Je donne à l'église
nos paroisses
Horaires de messes
GoMesse

Inauguration et bénédiction du tableau « Jésus miséricordieux »

Le tableau de la Miséricorde Divine

En l’église saint-Michel trône depuis peu une nouvelle œuvre picturale sous la forme d’une réplique d’un tableau célèbre dans le monde entier. « La Miséricorde Divine » avait été dessinée dans les années 1930 par sœur Faustine. En ce 2ème dimanche de Pâques, le 11 avril, honneur lui a été rendu.

Devant une assemblée de fidèles fournie mais conforme à la jauge et respectant les consignes sanitaires, c’est un très bel office qui a rendu hommage à la créatrice de ce tableau célébrissime tout en rendant grâce à Jésus-Christ qui a guidé sa courte vie et qui lui avait demandé de peindre un tableau le représentant tel qu’elle le voit avec en-dessous la mention « Jésus, j’ai confiance en toi ». Ce fameux tableau a été offert à l’église St-Michel par un donateur qui n’est pas de Soufflenheim mais qui souhaite conserver l’anonymat. L’œuvre représente Jésus, vêtu d’une tunique blanche, levant une main pour bénir et l’autre main qui repose sur son cœur. De son vêtement s’échappent deux grands rayons lumineux. Un blanc pour l’eau et un rouge pour le sang. Ceux qui jaillirent du cœur du Christ ouvert par la lance du romain.

Sœur Faustine, grande apôtre

Helena Kowalska est née à Glogowiec (Pologne) en 1905. Dès l’âge de 7 ans elle ressent un appel à la vie religieuse et entre en congrégation des sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde à 20 ans. En février 1931, à Plock (Pologne) le Christ se manifeste à elle et lui demande de réaliser un tableau dont le visage aura une grande similitude avec l’empreinte laissée sur le Saint Suaire de Turin mais aussi avec son regard qui a été celui qu’il avait sur la croix. Ignorant la technique de la peinture, sœur Faustine dessina sur papier et avec des crayons de couleurs ce qui allait servir au peintre Eugène Kazimirowski de réaliser le premier tableau original de « la Miséricorde divine » à Wilno (aujourd’hui Vilnius en Lituanie) en l’an 1934. Ce tableau avait longtemps été exposé au couvent des Sœurs Bernardines auprès de l’église St-Michel. Curieuse coïncidence.

Fête de la Miséricorde

Outre la demande du Christ pour le tableau à son image, il désira qu’il y ait une fête de la Miséricorde le 1erdimanche après Pâques. Vœux respecté depuis l’an 2000 pour l’église universelle et même pour la communauté locale qui a célébré avec ferveur la volonté du christ en y associant l’inauguration et la bénédiction de l’œuvre désormais bien en vue à droite de la chaire à prêcher. De l’autre côté règne St-Michel terrassant le dragon. Cette fête de la Miséricorde revêt une profonde signification théologique. Une neuvaine prépare à la fête et qui commence le vendredi-saint en récitant le chapelet. Sœur Faustine s’est éteinte à Cracovie le 5 octobre 1938 à l’âge de 33 ans. Comme notre Seigneur. Autre coïncidence ? D’ailleurs elle avait prédit l’année de sa mort. Elle sera béatifiée le 18 avril 1993 et canonisée le 30 avril 2000 par le pape Jean-Paul 2, de son vrai nom Karol Wojtyla, ancien archevêque de Cracovie (Pologne). Une bien belle fierté sûrement pour le chanoine Piotr Szpejewski lui aussi originaire de Dzierzgon en Pologne et curé en la communauté des paroisses Argile et Sève depuis 3 ans. Une triangulaire bien anecdotique mais bien pleine de symboles. Dans tous les cas l’office a été à la hauteur de l’événement, chaleureux et rehaussé par les chants de la chorale Sainte-Cécile locale accompagnés comme d’habitude de manière majestueuse avec les sonorités de l’orgue. Jean-Pierre Buchel, président du conseil de fabrique ainsi que le chanoine Piotr, commentant tour à tout le rôle de dévotion de sœur Faustine et saluant la bienvenue à ce tableau qui avec les autres illumine encore plus la nef de l’église St-Michel. Et plus particulièrement en ce 1er dimanche de Pâques dit « in ablis » conformément au vœu exprimé par le Seigneur Jésus à sœur Marie-Faustine Kowalska. Et que soit remercié le généreux donateur en ce dimanche qui termine l’octave de la Résurrection.

Patrick Gardon, correspondant local

Une copie du tableau de Soeur Faustine a trouvé sa place dans l’église St Michel de Soufflenheim

Partager