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A la découverte des lieux de culte

dialogue entre les croyants

Samedi 26 février, la Collectivité Européenne d’Alsace a invité  les lieux de culte à ouvrir leurs portes. A Haguenau, l’église Saint Georges, l’église protestante, la synagogue, la mosquée » Maghrébine El Fath et la mosquée turque ont participé à cette manifestation.

Le temps pour faire le tour des 5 lieux de culte est compté. De 19h30 à 22h, il est difficile d’aller à la rencontre de chaque religion. Néanmoins, Jean Thomas, l’animateur de la zone pastorale de Haguenau part à la rencontre des autres croyants. L’imam Abdelhak Gharroud de la mosquée maghrébine a pris le temps d’expliquer les différents lieux d’une mosquée. Un dialogue s’est engagé avec les visiteurs. Les questions sur la manière de vivre la foi, de participer à la prière, de la place de la femme ont permis à l’imam de donner un beau témoignage. Dans la mosquée Turque l’accueil est très chaleureux. Le temps était trop court pour aller à chaque lieu. Le périple se termine à l’église protestante. Un accueil fraternel est réservé par les 3 pasteurs  et la rencontre invite à la prière par un concert à l’orgue. Le temps n’a pas suffit pour aller et à l’église Catholique et à la Synagogue. Lors de la journée du patrimoine les rencontres à la synagogue était très intéressantes également.

Le Doyen de Zone Marc Kalinowski (curé de Bischwiller) a participé aux rencontres organisées à Strasbourg dès jeudi soir. Il est particulièrement engagé dans ce dialogue interreligieux. Il est l’un des principaux acteurs de la revue Flamme, qui est la seule revue oecuménique de France. Les derniers numéros sont consacrés aux mariages interreligieux .

Fratelli Tutti : les religions au service de la fraternité dans le monde

203. « À la faveur de notre expérience de foi et de la sagesse accumulée au cours des siècles, en apprenant aussi de nos nombreuses faiblesses et chutes, nous savons, nous croyants des religions différentes, que rendre Dieu présent est un bien pour nos sociétés. Chercher Dieu d’un cœur sincère, à condition de ne pas l’utiliser à nos intérêts idéologiques ou d’ordre pratique, nous aide à nous reconnaître comme des compagnons de route, vraiment frères. Nous croyons que « lorsqu’ au nom d’une idéologie, on veut expulser Dieu de la société, on finit par adorer des idoles, et bien vite aussi l’homme s’égare lui-même, sa dignité est piétinée, ses droits violés. Vous savez bien à quelles brutalités peut conduire la privation de la liberté de conscience et de la liberté religieuse, et comment à partir de ces blessures se forme une humanité radicalement appauvrie, parce que privée d’espérance et de référence à des idéaux ». Pape François

 

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