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28
mars

Saints Pontien et Hippolyte (+235)

Mémoire liturgique. Pape, et saint Hippolyte.

Mémoire liturgique. Pape, et saint Hippolyte. La conjonction festive d’aujourd’hui ne manque pas de saveur : un pape et un antipape, réunis dans une même commémoration parce qu’ils ont retrouvé la communion par leur martyre dans les mines de Sardaigne. Hippolyte est prêtre de Rome et un théologien de renom. C’est un défenseur intransigeant des traditions liturgiques et disciplinaires. Grâce à cette passion, nous connaissons les anciens rites de l’Eglise romaine, conservés dans son recueil “la Tradition apostolique.” Il s’oppose violemment au pape saint Calixte qu’il dépeint comme un ancien escroc devenu pape par des intrigues. Il lui reproche surtout des innovations qu’il qualifie de “laxisme”. Calixte accepte en effet de réintégrer dans l’Eglise de grands pécheurs repentants. Le pape Pontien qui lui succède agit de même. Hippolyte, qui se juge seul détenteur de la vraie tradition, se proclame chef d’une communauté dissidente. On va vers un schisme qui peut durer. Les événements, signes divins, en marquent l’arrêt. En 235, l’empereur Maximin ordonne aux chrétiens de se soumettre au culte impérial. De concert, saint Hippolyte et saint Pontien refusent. La police impériale les déporte dans les mines de Sardaigne et c’est là que se produit la réconciliation. Dans la peine, Hippolyte fait sa soumission au pape et invite ses partisans à faire de même. Ils partageront le même martyre pour le Christ.

C’est dans la fidélité au Christ et jusqu’à lui donner sa vie, que l’Église trouve son unité fondamentale, par delà les dissensions, les divergences, les séparations. L’oecuménisme du martyre est le témoignage de l’unité.

(Lectionnaire Emmaüs)

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