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Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure

Le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux…. Cinq d’entre elles étaient insouciants, et cinq étaient prévoyantes…. Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. Au milieu de la nuit il y eut un cri : « Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre. »….. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces et la porte fut fermée. Plus tard les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : « Seigneur ouvre-nous ! » Il leur répondit : « Amen, je vous le dis je ne vous connais pas. » Veillez donc, car vous ne savez ni le jour, ni l’heure. »
(Extrait de l’Évangile du 32ème dimanche A Mt 25,1-13)

 

(Les vierges sages et les vierges folles-cathédrale de Strasbourg)Vierges StrasbourgHOMELIE RETRANSCRITE AVEC L’AIMABLE AUTORISATION DU PERE DIDIER KARON, CURE DOYEN RESPONSABLE DE LA ZONE PASTORALE COLMAR-PLAINE

Cette parole de Jésus nous rappelle avant tout qu’Il reviendra. Notre vie sur la terre s’achèvera. Une vie nouvelle commencera, qui n’aura pas de fin.

Qui veut parler de la mort aujourd’hui ? On fait parfois tout pour l’ignorer en se plongeant dans les activités quotidiennes. Serons-nous prêts pour cette rencontre ? Aurons-nous notre lampe allumée, comme les vierges sages attendant l’époux ? Serons-nous dans l’amour ?

Ou bien, notre lampe sera-t-elle éteinte par les activités, par la possession des biens matériels ? Il nous arrive parfois d’être dans la nuit noire : On est découragé, on n’y voit plus clair, on a l’impression que tout est inutile… Quand nous sommes dans les ténèbres, notre vie chrétienne nous paraît difficile, ou même impossible. À force d’attendre longtemps, on finit par se lasser. Parce que Dieu est invisible et silencieux, notre foi peut s’attiédir et s’endormir.

Mais comment veiller ?

Nous le savons : le bon veilleur, c’est celui qui aime.

Comme la femme qui attend son mari revenant du travail ou d’un voyage.
Comme la mère qui s’inquiète tant que ses enfants ne sont pas rentrés.
Comme celui qui attend avec impatience le moment de retrouver celle qu’il aime.
Celui qui aime sait attendre, même lorsque l’autre tarde. L’attendre, c’est aussi l’aimer concrètement en le servant dans chacun de nos frères, en nous engageant à construire une société plus juste.

« Veillez donc, car vous ne savez ni le jour, ni l’heure… »

C’est bien parce que nous ne connaissons ni le jour ni l’heure de sa venue que nous pouvons nous concentrer plus facilement sur l’aujourd’hui qui nous est donné et sur chaque moment présent que Dieu nous donne de vivre.

« Jésus, fais-moi parler à chaque fois comme si c’était ma dernière parole.
Fais-moi agir à chaque fois comme si c’était la dernière action que j’entreprends.
Fais-moi prier à chaque fois comme si c’était ma dernière occasion, ici sur terre, de m’entretenir avec toi ». (Prière de Chiara LUBICH)

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