Je donne à l'église
nos paroisses
Horaires de messes
GoMesse

CP du pays du Donon

Communauté de paroisses

du Pays du Donon

Zone pastorale Molsheim-Bruche

VENDREDI SAINT AUTREMENT à NATZWILLER

Invitations A5 Chemin de Croix et Bol de Riz NATZWILLER 2024

FRECONRUPT – CHAPELLE NOTRE DAME

img_1755

Autrefois, dans une vieille maison d’école, une petite chambre attenante à la salle de classe servait de lieu de prière. Vétuste, elle fut démolie en 1884 et les habitants de Fréconrupt firent ériger une nouvelle chapelle, qui fut bénie en 1885.

À ce bâtiment furent ajoutés, peu avant 1900, un clocher et le vestibule d’entrée. En 1920, la commune prit à sa charge la restauration de la chapelle suite aux dégradations causées par la guerre de 1914-1918.

Peu après 1960, le curé Lucien Friedrich, grâce aux sommes récoltées lors des kermesses, décida de mettre la chapelle en conformité avec les instructions du concile Vatican II. Mais au fil des années, elle subit les outrages du temps. À partir de 2010, ce bâtiment communal, lieu cultuel en milieu rural, fut pris en charge par la collectivité, qui refit la toiture, les vitraux, ainsi que la sonnerie électrique de la cloche.

Suite au don d’Edmond Marchal, de la clairvoyance de Robert Charlier, de la participation du comité de fêtes de la paroisse et de la collectivité, elle subit un nouveau lifting en 2014 et 2015.

Grâce à une maîtrise d’œuvre suivie, la commune restant maître d’œuvre, divers travaux ont été réalisés par des entreprises locales ou du secteur. À savoir : des travaux de menuiserie intérieure et extérieure, de peinture intérieure et extérieure après assèchement des murs, l’isolation des combles, l’installation d’un nouveau mode de chauffage, réglable en fonction du nombre de personnes dans la chapelle, l’aménagement d’une rampe d’accès pour handicapés. Coût des travaux : 68 000 €.

NATZWILLER

natzwiller

ROTHAU

rothau

SCHIRMECK

schirmeck

GRANDFONTAINE

grandfontaine

WACKENBACH

 

wackenbach

BAREMBACH – EGLISE ST. GEORGES

barembach

 

Barembach, situé à l’entrée d’un vallon latéral à droite de la Bruche, à proximité de Schirmeck. L’origine du village se perd dans la nuit des temps. On en retrouve mention sous la forme de « Berbach » dans un écrit de 974, à l’époque où le compte Hugues III d’Eguisheim fonde l’abbaye d’Altorf.

La signification de Barembach serait « Ruisseau des ours », des orthographes différentes au cours des âges ne permettant pas de l’affirmer avec certitude.

L’église primitive de Barembach se trouvait à la place du cimetière et, du fait de son implantation permettant une vue presque circulaire sur les environs, montre qu’elle fut construite intentionnellement pour servir d’église paroissiale aux fidèles de toute la région.

Il est historiquement prouvé qu’elle était l’église-mère de Schirmeck et de Russ et qu’elle servait également de lieu de culte aux agglomérations de Wackenbach, Steinbach, Schwartzbach et même Natzwiller. L’église-mère fut brûlée lors de la guerre de Trente ans et reconstruite en 1732. La paroisse devint annexe de Schirmeck à cause de la destruction presque complète du village et de l’église.

C’est en 1825 que l’ancienne église menaçant ruine, on construit la nouvelle au centre du village. Lors du grand incendie du 14 mai 1875, elle sera détruite ainsi 75 immeubles, puis reconstruite en 1877 et inaugurée le 13 avril 1879, jour de Pâques.

Dès 1962, après étude préliminaire, la rénovation de l’église intérieure et extérieure fût décidée et réalisée. Les travaux achevés en décembre 1965, les paroissiens purent célébrer Noël dans une église lumineuse, dans l’esprit de Vatican II, d’un style dépouillé bien différent de celui d’origine. La dernière réfection des peintures de l’église eut lieu en 1994.

LA VIERGE DE BAREMBACH

Située au lieu-dit la Haute-Roche, elle fut inaugurée le 15 août 1920, six ans après la bataille du 15 août 1914 qui faillit voir l’anéantissement du village par les Prussiens. Le vœu de plusieurs familles d’ériger une statue de la Vierge si la France gagnait la bataille finale et si l’Alsace était libérée du joug prussien était ainsi concrétisé. A la fête de l’Ascension, on se rendait en procession jusqu’à la Vierge ; cette tradition cessa en 1995.

LA CLAQUETTE

laclaquette

LA BROQUE – EGLISE STE LIBAIRE

 

LABROQUE

L’église Sainte-Libaire de La Broque est construite sous l’abbatiat dom Augustin Calmet, abbé de Senones.

Le clocher est alors en avancée sur la façade, avant de subir des modifications. Le patronat de sainte Libaire, martyre de Grand, n’est pas très fréquent en Alsace, et rappelle que, durant une époque, la commune a été en partie intégrée à la Lorraine.

En effet, durant la première moitié du XVIIIe siècle, certaines maisons de La Broque relevaient du duc de Lorraine, alors que d’autres dépendaient du prince de Salm.

Sur le fronton de l’église Ste Libaire deux dates sont inscrites : 1737-1869.

1869 correspond à une fin de travaux entrepris dès 1839 et à l’achat des vitraux.

Deux vitraux seront remplacés en 1961 par les emblèmes des quatre évangélistes : l’aigle (St Jean) – le taureau (St Luc) – le lion (St Marc) – l’ange (St Matthieu). Deux vitraux plus anciens éclaire encore le chœur avec chacun un petit motif : l’un symbolisant le pain et l’autre le vin.

Une restauration intérieure (peintures-modifications) a eu lieu en 1994.

LE CLOCHER

Par définition, le clocher est la partie du bâtiment de l’église contenant les cloches. Mais il a encore beaucoup d’autres fonctions et notamment symboliques dans nos contrées.

C’est la partie la plus haute de l’Eglise, marquant le centre du village et autour duquel les foyers sont rassemblés. Il comporte en général une horloge à plusieurs cadrans vers lesquels nos yeux se tournent plusieurs fois dans la journée et nous rappellent à l’élévation spirituelle.

Un peu d’histoire

« en 1842, le produit d’une coupe fut affecté à l’érection d’un clocher dont l’église paroissiale est dépourvue. En 1845, l’église paroissiale ainsi que la flèche de la tour ont besoin d’être recouvertes ». C’est ce que nous trouvons dans le fascicule édité en 1961 lors de la consécration

En observant le clocher on s’aperçoit qu’effectivement la tour a été édifiée en deux fois. Les pierres angulaires à partir de la base des pleins cintres vers le haut sont plus petites. Au même niveau sur la façade en pierres de taille appareillées il y a quelques défauts qui sont vraisemblablement dus à une reprise de maçonnerie.

Si nous regardons attentivement les gravures de MULLER et SIMON de 1837 concernant le Ban-de-la-Roche, nous trouvons une vue représentant l’église de La Broque avec une usine textile à étage à l’emplacement des nouveaux bâtiments des Etablissements Oberlin. Bien que le dessin soit quelque peu fantaisiste, l’église est bien pourvue d’un clocher surmonté d’une flèche et on peut, d’après les proportions en déduire qu’il était moins haut qu’aujourd’hui. On y voit également que le clocher était accolé à la nef et non englobé. De part et d’autre de la nef, une fissure parfaitement verticale, visible au droit du mur nord du clocher, prouve vient que la chapelle et l’accès à la tour ont été ajoutés de part et d’autre du clocher.

La cloche centrale datée de 1770 comptait des compagnes et étaient vraisemblablement au nombre de trois. Il fallait donc un clocher pour les recevoir.

Le clocher a été restauré courant 1984 et la cérémonie d’inauguration du Clocher, de la Croix et du Coq était le 30/09/1984.

LES CLOCHES

Des trois cloches qui chantent dans le clocher, la plus grande est une pièce dont on peut être fier et s’enorgueillir : elle est, en effet, un don des Princes de Salm.

Son diamètre est de 1 m. 13, elle pèse 930 kg et donne le fa. Elle porte sur ses flancs l’inscription suivante:

J’AY ETE BENIE PAR Mr NICOLAS DAMIN PRETRE CURE L’AN DE GRACE 1770
J’AY EU POUR PARAIN T.H. T.P. T.I. PRINCE S.A.S. MONSEIGNEUR LOUIS CHARLES OTTON DE VIPUCEL ET BAN DE SALM PRINCE REGNANT DE SALM-SALM
POUR MARAINE S.A.S. MADAME LA PRINCESSE JOSEPH DE SALM-SALM J’AY ETE FAITE MOY ET MES COMPAGNES PAR JEAN BAPTISTE FOURNO FONDEUR DE FEU SA MAJESTE ROY DE POLOGNE

Le Prince régnant, Louis Charles Othon, venait, en 1769, de succéder à son père, Nicolas-Léopold, premier prince de Salm-Salm. II était l’aîné de 18 enfants et la princesse Marie-Josepha, marraine de la cloche, était sa soeur. Le 30 octobre 1771 elle épousa en grande pompe Charles-Albert, prince régnant de Hohenlohe et Waldenbourg ; la bénédiction nuptiale lui fut donnée au château de Senones par le prince Guillaume-Florentin de Salm-Salm, évêque de Tournai.

Un si illustre parrainage épargna à notre cloche le triste sort de ses deux compagnes arrachées à leur beffroi en 1917 et emmenées en Allemagne. Bien que les curés s’opposèrent aux exigences allemandes En arguant que pour livrer les cloches elles devaient-être dépouillées de leur caractère sacré. L’évêque de Namur qui administrait les parties occupées des diocèses français, leva les scrupules légitimes des curés.

La plus petite périt dans son exil ; l’autre fut retrouvée, mais si endommagée qu’on fut obligé de la refondre. Depuis 1923 deux nouvelles sœurs ont été données à la cloche des princes.

La première a un diamètre de 1 m. 01, elle pèse 650 kg et donne le sol. On peut y lire l’inscription suivante:

JE M’APPELLE LIBAIRE ; J’AI ETE FONDUE EN 1923 ERNEST MARCHAL ETANT MAIRE, ANTOINE RAPP CURE DE LA BROQUE.
J’AI EU POUR PARRAINS: GEORGES SAINT MARTIN, EMILE WOLFF, JOSEPH DIEUDONNE, ALBERT HUMBERT, AUGUSTE SALMON et MARRAINES: MADELEINE SAINT MARTIN, MARIE MALAPERT, JEANNE REMY, MARIE GABRIEL, APPOLINE DIEUDONNE.
MESSAGERE DE DIEU J’INVITE A LA PRIERE ET A L’ESPERANCE.

La seconde a un diamètre de 90 cm, pèse 460 kg, donne le la, et dit:

JE M’APPELLE MARIE-FRANCE. J’AI ETE FONDUE EN 1923 ERNEST MARCHAL ETANT MAIRE, ANTOINE RAPP CURE DE LA BROQUE.
J’AI EU POUR PARRAINS MAURICE REMY, LEON ANDRE, PAUL FITTE, EMILE BASTIEN, ET MARRAINES GABRIELLE REMY, ADELINE SAYER, MARIE HECK, AMELIE FOURNIER.
DIEU BENISSE L’EGLISE ET LA FRANCE, CONSOLE LES AFFLIGES.

L’électrification des cloches a été faite en mars 1953 par la maison A. Didelot, de Sarrebourg.(Moselle) agent des Etablissements Mamias, de Gagny (Seine-et-Oise). On profita de l’occasion pour introduire la sonnerie du couvre-feu (à 22 heures).

ATTENTION :

en raison des mauvaises conditions météo, le rendez-vous 1 mercredi 1 chapelle prévu le 26/07 à la Chapelle de Bénaville se fera à l’Eglise de SAULXURES.

1 MERCREDI 1 CHAPELLE

CP BRUCHE_23_06_28_1 MERCREDI

 

Retrouvez tous les horaires des célébrations sur www.messes.info

LIEN MARS AVRIL 2024

Bulletin mars/avril 2024

LIEN JANVIER FEVRIER 2024

Bulletin janvier/février 2024

ACAT – ACTION DES CHRETIENS POUR L ABOLITION DE LA TORTURE

Invitation pour un engagement Droits de l’Homme
L’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture se bat contre la torture et les exécutions capitales et pour la défense du droit d’asile
L’action et la prière sont au cœur de l’engagement des membres de l’Acat
On se réjouirais de vous accueillir dans notre groupe de la vallée de la Bruche qui se réunit une fois par mois au presbythère de La Broque en fin d’après midi le 1er vendredi du mois
Contact :tel 0781801071 Wendling Aimé ou couriel aimewendling@gmail.com

CRECHE DE FRECONRUPT – 16/12/2023

MESSE D ENTREE EN AVENT A NATZWILLER LE 02/12/2023

les bénévoles de la paroisse de Natzwiller ont confectionné 137 couronnes pour l’entrée en Avent 2023

  • En soumettant ce formulaire, j'accepte que les informations saisies soient exploitées dans le cadre de la demande de renseignements et de la relation commerciale qui peut en découler.
  • Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.

INSCRIPTIONS AUX SACREMENTS

Pour toute la Communauté de Paroisses, les inscriptions aux sacrements :
– du baptême pour les enfants en âges scolaire
– de la réconciliation et de la Première Communion (pour les enfants nés en 2009 ou avant).
– De la Confirmation g avec l’étape Profession de Foi (des jeunes nés en 2004 ou avant).
auront lieu mercredi 6 et mercredi 13 septembre 2017 de 18h à 19h au presbytère de la Broque au 108 rue du Général de Gaulle ou sur rendez-
vous (dès maintenant) au 03 88 97 01 75. Veuillez apporter le livret de famille.

Premier Pardon

Je suis un bloc de texte, cliquez sur le bouton \ »éditer\ » pour me modifier. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper

mattis, pulvinar dapibus leo.

Première Communion

Je suis un bloc de texte, cliquez sur le bouton \ »éditer\ » pour me modifier. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper

mattis, pulvinar dapibus leo.

Profession de Foi

Je suis un bloc de texte, cliquez sur le bouton \ »éditer\ » pour me modifier. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper

mattis, pulvinar dapibus leo.

Confirmation

Je suis un bloc de texte, cliquez sur le bouton \ »éditer\ » pour me modifier. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper

mattis, pulvinar dapibus leo.

imageST MAXIMILIEN KOLBE

LE PERE MAXIMILIEN-MARIE KOLBE

Franciscain conventuel

Apôtre de Marie & Martyr de la Charité

Mort a Auschwitz, le 14 Aout 1941

Béatifié par Paul VI le 17 octobre 1971

Canonisé par Jean-Paul II le 10 octobre 1982

BIOGRAPHIE

1894– En janvier, au village de Pabianice, près de Lodz, naît Raymond Kolbe, le second de quatre garçons. Quelques années plus tôt, Maria Dabrowska allait entrer au couvent lorsque Jules Kolbe, ouvrier tisserand, la demande en mariage.

1902– Raymond fait sa première communion le 29 juin dans l’église paroissiale de Saint-Mathieu, des mains de l’abbé Edouard Szulc.

1903– Sa mère l’envoie chercher un remède. Raymond se précipite et débite d’un trait au pharmacien la formule latine du médicament. L’homme surpris questionne l’enfant: «C’est bien, pour le latin, mais vas-tu à l’école?»—«Non, c’est mon frère aîné François qui va à l’école; moi. je reste à la maison pour aider mes parents qui n’ont pas assez d’argent pour nous faire étudier tous les deux». Le brave homme réfléchit un peu, puis invite le petit à venir prendre des leçons chez lui.

1904– À la maison, derrière l’armoire, se trouve comme c’est la coutume en Pologne, une sorte de petite chapelle arrangée avec amour, en l’honneur de Notre-Dame de Czestochowa, naïvement décoré de fleurs en papier. Le petit Raymond va souvent derrière l’armoire et y passe de longs moments à prier. . .

1905– Un jour, étonnée de le voir revenir les yeux pleins de larmes, sa mère l’interroge. Il répugne à répondre:  » C’est un secret, maman!  » Comme elle insiste doucement, il lui révèle que la Vierge lui est apparue. Elle lui a tendu deux couronnes, une blanche, une rouge, en lui demandant de choisir. La blanche signifiait la pureté et la rouge signifiait le martyre. Et l’enfant a spontanément répondu à la Vierge:  » Je les choisis toutes les deux! »

1907– Il reçoit le sacrement de confirmation dans l’église paroissiale de Notre-Dame de l’Assomption. Lorsque les pères franciscains de Lwow viennent prêcher une mission dans la ville, les parents Kolbe décident de leur confier l’aîné, François. Raymond se tait mais redouble de ferveur. La maman devine-t-elle son rêve secret? Au dernier moment, on lui permet d’accompagner François au petit séminaire des frères mineurs conventuels, à Lwow.

1908– Ne pourrait-il pas tout aussi bien servir sa Dame dans le monde? Il hésite sur la voie à suivre et il est sur le point de renoncer au noviciat lorsqu’on l’appelle au parloir. C’est sa mère qui vient lui annoncer une grande nouvelle. Les enfants désormais élevés, elle et son mari ont décidé d’un commun accord de consacrer totalement à Dieu le restant de leurs jours, le père chez les franciscains de Cracovie, la mère chez les bénédictines de Lwow. Cette entrevue est donc un adieu. . .

Pour Raymond, c’est un coup de foudre: Mes yeux se dessillèrent et je compris! » Il se précipite alors chez son supérieur pour le prier de lui donner l’habit de saint-François.

1910– Il commence son noviciat. Avec le vêtement de grosse bure ceint d’une corde, il reçoit le nom de frère Maximilien.

1911– Frère Maximilien émet la profession simple à Lwow, le 5 septembre, entre les mains du ministre provincial, le père Pellegrino Haczela.

1912– Ses supérieurs, conscients de ses dons remarquables, l’envoient à Rome, à l’université grégorienne, où il commence des études de philosophie. Pendant ses loisirs, il dessine des plans pour la conquête spatiale.

1914– Son père, officier dans l’armée polonaise est fait prisonnier avec son détachement par les Russes et probablement fusillé. Un mois plus tard, frère Maximilien fait sa profession solennelle entre les mains du père Dominique Tavani, vicaire général de l’ordre, dans la chapelle du Séraphicum de Rome.

1915– Durant la première guerre mondiale, frère Maximilien reste un mois environ dans l’état de Saint-Marin, pour les formalités relatives à sa nationalité. Le 22 octobre, il obtient le doctorat en philosophie. Il commence immédiatement ses études de théologie à la faculté pontificale Saint-Bonaventure des franciscains de Rome.

1917– Le jour du 75e anniversaire de l’apparition de l’Immaculée à l’Alphonse de Ratisbonne, le 20 janvier, pendant l’heure de méditation, il a l’inspiration de fonder une association mariale. Il mobilise six autres fous comme lui dans le but de fonder une Milice de l’Immaculée, qu’on appelle en France Mission de l’Immaculée(MI dans le texte). Contre toute vraisemblance, elle sera bientôt reconnue par l’Eglise. Les médailes miraculeuses seront en quelque sorte les munitions de la Milice!

1918– C’est à Rome, en l’église San Andrea della Valle, qu’il est ordonné prêtre. Il est exempté du service militaire car il est tuberculeux et, depuis l’âge de vingt ans, il n’a plus qu’un poumon. Mais qu’est-ce que cela quand on veut rendre l’univers à l’Immaculée? Jamais aucune maladie ne pourra venir à bout de sa nature indomptable. « Prier, prier et encore prier! » Ce qui confère à la prière sa qualité, c’est le sacrifice et la pénitence. . .Il célèbre sa première messe en l’église San Andrea della Fratte, à l’autel où l’Immaculée était apparue à Alphonse de Ratisbonne, en 1842.

1919– À la demande de l’archevêque, Mgr Dominique Jaquet, le pape Benoît XV bénit la MI, le 28 mars; le 24 avril, le père Dominique Tavani bénit et approuve par écrit la MI.

En juillet, le père Kolbe obtient le doctorat en théologie. Puis il entre en Pologne. En octobre, il enseigne l’histoire de l’Eglise au séminaire des franciscains de Cracovie. L’archevêque de cette ville, Mgr Adam Sapisha, autorise l’impression en polonais des status de la MI.

1920– L’état du père semble désespéré et les spécialistes sont pessimistes. On l’envoie dans un sanatorium, à Zakopane. Il se fait soigner et fait en même temps fonction d’aumônier. Il lit les écrits de sainte-Thérèse de l’Enfant-Jésus et se passionne pour la sainte Gemma Galgani. Il passe l’année suivante en convalescence à Nieszawa. C’est là qu’allait mûrir, deux années durant, son projet d’utiliser la presse pour faire circuler son message d’amour à travers toute la Pologne. Malgré sa mauvaise santé, son esprit se tourne spontanément vers toutes les nouvelles découvertes de la science: « Ce qu’il faut, disait-il, c’est faire servir tout le progrès à la gloire de Dieu et le convertir en armes de conquête! » Parmi ces armes, l’une des plus puissantes lui paraissait être la presse, les journaux. Il rêvait d’une revue qui porterait l’Evangile à tous les peuples, sous la protection de l’Immaculée.

1922– Le cardinal Basilio Pompili approuve la MI comme « pieuse union de la mission de Marie Immaculée ». Le premier numéro du bulletin de la MI paraît à Cracovie sous le titre: Rycerz Niepokalanow ( Le chevalier de l’Immaculée) avec un tirage de 5000 exemplaires. Le développement toujours croissant de la petite revue bleue, en dépit de diffIcultés financières insolubles, sera d’ailleurs à lui seul un miracle permanent. Le bulletin atteindra un million d’abonnés. En octobre, la rédaction est tranférée de Cracovie à Grodno. Un chèque de cent dollars arrive très opportunément, suivi d’une vieille machine à imprimer actionnée à la main que lui procure soeur Faustine.

1924– Pendant le premier congrès des catholiques polonais à Varsovie, le père parle de la vocation et de la responsabilité du journaliste. Les participants souhaitent entre autres la publication d’un quotidien catholique. Nouveau séjour du père au sanatorium de Zakopane. Pour le 5e anniversaire de la fondation du RN, le pape Pie XI lui envoie sa bénédiction, le 20 novembre. Il accorde des indulgences à la MI érigée dans le Seraphicum de Rome.

1927– Le siège de la MI au Seraphicum est juridiquement érigé en sede primaria. En avril, fin de la cure du père à Zakopane. Dans le train du retour, il fait connaisssance avec des étudiants japonais. Il leur offre des médailles miraculeuses, ses cartouches comme il dit. En échange, ils lui donnent des fétiches, des petits éléphants blancs en bois. Le père est frappé de la grande pitié des âmes sans Dieu.

À peine arrivé, il entre en relation avec le prince Drucki-Lubecki qui met en vente plusieurs hectares de terrain, près de Varsovie. C’est l’emplacement rêvé pour une nouvelle implantation. Sans hésiter, le père va déposer sur les lieux une statuette de la Madone, en la priant d’intervenir si c’est opportun. Cependant son supérieur recule devant le prix. Le père tout triste va porter la réponse négative au propriétaire. « Mais que dois-je faire de la statue? » dit le prince. « Eh bien, qu’elle reste où elle est ! » répond le père. Le prince demeure songeur un instant puis déclare: « Puisque Notre-Dame a pris possession du terrain, gardez-le. Je vous le cède pour rien ! » Le prince donne donc cinq arpents sur sa propriété de Teresin.

Le père et les dix-huit frères se mettent à construire Niepokalanow (la cité de l’Immaculée): de beaux ateliers et de méchants logements ! Selon les mots-clés du père: simplicité et sacrifice. . .8h30 de travail, 3h30 de prière. Le génie du père fait craquer les cadres sclérosés de la vie conventuelle, avec la découverte d’une vie religieuse inédite, admirablement adaptés aux besoins de l’apostolat des temps nouveaux. Jadis, les petits frères s’en allaient deux par deux annoncer au monde la Bonne Nouvelle; aujourd’hui, ils utilisent pour la lancer aux quatre vents d’innombrables imprimés et même un poste émetteur.

1928– Le noviciat pour les frères est transféré de Lwow à Niepokalanow.

1929– Ouverture à Niepokalanow du petit séminaire missionnaire.

1930– Depuis la rencontre dans le train avec les étudiants japonais, le père désire se rendre en Extrême-Orient pour fonder une autre Niepokalanow. Pour la préparation de cette fondation, il sillonne l’Europe. Puis les premiers missionnaires partent. Le père laisse deux frères à ShanghaÏ dans l’espérance de fonder une revue mariale en chinois; quant à lui, il continue sur Nagasaki (Japon) où il est rejoint par deux frères. L’évêque du lieu, Mgr Janvier Hayasaka, accueille les missionnaires avec bienveillance et autorise la publication d’une revue mariale en japonais. Le père Maximilien se charge d’enseigner la philosophie au séminaire diocésain. Les missionnaires louent une maison auprès de la cathédrale. Le 24 mai commence à Nagasaki l’expédition du Seibo no kishi (Chevalier de l’Immaculée) tirant à 10 000 exemplaires. En 1934, il atteindra 65 000 exemplaires. Il y a une dizaine d’années, on comptait encore 12 couvents et 103 religieux dans ce pays.

Le Père se rend par la Sibérie en Pologne pour participer au chapitre provincial de Lwow (21-24 juillet). Confirmé dans sa charge de supérieur de la mission japonaise, le père nomme son propre frère, le frère Alphonse Kolbe, gardien de Niepokalanow. Avant de s’embarquer pour Nagasaki, le père se rend à Lourdes et à Lisieux.

1931– Le siège éditorial du Kishi est transféré du quartier Oura de Nagasaki au faubourg de Hongochi, sur les pentes du Mont Hikosan, où les missionnaires bâtissent un couvent baptisé Mugenzai no Sono (Jardin de l’Immaculée). Après l’explosion atomique, en 1945, il demeurera presque intact et personne ne périra dans son enceinte.

1932– Le père se rend auz Indes où il veut introduire sa revue. Il rêve de l’éditer aussi en turc, en arabe, en hébreu, etc. Après des rencontres avec des personnalités, à Ernakulam, il retourne à Nagasaki.

1933– Par mer, il se rend en Pologne pour le chapitre provincial, et s’arrête environ trois semaines à Rome: Gniezno, Poznan, Cracovie, Varsovie, donnant des conférences sur la misssion japonaise. Puis il participe au chapitre provincial qui se tient à Cracovie le 20 juillet et établit un compte-rendu de la mission japonaise. Le ministre provincial sortant, le père Cornelius Czupryk est nommé supérieur du Mugenzai no Sono. Le père Kolbe reste rédacteur du Kishi et en même temps s’occupe de la MI dans le monde. En août, le nonce apostolique en Pologne, Mgr Francesco Marmaggi baptise à Otwock le ministre plénipotentiaire japonais, François Kawai, qui avait été préparé par le père Maximilien. Ce dernier retourne au Japon en août accompagné du père Corneliun Czupryk.

1935– En même temps qu’il entreprend la publication en latin du Miles Immaculatae destiné à rallier le clergé de toutes les races et de toutes les langues, le père lance son Petit Journal. Très bien rédigé et peu coûteux, il devient bientôt populaire dans toute la Pologne. L’humble feuille va droit au coeur du peuple. Elle déclare une guerre sans merci à toutes les formes d’abus, combattant la pornographie, assainissant les moeurs. C’est le quotidien des petites gens, des paysans ,des ouvriers. Chacun se sent compris et défendu. . . En peu de temps, le tirage de la petite feuille blanc et bleu, aux couleurs de la Vierge, atteint 320 000 exemplaires, chiffre énorme pour le pays.

1936– Retour définitif du père en Pologne. En juillet, il participe au chapitre provincial, à Cracovie. Il est nommé gardien de Niepokalanow. Le 8 décembre, à l’initiative du père, l’ordre des frères mineurs conventuels se consacre à l’Immaculée.

1937– Le père sillonne l’Italie: Rome, Assise, Padoue, pour réorganiser la MI qui, pour la Pologne seulement, compte 600 000 membres. Il participe aux fêtes du XXe anniversaire de la naissance du mouvement marial. À l’occasion du Xe anniversaire de la fondation de Niepokalanow, le 8 décembre, le père parle ; à Radio-Varsovie.

1938– Nouvelle émission du père sur Radio-Varsovie sur le thème  » Niepokalanow pendant l’année écoulée. » En décembre, le père inaugure par un discours la première transmission de la propre station radio de Niepokalanow.

Le père semble avoir le pressentiment des terribles épreuves qui approchent. Avec la tendresse d’un père, il voudrait préparer ses frères, ses petits agneaux, aux plus grands sacrifices, rendre plus profonde encore leur confiance en Marie. En mars, il leur dit nettement: « Sachez, mes petits enfants, qu’un conflit atroce se prépare. . . Chez-nous, en Pologne, il faut s’attendre au pire. . . »

1939– Dans la perspective d’établir une Niepokalanow en Lettonie, le père se rend dans ce pays pour voir un terrain, dans la localité de Romanowska. En juillet, il participe à la réunion des représentants de la presse, au siège de la présidence du Conseil des ministres, à Varsovie. En Pologne, la province des frères mineurs conventuels est divisée géographiquement en deux: celle de l’Immaculée-Conception de la Bienheureuse Vierge Marie, ayant son siège à Varsovie; et celle de Saint-Antoine de Padoue et du bienheureux Jacques de Strepa, ayant son siège à Cracovie. En août, le père opte pour la première de ces provinces. Il est de nouveau confirmé gardien de Niepokalanow par le chapitre provincial de Cracovie (23-25 août). Avec trente-six frères, le père Pio Bartosik et le père Maximilien sont arrêtés par les troupes allemandes, le 19 septembre, successivement emprisonnée dans les camps de concentration de Lamsdorf (Lambinowice), Amtitz (Gebice) et Ostrzeszow, et remis en liberté le 8 décembre.

1940– À la demande du père Maximilien, les autorités allemandes autorisent l’impression d’un unique numéro du RN (décembre-janvier 1941); tirage 120 000 exemplaires); exclusivement pour la zone de Varsovie.

1941– Le 17 février, le père Maximilien et quatre pères sont arrêtés par la Gestapo et emprisonnés dans le Pawiak de Varsovie.

Le 28 mai, dans un train bondé de prisonniers, le père arrive au camp de concentration d’Oswiecim (Auschwitz) et se voit attribuer le matricule 16670.

En juillet-août, en mesure de représailles pour l’évasion d’un prisonnier, une douzaine de détenus, dont le père Maximilien qui a volontairement pris la place de François Gajowniczek, sont enfermés dans le bunker souterrain du bloc 14 et condamnés à mourir de faim et de soif. Le 14 août, le père, dernier survivant, après avoir assisté ses compagnons dans leur agonie, est achevé par une injection d’acide dans le bras gauche. Le lendemain, 15 août, jour de l’ Assomption de Marie, son corps est brûlé dans un des fours crématoires du camp.

1945– Dévotion envers le père Kolbe

1946– Ouverture du procès en Béatification

1948– Le 7 avril, l’évêque de Nagasaki demande au pape de béatifier le père Kolbe

1963– Demande conjointe des évêques polonais et allemands, au Concile Vatican II, pour la Béatification

1971– Le 17 octobre, dans la basilique Saint-Pierre, le pape Paul VI proclame bienheureux le père Maximilien Kolbe.

1982– Canonisation le 10 octobre, à Rome,par le pape Jean-Paul II .

BIBLIOGRAPHIE Vous trouverez à notre librairie mariale, les livres suivants

: Saint Maximilien Kolbe, Le Chevalier de l’Immaculée. série saints de tous les temps, nu.15 –63 pages par Mgr.André-Marie Cimichella, o.s.m.

Maximilien Marie Kolbe, par F.X.Lesch O.F.M. Conv. Editions de la Mission de l’Immaculée -99 pages

Saint Maximilien Kolbe, par Maria Winowska, Editions Paulines, 96 pages

La doctrine mariale du Père Kolbe, par H.M.Manteau-Bonamy,o.p. Editions P.Lethielleux, 139 pages

Le temps de Marie, Père Luigi M. Faccenda, Editions de la Mission de l’Immaculée, 149 pages

Maximilien Kolbe, prêtre et martyr, A. Ricciardi, Editions Médiaspaul, 393 pages

pour les enfants; Maximilien Kolbe un saint du XXe siècle, Edition Le Sénevé, 63 pages

 

 

 

 

Actualités récentes

Curé :

Maurice BUBENDORFF
108 rue Gal de Gaulle – 67130 La Broque
03 88 97 01 75 courriel : paroisses.paysdonon@orange.fr

Prêtres coopérateurs :

Jean-Claude KLOTZ

Joseph MUSSER

Prêtre retraité

Jean-Georges BERGANTZ

Publications du diocèse

Web TV

Radio DAB+

Presse écrite

Partager