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CP entre Eberbach et Sauer

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Père François HENRY

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Biblisheim

Le village est cité pour la première fois dans le codex de Wissembourg sous le nom de Biberesdorf (qui en alémanique signifie village aux abords du Biberbach, le ruisseau aux castors). Mais c’est en 1101 que le comte Thierry de Montbéliard, grand-père de Frédéric Barberousse, fonda l’abbaye de Biblisheim. L’Alsace appartient alors au Saint-Empire romain germanique. Ce couvent est une abbaye de femmes, de l’ordre des bénédictines. L’histoire du village est liée à celle du couvent. En 1310, l’empereur germanique Henri VII concéda d’importants privilèges forestiers au village dans la forêt de Haguenau. En 1445, les terres du village sont réparties entre l’abbaye de Walbourg et celle de Biblisheim. En 1464, l’abbaye, très appauvrie, a failli être concédée à Walbourg pour devenir un couvent d’hommes.

En 1493, l’église est reconstruite. Après la guerre de Trente Ans (1618-1648), l’abbaye de Biblisheim fut dévastée au point qu’il ne restait que trois religieuses. Pendant plus de soixante ans vinrent alors des religieuses de l’abbaye Saint-Lazare de Seedorf en Suisse. À la fin du XVIIe siècle, des fermiers suisses s’installent sur les terres de l’abbaye qu’ils défrichent. En 1699, le couvent perd ses privilèges forestiers.

Au XVIIIe siècle et jusqu’à la Révolution, l’abbaye connut la période la plus prospère de son existence. Sous l’impulsion des religieuses, le village prit son essor à partir de 1680, celui-ci vit en effet se développer des activités agricoles et piscicoles, notamment grâce aux trois rivières traversant le ban de la commune (le Halbmuhlbach, la Sauer et l’Altbach également nommé Antiqua Sera) et aux trois grands étangs de l’abbaye (le Setzweiher, le Mittelweiher et le Diffenwaldweiher). Aujourd’hui, on trouve encore au cadastre le lieu-dit du Weihermatten. L’abbaye possédait également quatre moulins sur la Sauer et une scierie.

En 1791, les sœurs durent quitter les lieux. Presque 700 après sa fondation, ce fut la fin de l’abbaye. Le 24 novembre 1794, l’abbaye et ses terres furent vendues aux enchères comme biens nationaux.

En 1831 est construite une filature mécanique de chanvre et de lin. L’usine est construite en partie avec des matériaux provenant de l’abbaye. Dix ans après, l’usine de tissage s’arrête, elle est transformée en une usine de tissage qui a fermé définitivement ses portes en 1955 Il y eut par ailleurs une raffinerie dépendant de l’exploitation de pétrole de Pechelbronn et qui est devenue un atelier de réparation vingt deux ans après son édification.

Aux XIXe et XXe siècles, le village voit son histoire se confondre avec celle de l’Alsace, il devient allemand par la suite du traité de Francfort du 10 mai 1871. Il fait à ce moment partie du Reichsland jusqu’en 1918. Par le traité de Versailles, l’Alsace revient à la France à la suite de la Grande Guerre où Biblisheim voit dix de ses enfants perdre la vie (Emile Gatty le 14/2/1915, Frédéric Halke le 29/2/1915, Charles Pfeiffer le 15/7/1915, Jacques Weigel en juillet 1915, Georges Muller le 28/2/1916, Camille Karli le 13/7/1916, Emile Wenger le 5/7/1916, Philippe Hildenbrand le 9/1/1917, Joseph Fehr en juillet 1918 et Joseph Muller le 11/11/1918).

Lors de la Seconde Guerre mondiale, si le village n’est pas frappé par les mesures d’évacuation qu’ont connu les zones situées à la proximité de la frontière allemande, il est aussi touché par les autres malheurs qui affectent l’Alsace à ce moment. Annexion à l’Allemagne au cours de l’été 1940, les noms de rues, de personnes, de lieux, les enseignes devant être germanisés. L’allemand devient la langue administrative, l’usage du français est interdit en public. Dès septembre 1940 débute l’embrigadement des jeunes dans les organisations de jeunesse (Jeunesses hitlériennes et Bund Deutscher Mädel). Le 8 mai 1941, par ordonnance du Gauleiter Wagner, les jeunes doivent partir travailler six mois en Allemagne au titre du RAD (Reichsarbeitsdienst). Le 25 août 1942 entre en vigueur le décret d’incorporation de force, les jeunes doivent partir combattre pour un pays qui n’est pas le leur, l’Allemagne. Neuf Biblisheimois perdent la vie (Joseph Beyer le 10/1/1944, René Buchert le 6/8/1944, Camille Dutscher le 15/7/1944, Lucien Dutscher le 14/12/1944, Albert Freysz le 26/4/1945, Joseph Heim le 23/12/1943, Charles Helmer le 20/2/1946 (en captivité), René Ratzel le 14/7/1944, Xavier Weltzer le 2/9/1943) Il y eut aussi un mort civil lors des bombardements qui ont précédé la libération du village à la mi-mars 1945 (Nicolas Ratzel). Les noms de tous ces défunts sont inscrits sur le monuments aux morts édifié au sein de l’église du village.

Par la suite, l’histoire du village se confond avec celle de la France, entrée dans l’Union Européenne en 1957, passage à la monnaie unique, l’euro (€) en 2002.

Durrenbach

Gunstett

Lors de la guerre franco-allemande de 1870, le camp français et le camp prussien étaient séparés par la Sauer à la Brückmühl où il y avait un moulin. Un détachement de corvée d’eau français étant allé chercher de l’eau à la rivière, les Prussiens crurent à une attaque visant le contrôle des ponts au sud du moulin. Les avant-postes allemands présents dans le moulin intervinrent. Cet incident, ainsi qu’un autre du côté de Wœrth, vont contribuer au déclenchement de la bataille du 6 août 1870. Les ponts en aval du moulin, malgré une formidable avancée des Turcos, restera après cela prussien, favorisant par là le passage facile des pièces lourdes. Plus en aval, d’autres ponts serviront au passage des troupes prussiennes qui viendront attaquer le village de Morsbronn obligeant la charge des cuirassiers. Le mont de Gunstett offrant à l’artillerie prussienne une position exceptionnelle va contribuer de ce fait à la défaite française. Après le retrait des troupes du général Lartigue, les troupes prussiennes contournent par le sud le dispositif français. Au travers du Niederwald où des combats extrêmement durs ont lieu, les Prussiens débouchent à l’orée nord et appuient le centre allemand pour la prise du verrou français qui est le hameau d’Elsasshausen.

Gunstett fut aussi connu pour ses mines de pétrole. Les premières mines de pétrole furent exploitées à partir de 1740 à Merkwiller-Pechelbronn puis une mine a été ouverte après la sortie vers Surbourg : le Puits III.

Les dernières mines ont été fermées en 1964 alors qu’il reste aujourd’hui encore du pétrole dans le sous-sol.

Hégeney

La première trace archéologique du site de Hegeney est une grande hache pesant 545 grammes et datant de l’âge du bronze. Trouvée sur le ban de la commune, elle est exposée au musée de Haguenau.

Des restes de structures et des monnaies romaines des IIe et IIIe siècles ont été découvertes au lieu-dit Wasserrut, près de la route romaine qui reliait Morsbronn-les-Bains à Laubach.

L’abbaye de Wissembourg fondée autour de 660 jouit de la faveur des rois mérovingiens et reçoit des donations dans de nombreuses localités. En 742, le duc Luitfrid Ier d’Alsace, fait don à cette abbaye de quatre fermes à Heconheim (Hegeney). En 786, le site apparaît sous le vocable Aginoni Villa (la ferme d’Aginon).

En 1280, avec la constitution de la Reichsvogtei (Grand Bailliage impérial) de Haguenau, la communauté de Heckenheim devient village impérial dépendant, avec le village voisin d’Eschbach, de la prévôté de Forstheim.

Vendredi 11 août 1368, la ville de Haguenau fait confisquer les chevaux et le bétail des habitants du village.

Lors de la guerre de Trente Ans, en 1632, le village fut incendié par les troupes suédoises. Après 1648 et la fin de la guerre de Trente Ans, la mainmise française s’affirme progressivement sur le Grand Bailliage. Le village impérial de Hegeney avec tout le Grand Bailliage est donné en fief au duc de Mazarin (à ne pas confondre avec le cardinal de Mazarin dont il épouse la nièce et hérite le titre ainsi que la fortune). Par la suite, le village royal de Hegeney appartiendra aux héritiers du duc jusqu’à la Révolution de 1789.

Hinterfeld

Walbourg

L’origine du village est l’abbaye de Sainte-Walburge fondée dans la « Forêt Sainte », au nord de Haguenau. L’origine remonte à 1074 avec l’autorisation donnée par Thierry de Montbéliard à des moines de fonder une celle. La fondation de l’abbaye doit remonter à l’intervention de Frédéric de Staufen, duc de Souabe, et à Pierre de Lutzelbourg, vers 1100.

Le nom de Walbourg est une déformation de Walburge.

L’abbaye Sainte-Walburge a donné son nom au village. Elle a peut-être été fondée par le comte Thierry de Montbéliard en 1074 qui possédait de nombreux biens dans la forêt de Haguenau, appelée la « Forêt sainte » parce qu’elle avait accueilli un grand nombre d’anachorètes et plusieurs abbayes dans son ban (Surbourg, Kœnigsbrück, Sainte-Walpurge, Neubourg, …). Il aurait permis à deux moines d’y établir une celle consacrée à saint Philippe, à saint Jacques et à sainte Walburge.

Cette dédicace à sainte Walburge a fait supposer que ces moines venaient de Bavière, plus précisément d’Eichstätt où se trouvent les reliques de la sainte depuis le IXe siècle. D’autres font remonter cette fondation à Frédéric de Staufen et au comte Pierre de Lutzelbourg. Ils offrent l’abbaye au Saint-Siège. L’abbaye a recueilli de nombreuses donations de la part de la famille de Hohenstaufen et obtenu leur protection. On peut remarquer que l’évêque de Strasbourg entre 1082 et 1100 est Otton de la famille de Hohenstaufen et qu’il a dû aider à la fondation de l’abbaye qui se trouvait dans son diocèse.

Une bulle du pape Pascal II a confirmé, en 1002, les dispositions prises en faveur du monastère.

L’empereur Henri V a accordé de nombreux privilèges en 1106 à l’abbaye.

Une charte de l’évêque de Strasbourg, Guebhard, de 1133, récapitule toutes les donations faites avant lui à cette abbaye bénédictine2.

Frédéric le Borgne, duc de Souabe, frère de l’empereur Conrad III et père de Frédéric Barberousse, a demandé à être enterré à Sainte-Walpurge en 1147.

L’abbaye a prospéré au XIIe et XIIIe siècles. Une charte impériale de Frédéric Barberousse datée de 1159 confirme les privilèges déjà accordés à l’abbaye et indique que son père a été enterré dans l’abbaye. Des biens considérables sont donnés par l’empereur à l’abbaye.

Mais sa situation se détériore au cours du XIVe siècle. En 1349, une lettre d’indulgence est signée par dix-sept évêques, accordant une rémission de quarante jours de pénitence aux pèlerins qui assisteront au service de l’église.

La situation du monastère se redresse pendant l’abbatiat de Sigmund Krieg, à partir de 1415. Elle a été rétablie avec son successeur, Burkhard von Müllenheim, entre 1430 et 1479.

Une bulle est signée par le pape Alexandre VI en 1497.

Église Sainte-Walburge – Vitrail de la Crucifixion

L’église abbatiale Sainte-Walburge est entièrement reconstruite par l’abbé Burkhard von Müllenheim. L’église consacrée à sainte Walburge est connue par une remarquable collection de vitraux du XVe siècle réalisés après sa reconstruction, entreprise entre 1456 et 1462 (dates figurant sur l’arc triomphal) et dédicacée en 1465.

Dans l’abside se trouvent trois vitraux sur lesquels se trouvent l’inscription « M.CCCC.LXI JOR. WRDEN DISE FENSTER . GEMACHT IN DISEN KOR » (l’an 1461 on fit ces vitraux pour le chœur). Ces vitraux ont été financés par le frère de l’abbé qui est représenté en donateur sur un vitrail, ainsi que le blason de la famille de Müllenheim.

Burkhard von Müllenheim appartenait probablement à la branche des Müllenheim-Bischof. Son père serait Burkhard von Müllenheim qui était Stettmeister de Strasbourg en 1422. On connaît un Burkhard von Müllenheim, mort vers 1302, qui a été un banquier de Rodolphe IV de Habsbourg. Des membres de la famille de Müllenheim sont implantés à Haguenau. Un Burkhard von Müllenheim est Schultheiss de Haguenau.

La guerre des Paysans allemands de 1525 a entraîné des dégâts importants dans les possessions de l’abbaye mais sans toucher le sanctuaire.

En 1544, l’abbaye de Sainte-Walpurge est incorporée au chapitre de la collégiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. L’année suivante, le prévôt de Wissembourg meurt à l’abbaye de Sainte-Walpurge.

En 1684, le conseil souverain d’Alsace a révoqué l’incorporation de l’abbaye de Sainte-Walpurge au chapitre de la collégiale de Wissembourg et a chargé l’évêque de Strasbourg de la réunir au séminaire épiscopal.

Entre 1841 et 1844, la Fabrique de l’église envisage de vendre les vitraux pour payer la restauration de l’église. Avant 1841, des restes de vitraux des verrières du chœur et de la nef ont été regroupés dans deux fenêtres latérales du chœur.

En 1862, les peintures des Apôtres et des Pères de l’Église, datant de 1465, se trouvant dans le chœur sont dégagées et restaurées. Cette même année, les vitraux sont classés au titre des monuments historiques. Peu après, en 1863, Société pour la Conservation des Monuments Historiques fit replacer dans le chœur le tour eucharistique, réalisé vers 1510, qui se trouvait dans le parc des Saglio, propriétaires de l’ancienne abbaye. La réalisation des statues manquantes a été confiée au sculpteur Eugène Dock. La restauration a été terminée après 1867. L’église est finalement classée monument historique en totalité en 18984.

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