Comprendre

Conséquences émotionnelles, comportementales et physiques d’abus sexuels sur des enfants et adolescents

Signes d’alerte

Les abus sexuels sur des enfants, qu’ils soient subis sous la contrainte, par la violence ou la séduction, obligent ceux-ci à des activités sexuelles inappropriées à leur développement psychosexuel et qu’ils ne sont pas en mesure de comprendre.

Ils représentent des traumatismes, tant physiques que psychiques, majeurs.

Les conséquences de ces abus sont immédiates mais se déploient également sur le long terme, à l’âge adulte.

Les enfants comme les adolescents parlent rarement des agressions qu’ils ont subies de façon directe. Par contre, ils expriment leur souffrance à travers leur corps et leurs comportements.

Il est essentiel de prendre en compte un changement brutal et inexpliqué dans le comportement de l’enfant.

Enfants de moins de 6 ans

Les jeunes enfants n’ont pas les mots pour raconter ce qu’ils ont subi. Leurs troubles sont essentiellement exprimés par des manifestations émotionnelles et par des comportements inhabituels et/ou régressifs, sur eux-mêmes ou sur les autres.

Ce peuvent être :

    • Des réactions de peur incompréhensibles
    • Des réactions d’angoisse, de terreur inexpliquées
    • Une agressivité envers les autres ou soi-même
    • Des colères inexpliquées
    • Un repli sur soi ou au contraire une excitation comportementale et psychique inhabituelle
    • Une trop grande proximité corporelle ou le refus répété de toute proximité physique ou de tout geste d’affection
    • Des troubles du sommeil
    • Des cauchemars
    • Des comportements régressifs
      • régression du langage chez le très jeune enfant
      • incontinence sphinctérienne primaire ou secondaire (absence de contrôle urinaire (énurésie)et/ou de contrôle des selles( encoprésie)
    • Des jeux sexuels et mots du langage sexuel inappropriés
      • comportements masturbatoires répétés, sans pudeur (en public)
      • agression d’autres jeunes enfants
      • simulation de gestes ou d’actes sexuels d’adultes (fellation, accouplement, etc.)
      • langage très sexualisé et expressions d’adultes concernant la sexualité
      • vocabulaire évocateur

Mais aussi :

  • Un refus de faire sa toilette intime
  • Des traces de sang dans les sous-vêtements
  • Des infections urinaires à répétition chez la petite fille

Enfant de 6 à 12 ans (pré-pubères)

Le rapport de l’enfant à son corps est troublé et les actes subis ont des conséquences sur ses relations à lui-même et aux autres et sur ses investissements scolaires.

Sentiments

  • Sentiments d’être sali, coupable, de ne rien valoir
  • Repli sur soi ou excitation psychique
  • Peur de la proximité corporelle avec les autres
  • Rejet de marques d’affection

Troubles somatiques

  • Crises d’angoisse subites
  • Maux de ventre ou autres plaintes somatiques répétées
  • Troubles du sommeil et cauchemars
  • Comportements de lavage excessif ou de refus de faire sa toilette, intime en particulier
  • Traces de sang dans les sous-vêtements
  • Infections urinaires à répétition chez la fillette

Troubles du comportement

  • Auto ou hétéro-agressivité
  • Repli sur soi ou au contraire excitation comportementale et psychique inhabituelle mais durable
  • Docilité ou colères excessives
  • Agressivité envers lui-même ou les autres
  • Comportements d’opposition, provocateur ou de soumission (bourreau et/ou victime) : ces comportements peuvent alterner !
  • Fugues parfois
  • Idées suicidaires
  • Jeux sexuels inappropriés
    • comportements masturbatoires sans pudeur, en public
    • agression d’autres enfants
    • reproduction de gestes d’actes sexuels d’adultes (fellation, accouplement, etc.)
    • langage très sexualisé et expressions d’adultes concernant la sexualité
    • vocabulaire évocateur
  • Troubles de l’investissement scolaire
    • fléchissement subit ou au contraire investissement inhabituel

Adolescents pubères de 12 à 18 ans

Avant toute une mise en mots de ce qu’ils ont subi, l’expression de leur souffrance passe également le plus souvent par la révélation plus ou moins directe de sentiments et l’existence de comportements particuliers.

Sentiments

  • Sentiments de dévalorisation personnelle
  • Sentiments d’être sali
  • Sentiments de culpabilité
  • Méfiance et perte de confiance vis à vis d’eux-mêmes et des adultes
  • Peur du contact, en particulier d’une proximité physique avec les adultes et de relations sexuelles avec des pairs
  • Crises d’angoisse inexpliquées
  • Amnésie fréquente des faits mais…
  • …. Réminiscences possibles,  accompagnées de crises d’angoisse massives

Troubles somatiques

  • Crises d’angoisse subites
  • Maux de ventre ou autres plaintes somatiques répétées
  • Troubles du sommeil et cauchemars
  • Grossesse (et possible demande d’IVG

Comportements :

  • Agression de leur corps et/ou de  celui des autres
    • Prise de drogues et addictions
    • Anorexie/boulimie
    • Scarifications
    • Auto-agressivité
    • Agressivité physique vis à vis des autres
    • Colères ou repli sur soi
    • Pensées et/ou passages à l’acte suicidaires
    • Conduites à risque (alcool, drogue, jeux, etc.)
    • Fugues
    • Agressions sexuelles sur d’autres mineurs (fratrie ou autre)
    • Conduites sexuelles à risque
      • Partenaires multiples
      • Prostitution
  • Conduites d’échec
    • Sur le plan des études : désinvestissement scolaire
    • Sur le plan amoureux
      • Refus de tout lien affectif ou mise en échec répétées
      • Refus de relations sexuelles

Conséquences possibles à l'âge adulte

  • Dévalorisation et mauvaise estime de soi
  • Comportements d’échec sur le plan sentimental, professionnel
  • États dépressifs
  • Idées suicidaires et possibles passages à l’acte
  • Addictions
  • Fréquence accrue et à répétition de pathologies somatiques chroniques ou aiguës
  • Amnésie des faits possible…
  • … mais remémorations (réminiscences soudaines) possibles dans des moments de la vie bien particuliers (premiers rapports amoureux consentis, grossesse, rencontre avec l’abuseur…)
  • Réminiscences répétées des actes subits  et crises d’angoisse
  • Vie sexuelle insatisfaisante, perturbée
    • Intériorisation d’une sexualité immature, violente où l’autre est considéré comme un objet
    • Choix amoureux perturbé
    • Prostitution
    • Non intériorisation du respect de l’autre
    • Agressions sexuelles possibles de personnes non consentantes (quand l’agressé devient agresseur à son tour)

Voici quelques éléments de bibliographie. On se tiendra informé des textes produits par le Pape François sur le site du Vatican, la Conférence des évêques de France sur le site de la CEF et de Mgr Ravel dans Eglise en Alsace.

Mesure prises dans le diocèse de Strasbourg pour la lutte contre les abus sexuels

Lettre du Pape François au peuple de Dieu, 20/08/2018,

Document épiscopat n°10 « A propos de la pédophilie », 1998

CORREF, Vie religieuse et liberté, juin 2018

Conférence des évêques de France, Message des évêques du Conseil Permanent adressé au Peuple de Dieu qui est en France, Paris, Septembre 2018

Conférence des évêques de France, Lutter contre la pédophilie – Repères pour les éducateurs, 2002

Mgr Luc RAVEL, Mieux vaut tard, lettre pastorale sur les abus sexuels, l’Eglise en Alsace, Hors-série, Bischheim, septembre 2018

Conférence de évêques du Canada , « Protection des personnes mineures contre les abus sexuels » Editions de la CECC 2018.

Diocèse de Lausanne, Genève Fribourg – Suisse « Charte », « Schéma d’intervention » janvier 2019

Articles

THIEL M.-J., « Prévenir la pédophilie dans l’église », in Etudes, 4239, 2017, p. 73-85.

De PREMARE G., LEMOINE J., MERCIER J., « Pédophilie, omerta et crise de confiance », in Revue d’éthique et de théologie morale, 260, 2010, p 9-32.

THIEL M.-J., « La pédophilie comme perversion : pour un discernement éthique sans naïveté », in Revue d’éthique et de théologie morale « Le supplément », n°217, 2001, p.215-225.

MARX C., « La sexualité: une expérience d’ordre spirituel », in Revue d’éthique et de théologie morale « Le supplément », n°217, 2001, p.25-35.

Ouvrages

THIEL M.-J., L’Eglise catholique face aux abus sexuels sur mineurs, Montrouge, Ed. Bayard, 2019 (à paraître)

PITTET D., Mon Père, je vous pardonne. Survivre à une enfance brisée. Préface Pape François, Ed. Philippe Rey, 2017. Lien à son témoignage sur KTO

DE Gaulmyn I., Histoire d’un silence. Pédophilie à Lyon : une catholique raconte. Paris, Seuil, 2016.

DEMASURE K. (dir.), Se relever après un abus sexuel, accompagnement psycho-spirituel des survivants (Collection Soins et Spiritualités), Lumen Vitae, 2014.

Nadeau J.-G., Colding C. et Rochon C., Autrement que victimes : Dieu, Enfer et résistance chez les victimes d’abus sexuels, Ed. Novalis, 2013.

AMEDRO S. (dir.), Grandir en toute sécurité. Guide pour la protection de l’enfance au sein de l’Église. Ed. Empreinte Temps Présent, 2009

ZIVIL J. et POUJOL J., Les abus spirituels, Empreintes Temps Présent, 2006

NISSE M. et SABOURIN Pierre, Quand la famille marche sur la tête. Inceste, pédophilie, maltraitance, Paris, coll. « Couleur psy », Le Seuil, 2004.

BINARD L., CLOUARD J.-L., Le drame de la pédophilie, Paris, Albin Michel, 1997.

Documents pédagogiques

Enseignement Catholique, De la lutte contre la maltraitance à la bienveillance éducative, programme de protection des publics fragiles, Secrétariat de l’Enseignement catholique, Paris, juin 2018.

Enseignement Catholique, Procédures en matière de protection des mineurs, Paris, juin 2018.

Faire de l’Église une maison sûre

Avec des enfants

SAULIERE D., BOULET G., Stop aux violences sexuelles faites aux enfants, Bayard, Paris, 2018.

Diocèse de Strasbourg

Réunion des coopérateurs avec Mgr Ravel sur les abus sexuels

Assemblée Synodale « Mieux vaut tard »

Formation autour du Code des relations pastorales 2022

Interview de Laurent Martinez,
auteur de la pièce « Pardon ? »

Pédophilie dans l’Église : le poids du silence (Cash Investigation)

Diocèse de Lyon :

Le diocèse de Lyon a développé une série d’outils de formation et de prévention intitulée :

Agir ensemble contre les abus dans l’Eglise

Au-delà des abus

L’Église face aux abus sexuels sur mineurs, publié chez Bayard en 2019 propose un tour exhaustif de la douloureuse crise qui ébranle l’Église. Son auteure, Marie-Jo-Thiel, médecin, philosophe, théologienne, éclaire chaque semaine cette lecture de façon très pédagogique.

‘Au-delà des abus’ sur RCF Alsace avec Marie-Jo Thiel (série d’interviews)

Directoire pour les confesseurs dans les cas d’abus sexuels sur mineurs

Principes généraux

Il convient en préambule de rappeler trois points fondamentaux :

  • Un prêtre ne peut entendre validement une confession que si l’évêque de son diocèse lui en a donné expressément la faculté (ce qui pour les prêtres incardinés au diocèse va de soi, sauf disposition contraire du droit ; cf. CIC, canon 967§2),[1] et si son évêque ou l’évêque du lieu où il se trouve ne la lui a pas retirée.
  • Tout confesseur est tenu au secret parfait de ce qui est révélé en confession et ne peut y revenir ou y faire allusion en dehors avec ce même pénitent que si ce dernier donne son consentement explicite. C’est ce qu’affirme très clairement le Code de droit canonique au canon 983 §1 :

    Le secret sacramentel est inviolable ; c’est pourquoi il est absolument interdit au confesseur de trahir en quoi que ce soit un pénitent, par des paroles ou d’une autre manière, et pour quelque cause que ce soit.

    De là découle l’importance d’identifier clairement ce qui relève de la célébration du sacrement de pénitence et de réconciliation. Ainsi, afin de ne pas le confondre avec l’entretien spirituel ou la direction spirituelle, on veillera toujours à lui garder une forme liturgique clairement identifiée :

    • Le sacrement se célèbre dans un lieu dédié à cette fin, généralement dans l’église elle-même, sauf les cas où les normes liturgiques prévoient elles-mêmes de le célébrer dans un hôpital ou à domicile, au chevet d’un malade ou d’un mourant.
    • Dans tous les cas, le prêtre revêtira les habits liturgiques, au moins l’étole violette.
    • Il respectera de même la structure prévue par le rituel [2], notamment par le recours systématique à la lecture d’un extrait même bref de la Parole de Dieu (aussi dans la forme individuelle).
    • Dans le cas d’un entretien spirituel qui déboucherait sur le sacrement, cela montrera clairement le passage de l’un à l’autre et la modification du statut de la parole, tant pour le confesseur dès lors tenu au secret, tant pour le pénitent dans l’aveu de ses fautes peccamineuses.
  • Pour que la grâce du pardon sacramentel puisse être non seulement reçue, mais d’abord même donnée, la théologie du sacrement est unanime depuis des siècles sur l’importance préalable de la contrition, c’est-à-dire pour le pénitent du regret du péché commis (animi dolor ac detestatio de peccato commisso selon l’expression du Concile de Trente [3]), sa ferme volonté de se corriger et d’assumer la responsabilité de ses actes afin de pouvoir – autant que faire se peut – réparer les torts commis. Il est de la responsabilité du confesseur, à la fois juge et médecin [4], de s’assurer de cette volonté ; sans cela il peut ne pas donner l’absolution sacramentelle. Le secret de la confession, lui, demeurera. [5]

La question du lieu

On entend, sauf cas particuliers cités plus haut, les confessions dans un lieu dédié à cette fin. Il se situera normalement dans l’église [6] et aura été aménagé afin de pouvoir garantir une parfaite confidentialité de l’échange. Il permettra aussi d’éviter un contact physique potentiellement inopportun avec le pénitent. Le confessionnal se révèle pertinent pour honorer ces deux objectifs. Si l’on opte pour un autre endroit, il faudra veiller à ce qu’il soit cependant suffisamment vitré pour éviter toute suspicion d’attouchement. Le lieu, de manière positive et pastorale, doit offrir un cadre propice au sacrement de pénitence et de réconciliation en étant au service d’une rencontre personnelle avec le Dieu qui fait grâce et pardonne.

Discerner les cas et les circonstances

Le confesseur ne pourra avoir la même attitude suivant que le pénitent s’accuse d’abus sur mineurs ou adultes vulnérables, qu’il est lui-même victime ou témoin de fait délictueux ou criminels. Le secret de la confession demeure absolu et inviolable, et n’est donc en aucune façon concerné par la réglementation qui impose de dénoncer aux autorités civiles et ecclésiastiques les faits relevant d’abus sexuels sur mineurs ou personnes vulnérables. Pour le confesseur, dans le cadre du sacrement du pardon, l’obligation du secret s’impose.

Dans la perspective de la lutte contre la pédophilie et dans le souci de protéger les plus faibles, un prêtre, confronté en confession à une situation d’abus, se reportera aux repères suivants :

  • Si le confesseur entend l’auteur s’accuser d’abus sur mineurs ou personnes vulnérables, il s’attachera à :
    • faire prendre conscience au pénitent de la gravité des actes commis,
    • faire obligation au pénitent de se dénoncer à l’autorité judiciaire ou administrative, et ce dans les plus brefs délais, de manière à ce que tout risque d’atteinte aux enfants soit écarté,
    • à convaincre le pénitent religieux, séminariste ou prêtre, de faire connaître ses actes à ses supérieurs religieux sans délai pour que ceux-ci l’éloignent des enfants
    • à convaincre le pénitent de se faire soigner.

L’absolution dans ce cas est normalement conditionnée par l’acceptation sincère du pénitent de respecter les exigences ci-dessus, et en
particulier l’obligation de se dénoncer aux autorités publiques.  Il sera clairement expliqué au pénitent que « l’absolution est sous condition ». Au cas où le confesseur aurait des doutes sur la ferme volonté du pénitent de se dénoncer, il peut différer l’absolution au moment où la condition de dénonciation sera réalisée. Il ne paraît pouvoir en être autrement que in articulo mortis.

  • S’il entend un pénitent-victime lui-même d’abus, il s’attachera à :
    • lui exprimer l’horreur que lui inspirent les actes commis, témoigner un vrai sentiment de compassion et l’assurance, s’il le désire, d’un accompagnement fraternel,
    • éviter toute culpabilisation inopportune et montrer que d’être victime n’est ni une faute ni un péché, [7]
    • face au sentiment éventuel de culpabilité exprimé (de n’avoir pas parlé plus tôt, de n’avoir pas dénoncé, etc…), donner éventuellement ou l’absolution pour d’autres péchés confessés ou une bénédiction afin d’exprimer la présence de Dieu et d’appel sa force salvifique et relevante,
    • ne pas conditionner, le cas échéant, l’absolution à ce qui suit (dépôt de plainte, dénonciation…),
    • l’inciter à porter plainte auprès de l’autorité judiciaire ou administrative pour que l’auteur des délits ou des crimes soit mis hors d’état de nuire. Cette incitation sera d’autant plus insistante que le coupable est encore en situation de porter atteinte à des enfants. SI le pénitent n’en a pas la force, l’inviter à se faire aider, en en parlant à un autre prêtre ou en revenant dans un autre cadre que celui de la confession,
    • l’inciter à prévenir ensuite les éventuels supérieurs hiérarchiques du coupable du délits ou du crime,
    • lui indiquer l’existence de cellules d’écoute mises en place dans le diocèse,
    • l’inviter à prendre contact avec l’évêque de son diocèse.
  • S’il entend un témoin, ni agresseur, ni victime, d’abus sexuels:
    • Il s’attachera à rappeler à ce pénitent qu’il a la responsabilité d’en avertir les autorités compétentes (civiles et ecclésiastiques). Le cas échéant il saura le renseigner sur la procédure à adopter. On rappellera, avec délicatesse et sans insistance excessive, qu’une fausse dénonciation est une faute grave au regard du législateur et qu’elle est punie par la loi.

[1] CIC, canon 966 §1 : « §1. Pour que l’absolution des péchés soit valide, il est requis que le ministre, en plus du pouvoir d’ordre, ait la faculté de l’exercer à l’égard des fidèles à qui il donne l’absolution. »
[2] Cf. Célébrer la Pénitence et la Réconciliation, Rituel, Paris : Chalet-Tardy, 1991, Praenotenda 16 et 26 à 32.
[3] Cf. Concile de Trente, Session XIV, De sacramento Paenitentiae, chap. IV, Denz.-Schön., 1676.
[4] CIC, canon 978 §1.
[5] CIC, canon 987 : « Pour bénéficier du remède salutaire du sacrement de pénitence, il faut que le fidèle soit disposé, de telle manière que, en réprouvant les péchés qu’il a commis et en ayant le propos de s’amender, il se convertisse à Dieu. »
[6] CIC, canon 964 : « §1. Pour entendre les confessions sacramentelles, le lieu propre est l’église ou l’oratoire.
§2. En ce qui concerne le confessionnal, la conférence des Évêques établira des règles, en prévoyant toutefois qu’il y ait toujours dans un endroit bien visible des confessionnaux munis d’une grille fixe séparant le pénitent du confesseur et dont les fidèles qui le désirent puissent librement user.
§3. Les confessions ne seront pas entendues en dehors du confessionnal, à moins d’une juste cause.
[7] CIC, canon 979 : « Que le prêtre procède avec prudence et discrétion quand il pose des questions, en tenant compte de la condition et de l’âge du pénitent, et qu’il s’abstienne de s’enquérir du nom du complice. ». Cet appel à la prudence pastorale vaut encore plus ici quant à une manière déplacée et blessante de demander des détails. La parole doit pouvoir advenir librement de la part du pénitent.

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