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la zone pastorale à la rencontre des communautés

Jean Thomas et Sylvie Borschneck visitent les communautés de paroisses
Jean Thomas et Sylvie Borschneck visitent les communautés de paroisses

La zone pastorale de Haguenau est cette parcelle d’Eglise, ce territoire, qui rassemble des communautés de paroisses pour multiplier les forces et porter certains projets qui nous dépasseraient.

 

Pour rappeler cette réalité, Jean Thomas, responsable de la zone pastorale de Haguenau entame le tour des communautés de paroisses de la zone pastorale de Haguenau.

 

Pour le bureau de zone, composé actuellement de Marc Kalinowski, doyen de zone, Sylvie Borschneck, de la communauté de paroisses entre Moder et Rhin (Drusenheim), Brigitte Rombourg de la communauté de paroisses  Zinsel-du-Nord et Jean Thomas, l’idée de rencontrer les 14 communautés de paroisses  est devenu une nécessité. La crise sanitaire, le vieillissement des équipes de la zone pastorale invite à rappeler quel est l’utilité de la zone, ce qu’elle peut apporter aux paroisses. Cette tournée est l’occasion d’appeler des fidèle à rejoindre le conseil de zone.

Une halte à Drusenheim

Paroisse St Matthieu de Drusenheim
Eglise St Matthieu de Drusenheim

La première étape était la communauté de paroisses de Bischwiller. Là, Marc Kalinowski, en tant que curé a accueilli Sylvie Borschneck et Jean Thomas qui le temps de l’homélie, partant des textes de la Bible du dimanche ont élargie aux réalités d’aujourd’hui.

Dimanche 27 mars, le curé Hyacinthe Radon a accueilli le binôme à 10h45, lors de la messe dominicale de Drusenheim. L’évangile, ce jour-là ouvrai la parabole du retour de l’enfant prodigue

C’est une parabole par laquelle, Jésus nous parle de la maison du Père, du Royaume de Dieu. En d’autres termes, ce texte nous parle d’une famille, de notre famille, celle de l’Église… La communauté de paroisses pourrait-elle être représenté par l’un des deux fils.

L’aîné, dans l’Évangile de Luc, est présenté comme un fils fidèle. Il a  le sens de la responsabilité. Il tient à faire en sorte que ce que le père vit et transmet soit entretenu et continue à vivre.

Le deuxième fils a besoin de prendre de l’air. Il a passé par différents déboires avant de revenir à la maison. Loin de la famille, il découvre combien l’amour du Père était généreux. Il  goûte à un monde avec tous les plaisirs, mais aussi toute les souffrances et les cruautés qu’il n’imaginait pas. Il est poussé par son chemin à la remise en question, au pardon. Il lâche son orgueil pour revenir à la vie, pas celle d’avant, mais à une vie nouvelle avec le Père. A son retour c’est la fête.

Vous connaissez la fin de la parabole !  L’ainé ne partage pas le sens de la fête. Il est pris de jalousie… « Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. » L’ainé et dans une suffisance. L’ainé est engagé dans une action, un devoir à accomplir mais pas dans une véritable relation avec le Père.

« En paroisse, en communauté de paroisses nous pouvons être tantôt comme l’un ou l’autre fils. Parfois, nous avons l’impression de n’avoir besoin que de nous même pour faire fonctionner notre paroisse. Notre pastorale est alors une pastorale d’entretien. Nous refaisons, ce que d’autres ont fait avant nous, même si cela ne marche plus. Nous ne sommes pas capables de changement. Nous ne voyons même pas le fils qui était perdu et qui est revenu. Nous n’avons pas besoin de lui, il risquerait même de nous déranger dans notre fonctionnement.

Nous pouvons aussi nous retrouver dans le deuxième fils. Nous désespérons à certains moments, parce que le trésor de nos anciens, les recettes pastorales d’avant ne marchent plus. C’est alors que nous nous remettons en cause, et que nous comptons peut-être sur Dieu, sur son Esprit. C’est alors que nous retournons vers le Père. »

C’est dans un esprit de synodalité, de chemin que les chrétiens prennent ensemble qu’il  peuvent avancer. L’évêque Mgr Luc Ravel invite à sortir de la pastorale d’entretien et à se convertir à une pastorale missionnaire.

Ce que cet Évangile nous apprend, c’est que le Christ nous fait confiance quand nous voulons prendre de nouveaux chemins, mais pour cela il nous faut rester en relation avec Lui.

Le visage des paroisses n’est plus celui que les parents ou grands parents ont connu ? Le visage de la société a changé aussi. Aujourd’hui les paroissiens ne sont plus assez nombreux pour organiser tout ce dont la communauté de paroisses a besoin. S’ouvrir à la zone pastorale est une opportunité.

La zone pastorale est cette parcelle d’Église qui aujourd’hui semble adaptée pour organiser certains projets pastoraux pour lesquels les forces sont insuffisantes en paroisse.

« Quand nous avons besoin de nous former, c’est sur le territoire de la zone que nous pouvons rassembler. Récemment nous avons lancé une formation pour former des équipes d’accompagnement au deuil. Pour organiser une récollection qui puisse nourrir les acteurs de la pastorale, c’est encore la zone qui est la bonne dimension. Le 30 avril prochain, des 14 communautés de paroisses, des 50 paroisses que composent la zone, nous nous retrouverons à Oberbronn pour prier ensemble, pour faire retraite. »

Eglise St Michel de Soufflenheim

Sylvie Borschneck, dans le bureau e zone depuis le début a ensuite rappelé l’historique de la structure de la zone pastorale et des communautés de paroisses. Elle a rappelé les chantiers qui dépassent les paroisses mais qui sont de véritables ressources pour elle. Plusieurs exemples ont été partagé : Taizé pour les lycéens, le pèlerinage au Ste Odile pour les adolescents, PDF et Confirmands et des formations). Pour que la zone pastorale soit une structure vivante, les remarques des paroisses sont précieuses.

Ce qui se vit dans la zone peut nourrir votre vie de paroisse. Mais pour que les propositions de la zone collent à vos demandes, il est essentiel que des chrétiens rejoignent les structures de zones et aident à réfléchir. Si certains d’entre vous se sentent appelés, n’hésitez pas à venir vers nous ou vers votre curé.

La lecture de Saint Paul invitait en tous les cas à l’espérance : « Frères, si quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né. » Sans cesse, les chrétiens sont appelés à rester attentif au Christ et à son Esprit, pour avancer avec lui dans ce monde nouveau.

Dimanche 3 avril à l’église de Soufflenheim à 10h45…

… Sylvie Borschneck et Jean Thomas se rendront dans la communauté de paroisses « Argile et Sève » regroupant les villages de Schirrhein Schirrhoffen et Soufflenheim. Jean Thomas a déjà rencontré l’EAP (Equipe d’Animation Pastorale) à Soufflenheim avec le curé Piotr Szpejewski. Durant la messe dominicale à 10h45 à Soufflenheim, il tient à encourager des personnes de la communauté catholique à rejoindre l’une des six commissions de la zone pastorale (Jeunes, Santé, Solidarité, Communication, Formation ou PRTL Pastorale des Réalités du Tourisme et des Loisirs)ou le Conseil de zone qui, avant la période sanitaire difficile, se réunissait 2 à 3 fois par an.
Le renouvellement des instances est un chantier de longue haleine, mais chacune de ces étapes permet d’avancer sur ce chemin qui donne à l’Eglise une image plus ouverte, plus synodale.

Le village de Drusenheim

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