté de Paroisses des Collines, placée sous le patronage du Christ Ressuscité « . Celle-ci est une des plus grandes du Diocèse. Notre Communauté a l’avantage d’épouser les contours du canton de Habsheim et comprend les 3 paroisses de Riedisheim (Ste Afre, Notre-Dame et Saint Jean Baptiste), les 2 paroisses de Rixheim (St Léger -et ses chapelles : St Benoit et St Pie X- et Immaculée Conception), les paroisses de Habsheim, (St Martin), Eschentzwiller(Ss Pierre et Paul) et Zimmersheim (ND de l’Assomption).

Depuis septembre 2021, le P. Eric Maier est en est le curé, secondé par 2 prêtres, 1 diacre permanent, 2 coopératrices de la pastorale et 5 laïcs bénévoles. Ils se réunissent au sein de l’Equipe d’Animation Pastorale (EAP)  qui est l’instance de décision et de mise en oeuvre de la pastorale paroissiale.

C’est dans la confiance au Christ Ressuscité que nous pouvons nous engager dans l’annonce de l’Evangile, la célébration de la foi chrétienne et les actions caritatives et humanitaires

Les prêtres

P. Miguel LAZARO SANCHEZ Curé 03 89 44 10 92 pere.miguel@paroissesdescollines.fr
P. Efraïn DE LA ROSA Vicaire 07 49 60 22 42 efraindlra@gmail.com
P. Anthony RIEN Vicaire 03 89 44 12 74 pere.anthony@paroissesdescollines.fr
P. Philippe WETTERER Prêtre coopérateur 03 89 44 35 48
P. Kazimierz KOPACZ 06 78 21 48 60 pere.k@paroissesdescollines

Le diacre permanent

Hubert EICHER Diacre diacre@paroissesdescollines.fr

Les coopératrices de la Pastorale

Véronique TROMMENSCHLAGER Pastorale des jeunes jeunes@paroissesdescollines.fr
Hélène LEROUX Pastorale des enfants enfants@paroissesdescollines.fr

Les laïcs

Hélène ZENADOCCHIO Liturgie
Fabienne JOHNER Catéchèse
Monique COQUET Solidarité, malades
Bernard KERN Moyens matériels
Isabelle ROCHE

Les paroisses

Ste Afre

En 1349 Charles IV, empereur d’Allemagne, a accordé à l’Ordre des Chevaliers teutoniques le patronage de l’église de Mulhouse, dont dépendait celle de Riedisheim. Sur le plan spirituel la paroisse dépendait du diocèse de Bâle.

En 1527 les Chevaliers teutoniques ont vendu le droit de patronage de l’église de Mulhouse devenue réformée. Ils se sont réservés celui de Riedisheim restée catholique. Pendant plusieurs siècles la communauté de Riedisheim est restée filiale de l’église mère de Rixheim.

En 1759, une nouvelle église fut construite. En 1792 la municipalité a nommé un prêtre assermenté curé de Riedisheim et, peu après, la communauté de Riedisheim fut détache de Rixheim. En 1805 fut nommé le premier curé régulier de Riedisheim. En 1837, début de la construction de l’église actuelle, qui fut consacrée en 1938. En 1917 l’administration militaire allemande a réquisitionné 2 cloches pour en faire des canons. En 1923, Mgr Ruch, évêque de Strasbourg, a béni 3 nouvelles cloches.

En 1970 l’église fut entièrement rénovée avec une grande sobriété. En 1988, fête du 150eme anniversaire de l’église. En 1992, solennité du bicentenaire de la
paroisse Sainte Afre. Sainte Afre a vécu pendant la deuxième moitié du troisième siècle à Augsbourg. Elle était… fille publique. Elle s’est convertie au christianisme et a
refusé d’offrir des sacrifices aux divinités païennes. Elle a été condamnée au martyre du feu en 304.

Aujourd’hui cette paroisse est la seule en Alsace et certainement la seule en France à être consacrée à cette sainte. Pourquoi Sainte Afre à Riedisheim ? Jadis les Chevaliers de l’Ordre teutonique établis à Rixheim administraient cette paroisse. Or cet ordre possédait des biens à Augsbourg. Ceci pourrait expliquer l’implantation d’une église dédiée à cette sainte à Riedisheim. Aujourd’hui Sainte Afre est encore la troisième patronne à laquelle est dédiée le diocèse d‘Augsbourg.

Notre Dame du Perpétuel Secours

En 1866, à l’occasion d’une mission à Mulhouse, les fidèles de Riedisheim ont exprimé le souhait qu’un ordre religieux s’établisse dans la cité. La congrégation des Pères Rédemptoristes a été choisie. Le Révérend Père Grünblatt, recteur du couvent de Landser, a entrepris les démarches en vue de l’acquisition d’une ancienne brasserie à Riedisheim. En 1868 le Révérend Père Mauron, supérieur général des Rédemptoristes à Rome, signe un décret érigeant la maison de Riedisheim en couvent. De 1873 à 1895 le « Kulturkampf » persécute les ordresreligieux. Les Rédemptoristes sont expulsés et s’établissent à Pérouseprès de Belfort. En 1898 : consécration de la chapelle (église) par Mgr Marbach, évêque coadjuteur de Strasbourg.
En 1959 Mgr Weber,évêque de Strasbourg,crée la paroisse Notre Dame du Perpétuel Secours administrée par les Pères Rédemptoristes.

St Jean-Baptiste

En 1965 le Père Victor Haegi, curé de la paroisse Notre Dame dont dépendait le quartier Alsace-Bartholdi a soumis à la municipalité un projet en vue de la construction d’une chapelle dans ce secteur.

En 1968 l’abbé Pierre Haas, vicaire à Riedisheim, est devenu responsable de l’apostolat de ce quartier en pleine évolution. En 1969 le maire Paul Kieny donne un accord de principe pour l’implantation d’un lieu de culte. Dans la même année est crée l’association de construction de l’église Jean XXIII.

En 1970, Mgr Elchinger, évêque de Strasbourg, met à la disposition de l’association une baraque chapelle de la cité EDF de Marckolsheim. Elle est inaugurée par Mgr Léon Johner, vicaire général. En 1975 est signé le décret de l’administration diocésaine érigeant la paroisse autonome dédiée à Saint Jean-Baptiste. En 1981 l’association de construction de l’église décide la construction d’un sanctuaire en dur. En 1982, pose de la première pierre par Dom Eugène Manning, père abbé du couvent de l’Oelenberg. En 1983 Mgr Léon Arthur Elchinger, évêque de Strasbourg, consacre l’église.

St Léger

La 1ère église de Rixheim fut vraisemblablement une fondation monastique, attribuée à l’abbaye de Masevaux, dont l’église conventuelle était, comme celle de Rixheim, consacrée à St Léger. (Cf. document datant de 780). Les parties les plus anciennes de l’église, à savoir : le bas de la tour, sont de style gothique (12° siècle). On admirera en particulier la Croix d’ogive du rez-de-chaussée et la clé de voûte qui porte les attributs de St Léger : une crosse, une mitre et un perçoir. L’histoire nous apprend que ce Saint Evêque d’Autun eut les yeux crevés en 678. L’église n’échappa pas aux nombreuses destructions dont fut victime le village au cours des siècles (Par exemple : l’incendie du 9 Juin 1468). Au début du 16° siècle, l’église St Léger fut en grande partie reconstruite. Les autels furent remplacés à la fin du 17° et au début du 18° siècle. – En 1680, Jean GASPARD von ROGGENBACH consacre l’autel latéral droit, dédié à St Sébastien. Le médaillon supérieur représente St Erasme. – En 1705, l’Evêque suffragant Jean Christophe HAUS procéda à la consécration de l’autel latéral gauche dédié à Notre-Dame du Rosaire. La peinture réalisée par l’artiste KRAU représente, aux côtés de Marie, St Benoît et Ste Catherine de Sienne. Le médaillon du haut représente St Joseph. – La chaire pourrait dater de la même époque (Il n’existe aucune mention). – En 1785 fut exécuté le Tableau représentant St Léger. Il est fixé au fond du chœur. Dans le dernier quart du 18° siècle, l’église se trouvait dans un grand état de délabrement. La population de la Commune augmenta rapidement. Il s’avéra préférable de ne pas restaurer le bâtiment, mais de le reconstruire. Ces travaux commencent en 1781. Le 22 Septembre 1786, le Prince Evêque de Bâle, Joseph de ROGGENBACH, consacra le nouvel autel principal. Le mobilier de l’église paroissiale fut progressivement complété et embelli : La statue de la Vierge à l’enfant (près des cierges de dévotion)  fut sculptée après la Révolution. Pour la fête de l’Assomption, en 1865, un nouvel Autel principal fut acquis, qui resta en place jusqu’en 1963. Carola SORG peignit le martyr de St Sébastien, en 1883. Jost TROXLER représenta une « Cène » au plafond du chœur (Elle disparut lors d’une récente rénovation). Une copie de l’ « l’Immaculata » de MURILLO orne le plafond de la nef (toujours en place). Plus récemment :
– En 1937 : Peinture intérieure : par l’entreprise Raymond JAECK (Strasbourg) et installation du « Banc de Communion ».
– En 1963 : Transformation du chœur et suppression des stalles, consécration de l’autel actuel, le 12 Mai, remplacement du dallage dans l’ensemble de l’église et mise en place des bancs actuels, ravalement extérieur et restauration des parties anciennes encore conservées, par la Commune.
– En 1969 et 1986 : Peintures intérieures (Nef et chœur – Entreprise ESCHLIMANN : Strasbourg) et diverses rénovations.
Depuis 1991, plusieurs travaux et aménagements ont été effectués, pour ne citer que les plus importants.
–  Récupération des éléments du « Banc de Communion » et confection d’un petit autel, d’un ambon, d’une crédence (Octobre 1992) et d’un lutrin (Juillet 1993) par l’Entreprise J. J. ERNY, pour l’ébénisterie et l’Entreprise MULLER, pour la peinture (Colmar).
–  Construction d’un nouvel escalier d’accès à la tribune des chantres en Mars 1994 (Entreprise SPITTLER : Sierentz).
–  Acquisition de nouveaux lustres (Entreprise REGENT – Suisse). L’installation fut réalisée par une équipe de bénévoles de la Paroisse en Décembre 1996.
–  Rembourrage (coussin) des bancs de la nef et de la tribune (Entreprise MEDITATIO – Allemagne) en Mars 2001.

Immaculée Conception

Contrairement aux 2 autres quartiers (Entremont et Romains) le quartier d’ÎLE NAPOLEON a été érigé en « Paroisse » en l’an 1961. Tout en faisant partie, administrativement, de la Commune de Rixheim, (sauf une ou deux rues qui se situent sur le ban communal d’Illzach) cette Paroisse a été, au départ, administrée par les prêtres d’Illzach. L’un d’eux,  l’Abbé Paul BIENMULLER, a été chargé de construire, dans ce quartier, une église : il devint le 1er Curé de la Paroisse, dédiée à Notre-Dame de l’Immaculée Conception.

La 1ère pierre de l’église fut posée le 3 Avril 1966, par Mgr Jules BILLING. Une Equipe dévouée, animée de beaucoup d’idéal et de courage a parcouru toute une série de paroisses Haut-Rhinoises, sollicitant les chrétiens pour les aider à financer leur église, dont la Paroisse devint propriétaire et qui sera gérée, sur la plan matériel, par une « l’Association de Construction de l’église d’Ile Napoléon ». Construite sous la houlette de l’architecte, Mr Fernand LAVANDIER, et selon le souhait des protagonistes de l’époque,  dans un style volontairement sobre et pauvre, comme les habitants du quartier dont la plupart étaient cheminots, cette église s’est néanmoins dotée de 3 cloches (Marie – Gabriel – Bernadette), bénites par Mgr Jules BILLING, le 9 Avril 1967. Elles sont abritées dans une tour élancée et séparée du bâtiment.

L’église fut solennellement consacrée par Mgr Jean-Julien WEBER, Archevêque-Evêque émérite de Strasbourg, le 11 Juin 1967. Un orgue, construit par le Maître-Facteur Alfred Kern, est installé à l’avant, dans le chœur. Il est entré en service à Noël 1968 et béni le 15 Juin 1969 par Mgr Paul KIRCHHOFER.

La Messe dominicale de la Communauté locale est célébrée le Samedi soir à 18 h 30 (En Juillet-Août : alternativement avec St Pie X). En 2005, suite à la présence et la demande de l’Abbé Marian KURNYTA, prêtre polonais résidant au Presbytère, en accord avec la Paroisse et les autorités diocésaines compétentes, l’église a aussi été mise à la disposition de la Communauté Polonaise de la région mulhousienne, selon les conditions stipulées dans une convention signée par les responsables respectifs.

St Benoît (Entremont)

Les témoignages de deux acteurs très impliqués dans le projet de construction de la Chapelle St-Benoît et des locaux sociaux culturels du Parc d’Entremont permettent de vous faire partager cette longue et belle aventure humaine.
Alain HOUDBINE, retrace essentiellement le calendrier des phases de décision et de construction.

Le Parc d’Entremont n’a que 4 ans lorsque la première messe est célébrée le premier dimanche de l’avent de l’année 1971 par le Père Kelbert, nouvellement nommé desservant d’Entremont par l’Archevêque de Strasbourg. La messe a lieu au sous-sol aménagé de l’école primaire, prêté gracieusement par la Mairie, en accord avec la direction de l’école, l’inspection de l’Education Nationale de Mulhouse et la Préfecture du Haut-Rhin.
L’édification d’un lieu de culte à Entremont est évoquée sérieusement, pour la première fois, fin 1972 entre quelques résidents de ce quartier naissant, le Curé Sturchler de Rixheim, le père Kelbert, l’Abbé Guthmann (vicaire épiscopal) et les représentants de la Société Immobilière Etige.
Le projet d’une construction regroupant les activités sociales, culturelles et cultuelles est envisagé sérieusement en mars 1974 par le Maire Pierre Braun lors d’une réunion avec Etige et des résidents d’Entremont regroupés dans un comité d’études. Mais la concrétisation de ce projet est entièrement liée à la construction d’une salle polyvalente due par Etige pour une date indéterminée.
En janvier 1975 est créée l’Association des Communautés Chrétiennes d’Entremont (A.C.C.E.) dont l’objectif est l’animation sociale, culturelle et cultuelle du quartier d’Entremont et avec un grand projet : l’édification d’un lieu de culte. Ainsi sont développées des activités régulières de chorale, de danse, de gymnastique, des activités ponctuelles type « vin nouveau » ou projection de diapositives et de documentaires, des réunions du 3ème âge, de réflexions, de prières et surtout la grande fête annuelle du quartier et de ses environs : les feux de la Saint Jean.
En novembre 1975 l’Archevêché de Strasbourg autorise l’ACCE à quêter dans les paroisses du Haut-Rhin pour financer un jour ce qui n’était alors qu’un nébuleux projet.
En octobre 1978, un premier projet des architectes Spoerry et Baumann, représente un édifice en forme de tente sans murs apparents, regroupant une chapelle de 200 places et un oratoire de 50 places pouvant s’ouvrir sur la chapelle, se situant déjà sur l’emplacement de la chapelle actuelle.
En septembre 1979, à la suite du réaménagement de la « plazza », un deuxième projet plus ambitieux est présenté, regroupant la chapelle en forme de tente, du premier projet, et, en sous-sol, des locaux sociaux culturels s’ouvrant sur un amphithéâtre de verdure. Le projet est séduisant mais pose plus de problèmes qu’il n’en résout (propriété? construction? financement? fonctionnement?).
Ensuite, que d’études, modifications, chiffrages, remises à plat, discussions, démarches, réunions, dossiers, et courriers… Que d’espoirs et de découragements ! Car si l’ACCE, qui continue de quêter, est pressée de concrétiser, la Société Etige, censée construire la salle polyvalente, déclare ne pouvoir s’engager dans un financement à court ou moyen terme.
Dès mi-1981 des représentants des résidents du Parc montrent leur intérêt à avoir des moyens pour développer des activités sociales et commencent à participer à des réunions.
La réunion du 17 décembre 1981, tenue au local de L’ACCE, regroupant les responsables de la Municipalité, de l’ACCE, de l’Union des Syndicats des Copropriétaires du Parc, du cabinet Spoerry et de la Société Etige, marque le déblocage de la situation et le véritable démarrage de l’opération :
l’architecture de l’ensemble, de plein pied, en L, chapelle s’ouvrant sur une salle polyvalente, n’est pas très éloignée du projet final.
La commune prend en charge la totalité de l’édifice après sa réalisation.
Etige pense enfin pouvoir réaliser à court terme une surface totale de 300m2.
La réunion du 18 octobre 1982 permet, de présenter le projet final de M. Baumann et son chiffrage, de mettre en évidence le financement insuffisant de la partie socio-culturelle, de rechercher les diverses subventions pour combler le trou et désigne la Ville de Rixheim comme maître d’ouvrage.
L’année 1983 est celle de la finalisation du projet, qui implique la reconstitution ou la réactualisation d’un grand nombre de documents et dossiers pour obtenir les accords définitifs et les subventions indispensables des diverses administrations civiles et religieuses. Une convention de construction est rédigée puis signée par l’Archevêché, la Mairie et L’ACCE. Les statuts de la future association gestionnaire du Centre socio-culturel sont étudiés par des membres de l’ACCE et de l’Union des Syndicats des Copropriétaires du Parc d’Entremont. Le Saint patron de la chapelle : Saint Benoît, et celui de l’oratoire : Saint Maximilien Kolbe, sont choisis par vote des quêteurs le 7 juillet, puis reçoivent l’aval du Conseil de Fabrique et de L’Archevêché. Le permis de construire est accordé le 23 décembre.
Avril 1984 : ouverture des plis de l’appel d’offres.
Fin mai 1984 : démarrage des travaux de terrassement.

Le 17 juin 1984 : bénédiction des premières pierres et du terrain du futur centre socio-culturel et cultuel d’Entremont par Monseigneur Bass et le Prieur de l’Abbaye bénédictine de Mariastein en présence du Maire, Pierre Braun, du curé Sturchler, de l’Abbé Wenzler (desservant d’Entremont) et du représentant de la communauté protestante.
Décembre 1984 : l’édifice est maintenant couvert, les huisseries sont posées, la chape chauffante est coulée et bientôt carrelée.
Le 13 février 1985, en présence du Conseil général, du Maire, de l’abbé Wenzler et des membres de l’ACCE, la grande croix, d’une hauteur de quinze mètres et d’une envergure de six mètres, en bois lamellé-collé, a été mise en place sous la neige.
Les quêteurs et membres de l’ACCE sont réunis le 8 mars 1985 pour choisir, parmi divers projets, l’aménagement de la partie culturelle.
Enfin, le dimanche 29 septembre 1985, Monseigneur Brand, Archevêque de Strasbourg préside à la célébration de la messe et de la bénédiction de la chapelle Saint Benoît et de l’oratoire Saint Maximilien Kolbe. Les locaux socio-culturels sont ensuite inaugurés par le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre du commerce, de l’artisanat et du tourisme d’alors, M. Jean-Marie Bockel, M. Pierre Braun Maire de Rixheim, M. Baumann, Architecte ainsi que de nombreuses personnalités civiles et religieuses.

Alain HOUDBINE
Octobre 2011

St Pie X (Trèfle)

Située dans le quartier des « Romains », (vers Ottmarsheim) la Chapelle St Pie X est nouvelle. Elle a vu le jour, à l’occasion de la restructuration du « Centre Intégré », entreprise par la Commune… La première chapelle a été construite en même temps que l’ancien Centre culturel, dans lequel elle a été « intégrée », dans les années 1976, au moment où, dans ce quartier la population commençait à augmenter. La 1ère pierre a été posée le 19 Avril 1976. A cause de sa petite taille (environ 30 places) et prévue pour les messes en semaine, elle a été associée à l’Amphithéâtre pour les messes dominicales ou assemblées plus nombreuses. Cette chapelle a été bénite par Mgr Charles-Amarin BRAND, Evêque Auxiliaire de Strasbourg, le 14 Octobre 1978, dans le cadre de l’inauguration du Centre Intégré. C’est grâce à la générosité des gens du quartier, au don d’une partie du terrain par un paroissien et une équipe de « quêteurs » qui ont sillonné de nombreuses paroisses pour récolter les fonds nécessaires au financement de la participation paroissiale, que la chapelle a pu être édifiée. Toutes ces actions ont été coordonnées par « l’Association St Pie X », qui, dans la nouvelle situation n’a plus de raison d’être. L’actuelle Chapelle (220 places) est reliée à l’ancien édifice cultuel, mais à présent totalement autonome et indépendante du complexe culturel et social, devenu « Trèfle » et « Passerelle ». Elle a été ouverte au Culte, le 26 Avril 2003 et bénite par Mr le Chanoine René LEVRESSE, Chancelier de l’Archevêché, le 14 Juin 2003. La Messe dominicale y est célébrée le Samedi soir à 18 h 00 (En juillet-Août, à 18h 30, en alternance avec Ile Napoléon).

L’Eglise Saint-Martin

La construction remonte à l’époque mérovingienne. L’église et la dîme appartenaient depuis 1090 à l’Abbaye de Saint- Ursanne(Suisse).La paroisse relevait du chapitrerural Inter Colles de l’évêché de Bâle jusqu’à la Révolution française. La liste des prêtres connus est complète depuis 1398. L’ancienne église gothique sera démolie en grande partie et reconstruite en 2 ans, de 1787 à 1789.Les travaux seront confiés à l’architecte Antoine Zeller qui rehausse le clocher et réalise une nouvelle nef. Sous la Révolution, elle perd ses quatre cloches (1793). Entrepôt militaire de 1796 à 1797, elle est réouverte en 1806.L’intérieur de l’église a été rénové en 1971,  1997 et 2002 et l’extérieur en 1988. Le cimetière qui entourait l’église jusqu’en 1811 a été transféré près de la chapelle Notre-Dame des Champs.

La Chapelle Notre-Dame des Champs

La chapelle gothique aurait été édifiée sur un lieu de culte gallo-romain. Un texte daté de 1487 relate l’existence d’une confrérie de la chapelle. En 1493, d’importants travaux de rénovation et d’agrandissement sont réalisés. Profané durant la guerre de Trente Ans, l’édifice est béni à nouveau en 1655 et aux XVIIe et XVIIIe siècles. Le pèlerinage reprend alors son importance d’antan. En 1959, lors de la restauration, le vieil ermitage, adossé au mur d’enceinte nord et qui était la résidence du chapelain, est détruit.

La chapelle est remarquable par l’importance du statuaire qu’elle recèle, des oeuvres réalisées durant les XIVe, XVe, XVIe et XVIIe siècles : une Vierge à l’enfant assise, une Vierge à l’enfant sur le croissant de lune, une Piéta, un Saint-Urbain, une tête décolletée de Saint- Jean Baptiste, un bénitier et un tronc anciens. Signalons encore de nombreux ex-voto et un vitrail de 1927 remémorant un épisode de la Grande Guerre en 1914.

Eglise Saints Pierre et Paul

L’église est mentionnée pour la première fois en 1192. Elle était patronnée par les Chanoines du chapitre de la collégiale de St-Amarin. Le patromyne « SS. Pierre et Paul » est attesté pour l’an 1481. De l’ancienne église gothique subsistent les étages inférieurs, gothiques ; le rez-de-chaussée est roman. Le clocher fortifié, muni de meurtrières, a été rehaussé d’un étage en 1758. Il est aujourd’hui classé « Monument historique ».

En 1789, le choeur, la sacristie et l’exhaussement du clocher ont été construit selon les plans de l’architecte François Antoine Zeller. La reconstruction de la nef a commencé en 1786.

Eglise Notre Dame de l’Assomption

L’église actuelle a préservé les deux étages de l’ancienne tour-choeur, datant de 1487.

En 1789, le choeur, la sacristie et l’exhaussement du clocher ont été construit selon les plans
de l’architecte François Antoine Zeller. La reconstruction de la nef a commencé en 1786.

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