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Mgr Gilles Reithinger nommé évêque auxiliaire de Strasbourg

Mgr Gilles ReithingerLe Pape François a nommé le Père Gilles Reithinger, Supérieur général des Missions Étrangères de Paris, comme évêque auxiliaire de Strasbourg. Il sera ordonné évêque le 4 juillet 2021 à 16h en la cathédrale de Strasbourg par le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, par Mgr Luc Ravel, archevêque de Strasbourg et par Mgr Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille.

BIOGRAPHIE DE GILLES REITHINGER

Jeunesse et formation

Gilles Reithinger est né le 25 novembre 1972 à Mulhouse, dans le Haut-Rhin. Il a effectué sa scolarité au Collège François Villon et au lycée Lavoisier. Fils de Paulette et Jean-Marie Reithinger, il a grandi à Mulhouse dans une famille de trois enfants dont il est l’aîné, dans le quartier de la paroisse saint Joseph. Après le baccalauréat, s’orientant tout d’abord vers la biologie, il entre au Grand Séminaire de Strasbourg en septembre 1991 où il effectuera toute sa formation à la prêtrise. Durant cette formation, il discerne une vocation à la vie missionnaire ad extra notamment durant deux années de coopération à Madagascar de 1994 à 1996.

L’expérience malgache, dans le cadre de l’aumônerie nationale des prisons et de l’enseignement du Français dans le diocèse d’Ambatondrazaka, va façonner sa dynamique missionnaire. Il découvre la joie de servir le Christ au cœur d’un peuple, en proposant un chemin de libération intérieure et en s’ouvrant à des cultures différentes.

En juin 1997, il obtient une maîtrise en théologie sur saint Irénée et un DESU (Diplôme d’études supérieures universitaires en théologie pratique et communication) à l’université Marc Bloch de Strasbourg.

Ordonné diacre le 21 juin 1998, il est incardiné au diocèse de Strasbourg au titre des Missions Étrangères de Paris (MEP) et reçoit sa mission pour le diocèse de Singapour et le monde chinois. Il poursuit ensuite sa formation en assurant un ministère diaconal à la paroisse Saint François-Xavier de Paris afin d’être proche de la Société des Missions Étrangères et d’y suivre une formation adaptée à la mission à l’international.

 

Les Missions Étrangères de Paris

La Société des Missions Etrangères de Paris (MEP) est une Société de Vie Apostolique de prêtres diocésains, fondée en 1658, pour l’annonce de l’Évangile en Asie et dans l’océan Indien. Les membres des MEP sont formés à l’apprentissage des langues et cultures, au dialogue inter-religieux et inter-culturel. Elle regroupe actuellement 160 prêtres et 17 séminaristes. Mgr Olivier Schmitthaeussler, Jean-Michel Cuny, Damien Fahrner et Ivan Ponsonnet, également originaires d’Alsace en sont membres.

 

Ordination et mission

Gilles Reithinger est ordonné prêtre le 27 juin 1999 à la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg. En septembre 1999, afin de compléter sa formation en langue anglaise, il est nommé vicaire à la paroisse Holy Redeemer de Chelsea à Londres, en Angleterre. Il rejoint ensuite son poste à Singapour au sein de la paroisse Holy Family. Son expérience pastorale dans la Cité-Etat sera consacrée à l’apprentissage du mandarin, à la découverte de la culture locale et à assumer un poste de vicaire en paroisse.

En juillet 2004, l’Assemblée générale de la Société MEP demande la création d’un Service d’Animation pastorale et culturelle à Paris et cette mission lui sera confiée. De 2004 à 2010, il met en place un accueil catéchétique et lance une nouvelle version de la Revue des Missions Etrangères de Paris tout en coordonnant la communication.

En juillet 2010, l’Assemblée générale de la Société MEP l’élit Vicaire général pour une durée de six ans. Durant cette période, il est responsable du Service d’Animation pastorale et culturelle, responsable de la maison MEP de Paris, Gérant de la Société de diffusion des MEP, participe à plusieurs sessions de l’UNESCO dans le cadre de la délégation du Saint-Siège, directeur du Centre France-Asie, rue Royer Collard à Paris et chargé du Service de volontariat international MEP. À ce titre, il organise l’envoi de 150 volontaires laïcs par an en Asie et à Madagascar ; il accompagne également la création d’un service de volontariat pour les volontaires laïcs seniors.

Le 12 juillet 2016, il est élu Supérieur général de la Société des Missions Etrangères de Paris, lors de l’Assemblée générale, pour une durée de six ans renouvelables.

 

Dynamique de travail

Après avoir été en pastorale à Londres et Singapour, de retour en France en raison des mandats électifs dont il a bénéficié, Gilles Reithinger a eu des engagements paroissiaux en étant disponible pour des remplacements de prêtres lors des congés, en assurant des apostolats d’été dans des diocèses peu pourvus en prêtres, mais aussi en animant des retraites, récollections et sessions de formation. La proximité avec les communautés chrétiennes a toujours été une priorité.

A Paris, il s’est efforcé de structurer la vie de la Société des Missions Etangères de Paris en s’appuyant sur des équipes de collaboratrices et collaborateurs tant en interne qu’en externe avec des ressources composées de professionnels du droit, de la communication, du management (KPMG, LPA-CGR, Talentheo, Ecclesia RH, Cabinet Pujos).

Le travail en équipe, l’attention à la biodiversité, la complémentarité des compétences, la synodalité, le discernement communautaire et l’appui de soutiens professionnels résument sa dynamique de vie.

Gilles Reithinger se distingue par une spiritualité sacerdotale tournée vers la mission Ad Gentes s’efforçant de rejoindre les personnes dans leur culture selon la tradition missionnaire de l’inculturation. Imprégné des Pères de l’Eglise, de la spiritualité d’Henri de Lubac, il place la rencontre de l’autre au cœur de son apostolat et souhaite reconnaître le visage du Christ au cœur du peuple dont il fait partie, toujours marqué par l’importance du « vivre ensemble » et du dialogue dans un contexte multiculturel dans le respect des traditions de chaque personne.

Passionné de course à pied, de biologie, de musique et de littérature, Gilles Reithinger se veut être un compagnon de route pour toute personne dans le respect des parcours individuels et selon la dynamique de la « rencontre et du dialogue », de « l’inclusivité » et du « discernement » encouragée par le Pape François.

 

BIBLIOGRAPHIE

Livres

      • Gilles Reithinger, Vingt-Trois Saints pour l’Asie : les martyrs des Missions étrangères de Paris, France, CLD éditions, novembre 2010
      • L’Annonce de l’Evangile chez les Chin, Frémur, février 2013
      • L’Asie face au pardon, Frémur, mars 2014
      • Saints pour la Mission, CLD, mars 2018
      • Lettres à mes frères prêtres, MEP, juillet 2021

Articles

      • « Suivre le chemin de l’étoile qui brille » in Peuple du monde, septembre 2005
      • « Présentation des MEP », Nouvelle Rive Gauche, février 2005
      • « Une porte ouverte sur l’Asie », Paris Notre-Dame, 13 juillet 2006
      • « saint Pierre Borie », Les Essentiels, La Vie, janvier 2008
      • « Insolites Martyrs d’Extrême Orient », L’Alsace, 14 mars 2008
      • « Théophane Vénard», Sources Vives, novembre 2008
      • « La Salle des Martyrs », Histoire du Christianisme Magazine, juin 2008
      • (it) « MEP, un’avventura missionaria lunga 350 anni », Mondo e Missione, décembre 2008
      • « Les Missions Etrangères de Paris », Spiritus, décembre 2016

Ouvrages collectifs

      • Gilles Reithinger et Julien Spiewak, Découvrir les martyrs d’Asie, Mep, juin 2007
      • Michel Launay, Gérard Moussay et Gilles Reithinger, Les missions étrangères : trois siècles et demi d’histoire et d’aventure en Asie, France, Librairie Académique Perrin, 24 janvier 2008, notamment les articles Fondation du Séminaire des Missions Etrangères(pages 63 à 73) et La Salle des Martyrs (pages 259 à 261)
      • Catherine Marin en collaboration avec Gilles Reithinger, Femmes missionnaires en Asie, Angers, Frémur Éditions, coll. « En mission avec les MEP », 2011
      • Francesco Follo en collaboration avec Gilles Reithinger, Mission et Cultures, Angers, Frémur Éditions, coll. « En mission avec les MEP », mars 2013
      • « Le Séminaire des Missions étrangères de Paris », dans Raymond Brodeur, Hermann Giguère et Gilles Routhier, Parce qu’ils y ont cru, on le voit ! : Le Séminaire de Québec célèbre ses 350 ans, Québec, Presses de l’Université de Laval, décembre 2013
      • (en) « Foi et culture à la suite des Mep » in Faith and culture, Pontifical institute Alwaye, Kerala, India, avril 2015
      • Dialogue social, Rapprochement des cultures par les langues,Actes du colloque UNESCO, p. 59-66, mars 2018
      • Misal and Mission, exploring the significance of Missionary Societies of Apostolic Life, Justin Vettukllel, 2018
      • Maximum Illud, aux sources d’une nouvelle ère missionnaire, Colloque, 2020
      • Mission et Culture, Spiritus n°241, 2020

 

DEVISE EPISCOPALE ET BLASON de Mgr Gilles Reithinger

 

 

Spes contra spem  – Rm 4, 18 : « Espérer contre toute espérance » 

L’expression est tirée d’un passage de saint Paul dans l’Epître aux Romains 4,18 où l’apôtre s’exprime en référence à l’attitude de l’inébranlable foi d’Abraham : « … qui contra spem in spem credidit, ut fieret pater multarum gentium secundum quod dictum est ei : Sic erit semen tuum. »

Ce qui signifie : « Espérant contre toute espérance, il a cru ; ainsi est-il devenu le père d’un grand nombre de nations, selon cette parole : Telle sera la descendance que tu auras ! ».

L’expression est utilisée pour définir l’attitude de quelqu’un qui cultive une foi inébranlable en un avenir meilleur, et incite à ne pas abandonner l’espoir, même quand tout semble être perdu.

Blason épiscopal

Les évêques ont un chapeau de sinople accompagné d’une cordelière à six houppes. L’écu est posé sur une croix de procession à une traverse.

La Croix : signe héraldique de l’ordre épiscopal. C’est l’unique signe que seuls les évêques ont le droit de porter. Posée en pal derrière l’écu, elle est à une traverse pour les évêques.

Le fond rouge et blanc reprend les couleurs de l’Alsace.

L’ancre : est un symbole du christianisme primitif. On la trouve fréquemment représentée au II° et III° siècles dans les catacombes et les cimetières chrétiens de Rome. L’ancre symbolisait l’espérance mais aussi la fermeté dans la foi, la conscience, la pauvreté, les tribulations et le salut. Une signification est donnée dans l’Epître aux Hébreux (6:19) : « Nous avons cette espérance comme une ancre pour l’âme, ferme et sûre ».

Plus tard, Clément d’Alexandrie mentionne l’ancre comme un symbole des chrétiens avec le poisson (ichtus). Dans son ouvrage appelé Le Pédagogue, il écrit : « les signes qui doivent distinguer le chrétien sont une colombe, un poisson, une nacelle portée à pleine voile vers le Ciel et l’ancre marine (anchora nautica). »

La couleur bleue de l’ancre est un « bleu Mep » conçu pour la Société MEP.

Le rameau d’olivier est un symbole de paix dans la culture occidentale. Le rameau d’olivier se rencontre dans la Bible dans le Livre de la Genèse.

Au IV° siècle, dans sa Vulgate, traduction latine de la Bible, saint Jérôme traduit « feuille d’olivier » dans l’histoire de Noé, en Genèse 8,11, par « rameau d’olivier » (ramum olivae). Au V° siècle, saint Augustin écrit dans son ouvrage De doctrina christiana (À propos de la doctrine chrétienne) que « la paix est indiquée par la branche d’olivier (oleae ramusculo) que la colombe apporte quand elle retourne à l’Arche »

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