Je donne à l'église
nos paroisses
Horaires de messes
GoMesse

Découvrir l’histoire des 4 paroisses de notre Communauté

Cette Communauté de Paroisses est constituée ainsi depuis le 13 janvier 2008, rassemblant les communes d’Ensisheim, de Meyenheim, de Munwiller et de Réguisheim. C’est l’une des 170 Communautés de paroisses du diocèse de Strasbourg. Elle fait partie de la zone de Mulhouse.

Découvrir les quatre paroisses

À Ensisheim…

Une équipe de bénévoles se relayent tous les jours afin que l’église saint-Martin soit ouverte 7j/7j pour permettre à toute personne de s’y recueillir en liberté. Au sens propre comme au sens figuré, le pape François nous rappelle que « l’Église est une maison qui a les portes ouvertes » (Fratelli tutti, §276)

Découvrir virtuellement l'église d'Ensisheim et ses cloches

Cette vidéo a été réalisée par Antoine Raullet (voir sa chaîne Youtube « Les cloches d’Alsace »). Le clocher de l’église d’Ensisheim comporte 4 cloches : mi bémol 3 – fa 3 – sol3 – si bémol 3 / es’ – f’ – g’ – b’

  • Cloche 1, elle porte le nom de Saint-Georges et elle fut coulée en 1721 et a une masse de 1500kg.
  • Cloche 2, elle porte le nom de Saint-Martin et elle fut coulée en 1924 et a une masse de 1083kg.
  • Cloche 3, elle porte le nom de Sainte-Marie et elle fut coulée en 1924 et a une masse de 754kg.
  • Cloche 4, elle porte le nom de Saint-Sébastien et elle fut coulée en 1924 et a une masse de 464kg.

Les cloches 2,3 et 4 ont été coulée par la fonderie PACCARD a Annecy-le-vieux.

Un peu d’histoire d’Ensisheim

Dans les temps les plus reculés du Néolithique Ancien, se profilent déjà à l’horizon, au Sud d’Ensisheim, les hautes couvertures de chaume des grandes fermes danubiennes édifiées aux  » Octrois et Radfeld  » par les premières vagues migratrices de la Civilisation de la Céramique Rubanée venue d’Europe Centrale au Ve millénaire avant J.C. Les fouilles archéologiques de ces sites rubanés confirment en ces lieux une occupation humaine continue allant des périodes préhistoriques à l’époque carolingienne. Or, malgré l’existence de l’agglomération carolingienne qui s’est développée à l’emplacement des buttes danubiennes des Octrois, les origines d’Ensisheim demeurent assez vagues. Dans une mention de 768, le village est cité sous le nom d’Enghisehaim.

Dans la seconde moitié du XIIIe siècle, Rodolphe de Habsbourg, qui accède à la dignité impériale, fait construire le puissant château du Koenigsbourg. La présence de cette forteresse a sans doute entraîné le déplacement du village primitif. En 1431, l’empereur Sigismond établit à Ensisheim le siège de la Régence d’Autriche et en fait la capitale de ses possessions en Haute-Alsace, Pays de Bade et Suisse du Nord.

Le 7 novembre 1492, une météorite de 250 livres tombe dans un champs près de la ville. Sébastien Brant (1458 – 1521) auteur de la fameuse  » Nef des fous  » utilise la circonstance de la chute de la météorite pour exercer son influence sur Maximilien d’Autriche en écrivant ses  » feuilles volantes relatives à la Pierre de Tonnerre  » qui invitaient le roi à partir en guerre contre les Français.

Les fonctions administratives et juridiques de la ville lui confèrent une prospérité qui culmine à la fin du XVIe et au début du XVIIe siècle. Ensisheim est alors une commune essentiellement rurale où résident plus de 200 familles nobles et où fonctionne de 1585 à 1634 un atelier monétaire devenu, après Strasbourg, le plus important d’Alsace. Mais devant l’ombre dévastatrice de la guerre de Trente Ans (1618 –1648), l’administration impériale évacue Ensisheim en 1630. Dans cette effroyable tourmente qui s’abat sur l’Alsace, Ensisheim sera, de 1631 à 1638 saccagée à sept reprises. Les dramatiques conséquences de cette guerre allaient causer sa ruine et son déclin.

Par le traité de Wesphalie en 1648, les possessions des Habsbourg sont cédées à la couronne de France qui en assure l’administration en créant à Ensisheim une chambre royale et souveraine qui, en 1658, devient le Conseil Souverain, puis en 1662, le Conseil Provincial. Ensisheim redevient ainsi capitale de la province française d’Alsace. Cette fonction sera de courte durée. Au retour des troupes impériales en 1674, le Conseil Provincial se retire à Brisach .

La ville sera définitivement reprise l’année suivante par le Maréchal Turenne. Le château sera rasé en 1682. Le départ du Conseil Souverain contribue à l’effacement d’Ensisheim, rétrogradée au rang de chef-lieu de baillage jusqu’à la Révolution. A la fin de l’Empire, la ville sera une nouvelle fois occupée de 1814 à 1820 par les Cosaques et les Autrichiens. Au début du XXe siècle, le développement de l’extraction de la potasse est à l’origine d’un nouvel essor pour la ville qui aura encore à subir de nombreuses destructions lors de la seconde guerre mondiale. Aujourd’hui, Ensisheim est devenu un centre démographique et économique important.

Découvrir saint Martin, patron de la paroisse d'Ensisheim

Quelques ressources, le vitrail le représentant dans l’église d’Ensisheim (il y a aussi un tableau plus récent !), une courte vidéo pour découvrir sa vie et une autre avec une prière de saint Martin.

église Ste Thérèse

À Meyenheim…

L’église de Meyenheim est sous le patronage de deux grandes figures bibliques, piliers de l’Eglise primitive : les saints Pierre et Paul.

À Réguisheim…

église St Étienne

Église Saint Étienne rénovée

Dimanche 13 mars 2016 à 10h00, invitation à la 1ère messe, célébrée pour toute la communauté Saint Fidèle sur Ill et Thur, à l’occasion de la rénovation des peintures intérieures de l’église Saint Etienne de Réguisheim.

Pour célébrer cet évènement, tous les membres de la Communauté, petits et grands, jeunes confirmands, profession de foi, plus âgés, jeunes mariés et tout paroissien, sont invités par notre Curé Jean-Paul Gaschy, l’Équipe d’Animation Pastorale et le conseil Pastoral, à répondre à la célébration de l’Eucharistie, dans l’église rénovée, sous la présidence de Monsieur le Chanoine Joseph Lachmann, vicaire épiscopal.

À l’issue de cette messe, Monsieur le maire Bernard Hoegy, ses conseillers municipaux et le Conseil de Fabrique de l’église Saint Etienne, vous invitent au vin d’honneur, servi après 11h15 à l’Espace des 3 Cœurs.

Venez nombreux, soyez tous les bienvenus, nous sommes heureux de vous y accueillir !

À Munwiller…

église St Arbogast

Une communauté sous le patronage de saint Fidèle

La communauté de paroisses a choisi pour saint Patron, saint Fidèle de Sigmaringen… Quelques repères pour découvrir ce témoin de foi. Cliquez sur la question pour dérouler le texte…

"Fidèle" c'est son prénom ?

Il s’appelle d’abord Marc Rey (ou Roy) !

Fidèle est le nom qu’il a reçu lorsqu’il est devenu moine. Ce terme vient du latin fides et signifie « foi ».

Pourquoi de "Sigmaringen" ?

Tout simplement parce que c’est sa ville de naissance !

Sigmaringen est une ville située dans le sud de l’Allemagne, dans le land du Bade-Wurtemberg, sur le Danube.

A quelle époque a-t-il vécu ?

Il est né le 1er octobre 1578 et il est mort le 24 avril 1622, durant la période de la Réforme.

Quel type d'homme était-ce ?

C’était un homme pieux, fervent et serviable envers son prochain. Il était aussi un intellectuel. Il commença par étudier chez les jésuites de Fribourg-en-Brisgau.

Quel lien avec l'Alsace et avec Ensisheim ?

Le jeune Marc Rey se rend en Alsace pour ses études de philosophie (à Strasbourg en 1601 !). Une fois qu’il devient Docteur utriusque juris, il est nommé avocat-conseiller de la Cour de justice d’Autriche, dans la ville alsacienne d’Ensisheim (en 1611), puis il devient avocat à Colmar. Il se prédestine alors à une carrière brillante et assurée ! Les témoignages rapportent qu’il exerçait sa profession avec charité et loyauté, si bien qu’il reçut le surnom de l’avocat des pauvres. Puis, il décide de changer de vie. Il renonce au barreau, vend tous ses biens se consacre à Jésus. Il sera ordonné prêtre à Constance (septembre 1612)

Dans l’église d’Ensisheim, un vitrail représente saint Fidèle (cf. plus bas sur cette page)

C'est quel "type" de moine ?

Marc Rey va entrer chez les Capucins, l’une des trois branches masculines du premier ordre religieux de la famille franciscaine. Il deviendra alors Frère Fidèle !

C’est le même ordre que Saint Padre Pio (1887-1968).

Que fait-il comme moine ?

D’abord longtemps gardien (supérieur) de communautés.

Il va ensuite se distinguer par des missions populaires d’annonce et de prédication en Allemagne, en Suisse et en Autriche.

Que lui est-il arrivé ?

Il est chargé par Rome de ramener à la foi catholique les chrétiens qui se revendiquent d’autres traditions (Période troublée de la Réforme). Frère Fidèle prend cette mission a coeur et ses enseignements vont convertir de nombreuses personnes. Mais sa parole provoqua aussi l’animosité…

Un jour frère Fidèle est assailli dans une église et massacré pendant la Messe. Ses dernières paroles sont : « Pardonnez, ô mon Dieu, pardonnez à mes ennemis que la passion aveugle : ils ne savent pas ce qu’ils font. Seigneur Jésus, ayez pitié de moi ; Marie, Mère de Jésus, assistez-moi. »

C’était à Seewis im Prättigau est une commune suisse du canton des Grisons (diocèse de Coire), le 24 avril 1622.

Où est-il inhumé ?

Ses reliques sont présentes dans l’autel de la cathédrale du diocèse de Coire en Suisse.

Quand est-il devenu saint ?

Après de nombreux miracles, Fidèle de Sigmaringen fut béatifié le 12 mars 1729, par Benoît XIII.

Une vingtaine d’années plus tard, le 29 juin 1746, il est canonisé par Benoît XIV.

Quand est-il fêté ?

Comme beaucoup de saints, le jour de sa mort (considéré comme le jour de sa rencontre avec Dieu) est celui de sa fête, soit le 24 avril.

Son dernier sermon, qu’il laissa comme testament :

« Ô foi catholique, comme tu es ferme, comme tu es inébranlable, bien enracinée, bien fondée sur la pierre solide ! Le ciel et la terre disparaîtront, mais tu ne pourras jamais disparaitre. Dès le commencement, le monde entier t’a contredite, mais tu as triomphé de tous par ta grande puissance. La victoire a vaincu le monde, c’est notre foi. Elle a fait plier des rois très puissants sous le joug du Christ, elle a conduit les peuples à obéir au Christ. Qu’est-ce qui a fait que les saints apôtres et martyrs ont subi de durs combats et de cruels supplices, sinon la foi, principalement la foi en la résurrection ? Qu’est-ce qui a conduit les anciens moines à dédaigner les plaisirs, à mépriser les honneurs, à piétiner les richesses pour mener au désert une vie céleste, sinon la foi vive ? De nos jours, qu’est-ce qui entraîne les Chrétiens à rejeter la facilité, à renoncer au confort, à supporter les épreuves, à souffrir une vie pénible ? C’est la foi vive qui agit par la charité. C’est elle qui fait abandonner les biens présents par l’espérance des biens futurs et, en échange des biens présents, recevoir les biens du monde à venir »

Partager