Service
Pastorale
des migrants
Responsable diocésaine
A venir • Maison diocésaine St Pierre • 27 rue des juifs • 67000 Strasbourg
Tél : 03 88 21 29 66 • pastorale.migrants@diocese-alsace.fr
Accompagné par
Hubert SCHMITT, Vicaire général
Tél : 03 88 21 24 24 • hubert.schmitt@archeveche-strasbourg.fr
Coopérateur pour le Haut-Rhin
Denis SCHWERTZ • Maison diocésaine Teilhard de Chardin • 17 rue des Cigales • 68200 Mulhouse
Tél. 06 09 02 52 55 – denisschwertz@gmail.com
Animateurs :
Haut-Rhin
Béatrice WIESER
06 85 56 91 98 – wieserbeatrice@yahoo.fr
Bas-Rhin
Gaston YOKA • 27 rue des Juifs • 67000 Strasbourg
06 67 76 25 59 – gastumba@gmail.com
Secrétariat National de la Pastorale des Migrants
58 avenue de Breteuil – 75007 PARIS
01 72 36 69 47
Courriel : missionetmigrations@cef.fr
Site : migrations.catholique.fr et missionetmigrations.catholique.fr
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Articles
Liste des communautés issues de la migration en Alsace :
Dans le Bas-Rhin | Dans le Haut-Rhin |
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Communauté Africaine | |
en lien avec la paroisse du Christ Ressuscité (Strasbourg-Esplanade)
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en lien avec la paroisse Saint-Luc (Mulhouse)
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Communauté Hispanophone | |
en lien avec la paroisse du Christ Ressuscité (Strasbourg-Esplanade)
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Pas de Communauté |
Communauté des îles | |
en lien avec la paroisse Saint-Vincent-de-Paul (Strasbourg-Meinau) communautedesiles@laposte.net
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en lien avec la paroisse Saintt-Antoine (Mulhouse)
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Communauté Italienne | |
La Mission italienne • 191 route du Polygone – 67100 Strasbourg-Neudorf
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Communauté Malgache | |
en lien avec la paroisse Sainte-Madeleine (Strasbourg)
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en lien avec le paroisse Saintt-Morand (Altkirch)
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Communauté Polonaise | |
La Mission polonaise • paroisse Notre-Dame-de-Lourdes (Strasbourg)
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en lien avec la paroisse Immaculée Conception (Rixheim • île Napoléon)
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Communauté Portugaise | |
en lien avec les paroisses Saint-Urbain (Strasbourg-Neudorf) et Sainte-Famille (Schiltigheim) et St Antoine (Sélestat)
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en lien avec la paroisse Saintet-Élisabeth (Kingersheim)
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Communauté Tamoule | |
en lien avec la paroisse Saint-Antoine (Strasbourg-Cronenbourg)
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en lien avec la paroisse Sainte-Marie (Mulhouse)
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Communauté Vietnamienne (Sud-Est Asiatique) | |
en lien avec la paroisse Sainte-Bernadette (Cité de l’Ill, Strasbourg-Robertsau)
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en lien avec la paroisse Saint-Luc (Mulhouse)
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Communauté Coréenne | |
en lien avec la paroisse du Christ-Roi (Strasbourg-Esplanade)
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Pas de communauté |
mise à jour : 10 mars 2020
Les communautés issues de la migration diversement insérées dans notre diocèse :
pour favoriser les échanges entre elles,
pour renforcer les liens avec les paroisses d’accueil,
pour vivre une Église aux multiples visages.
avec d’autres croyants :
pour mieux se connaître et se comprendre,
pour chercher comment nos convictions respectives nous aident à mieux vivre ensemble.
au respect des droits de la personne étrangère :
pour faire reconnaître la dignité des demandeurs d’asile sans papiers,
pour être solidaires des associations qui les accompagnent?
avec les paroisses, les services, les mouvements, les groupes d’Église :
pour apprendre à s’enrichir des différences,
pour trouver des moyens et des initiatives au service de la rencontre.
Qui sommes-nous ?
Les migrations aujourd’hui, sont liées à la mondialisation et signalent un monde dans lequel on se déplace avec une facilité jamais connue jusque là. Les migrants viennent dans un pays avec un bagage culturel précis. Ils éprouvent le besoin de se retrouver périodiquement entre eux, pour parler leur langue, échanger des nouvelles et entendre parler du pays.
On ne peut pas aller contre cette tendance naturelle qui est un droit imprescriptible. L’Église doit tenir compte de la diversité induite par l’arrivée des migrants en mettant à leur disposition des structures qui leur permettent de se retrouver entre eux, pour prier périodiquement dans leur langue maternelle dans la mesure où cette langue est celle dans laquelle la foi leur a été transmise et permet a priori davantage l’expression des sentiments les plus profonds.
La question des migrants n’est pas réservée à des spécialistes de la Pastorale des Migrants, mais elle est celle de toute l’Église. La question des Migrants n’est pas la question des autres, elle est bien notre question.
L’échange de nos visions du monde était inévitable dans la rencontre des autres. C’est même, une aventure spirituelle à vivre par tous les chrétiens. Il en va de l’authenticité de notre foi chrétienne dans le contexte d’une société devenue plurielle.
L’Église et les migrants : un avenir commun ?
Nous pouvons enlever le point d’interrogation car l’Église offre une surface d’expression et de rencontre à des personnes et des groupes d’origines diverses pour tisser une histoire promise à un avenir. Ce qui garantit l’avenir, c’est la Promesse de Dieu accomplie en Jésus, à savoir le rassemblement de l’humanité entière dans une expérience commune de Salut. Et cela possède une pertinence sociale.
Ce à quoi la Pastorale des Migrants est appelée et qui est réclamé c’est de faire vivre dans toute une Église le souci de l’ouverture et de l’accueil, de garantir les conditions de l’expérience spirituelle de l’altérité.
Garantir l’approche positive des phénomènes migratoires
Dans une situation nouvelle de notre société et des relations internationales, nous risquons souvent de nous focaliser sur la dimension tragique de la mobilité humaine. Loin de nier les situations réelles de détresse matérielle et morale de beaucoup de migrants, mais pourquoi n’aborder le phénomène migratoire que sur le seul aspect problématique et négatif.
La mobilité humaine est un donné de la mondialisation qui demande à être géré de façon humaine et généreuse pour la transformer en chance. Il n’est pas fatal que les mouvements migratoires deviennent des tragédies humaines. Pour cela, l’Église veut prendre sa part de responsabilité, et notamment le service de la Pastorale des Migrants.
Il faut oser dire que nous voulons transformer l’épreuve de la migration en une chance à saisir pour servir l’unité de l’humanité, développer la solidarité en vue d’une fraternité élargie. Cette responsabilité s’enracine dans le témoignage que nous devons au Salut offert en Christ dans l’expérience pascale.
L’épreuve de la migration peut être un lieu où « l’Esprit offre la possibilité d’être associé au mystère pascal ». Il appartient à l’Église d’en témoigner et de travailler efficacement pour qu’il en soit ainsi.
Rappeler et servir des droits fondamentaux pour les migrants
Il est utile de remettre la question des migrations dans la perspective des droits fondamentaux que l’Instruction romaine rappelle : le droit d’émigrer lié au droit naturel de tout homme d’user des biens matériels pour atteindre sa perfection d’une façon plus totale et aisée.
Lorsqu’un État ne peut mettre à la disposition de ses citoyens les moyens de vivre dans la dignité, « l’homme a le droit d’émigrer, de se choisir à l’étranger une nouvelle résidence et d’y rechercher des conditions de vie plus dignes »
Ce droit concerne les individus et les familles. Il appartient à l’Église de faire reconnaître ce droit voire de le redire : « les autorités publiques nieraient injustement un droit de la personne humaine si elles s’opposaient à l’émigration ou à l‘immigration ou si elles y faisaient obstacle. »
Ce droit d’émigrer doit pouvoir s’articuler avec des devoirs :
- le devoir pour les individus de contribuer au progrès véritable de la communauté à laquelle on appartient. C’est le cas de ceux qui, jouissant d’aptitudes intellectuelles ou de biens matériels, se laisseraient prendre par le désir et la tentation d’émigrer. Sur ce dernier point, pour notre approche des mouvements migratoires, il est essentiel d’accueillir ce que disent les Églises locales dans les pays d’origine.
- le devoir pour les autorités publiques de créer des possibilités de travail pour garantir le développement.
- le devoir pour les nations riches de soutenir activement le développement solidaire avec les pays d’origine d’émigration.
- le devoir pour les pays d’accueil de faire correspondre aussi harmonieusement que possible le droit d’émigrer au droit d’immigrer.
En tous ces domaines qui ouvrent sur des vastes chantiers, la Pastorale des Migrants chercherait à apporter sa contribution en termes de réflexion et d’analyse, mais aussi d’action, de sensibilisation de l’opinion publique et de l’ensemble de l’Église. Pour cela, le partenariat est essentiel avec les organismes et les associations de la société autant que de l’Église.
Pour qu’il soit fécond, le partenariat doit toujours pouvoir honorer et faire reconnaître la spécificité de l’approche de la Pastorale des Migrants.
Face aux mouvements migratoires et aux problèmes humains qu’ils posaient, l’Église a pris de nombreuses initiatives. Elle a aussi précisé son enseignement dans des documents officiels. Il existe plusieurs textes du magistère qui ont un intérêt important pour les migrants, certains sont disponibles en lignes.
- Erga Migrantes Caritas Christi(La Charité du Christ envers les migrants), 3 mai 2004
- Message de François pour la Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié
- Messages de Benoît XVI pour la Journée mondiale des Migrants
- Messages de Jean-Paul II pour la Journée mondiale des Migrants
- Index des documents du Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants et des Personnes en déplacement
- Pastoralis Migratorum Cura (Paul VI), 1969
- Exsul familia (Pie XII), 1952
- Pacem in terris: Sur la paix entre toutes les nations (Encyclique de Jean XXIII), 1963
- Conférence des Évêques de France :