Concert Lux Aeterna

Lux Aeterna, lumière éternelle…

En ce temps de l’Avent, le Chœur de Chambre de l’Université de Strasbourg (Kings’ Choir) placé sous la direction de Cyril PALLAUD, propose sa nouvelle production, ce dimanche 9 décembre à 17H en l’église St-Laurent de Bischheim, après un premier concert triomphal à Mulhouse, le 24 novembre dernier.

Un nouvel Ensemble Vocal Universitaire

« La musique met l’âme en harmonie avec tout ce qui existe » nous glisse Oscar Wilde. Véritable cathédrale sonore dont la flèche nous amène à la transcendance, l’Art Musical et sa science polyphonique nous entrouvrent une porte vers l’Eternité et sa lumière perpétuelle.

C’est ainsi que le programme débutera avec le superbe « Lux Aeterna » d’Elgar, transcription de Nimrod, 4e des Variations Enigma du compositeur et se clôturera par Northern Lights d’Ola Gjeilo.

Passant tour à tour par les pages les plus touchantes de Rheinberger (Abendlied), Esenvalds (Only Sleep), Duruflé (Ubi Caritas), Bruckner (Christus Factus est) et Mendelssohn (extraits de Hélias), ce concert se veut être un hymne à la vocalité pure.

Du choeur au coeur

Cyril Pallaud, formé auprès de Bruno Weil au Mozarteum, revient sur la fonction de chef :  » Un chef, comme l’affirmait Furtwängler, est là pour faire tout sauf battre la pulsation.

Seul musicien dont l’instrument est autrui, la quadrature du cercle lui est instamment demandée, car – sans pouvoir directement influer sur la production sonore de (s)es artistes, il doit néanmoins suggérer, susciter et créer – par sa seule présence, une unité, une (com)-union, du geste artistique indispensable et essentielle.

Il est La vision de l’œuvre musicale qui ne peut vivre, à la différence de la peinture, que par une interprétation, reçue par un auditeur. La musique est, à ce titre, un échange. Mais pour qu’il se produise, elle doit nous transformer et être un sincère et véritable vecteur de transcendance, ou comme le disait Hegel (L’Esthétique), « la musique est l’art dont l’âme se sert pour agir sur les âmes. ».

Être chef, c’est diriger – mais la vraie direction ne s’acquiert que dans la liberté, permise par la confiance. Or, la musique ne souffre que l’excellence car elle est Art et l’excellence interprétative ne s’acquiert pas (la technique, préalable indispensable, oui) mais se vit – dans l’instant présent qui est, par essence ineffable.

Comprendre le compositeur, faire sien son message, et non l’imposer – mais le transmettre comme une évidente vérité à ses musiciens est le rôle du chef qui de la multiplicité des individualités crée alors l’unité et un seul son, celui de « son » choeur qui n’est autre que celui de son coeur, avant tout. »

 

Bischheim, église St-Laurent
dimanche 9 décembre – 17H
Entrée libre participation 

Partager