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Une semaine avec Lazare : mercredi

Une semaine avec Lazare

3ème jour – mercredi  …

Le 5ème dimanche de carême, lors de la liturgie de la Parole, il nous a été donné de méditer à nouveau le chapitre avec Lazare.

Je vous propose de partager ensemble tout au long de cette semaine une méditation.

Chaque jour, quelques lignes personnelles …

et je vous invite à partager ensemble, si vous le souhaitez, en toute simplicité votre méditation autour des versets proposés. Ce sera un cadeau les uns pour les autres en ces jours où nous sommes privés de célébrer ensemble l’eucharistie …

N’hésitez pas à faire suivre si cela peut aider à la prière et à la communion !

 

Jean 11, 28-33 :

28 Ayant dit cela, elle partit appeler sa sœur Marie, et lui dit tout bas : « Le Maître est là, il t’appelle. »

29 Marie, dès qu’elle l’entendit, se leva rapidement et alla rejoindre Jésus.

30 Il n’était pas encore entré dans le village, mais il se trouvait toujours à l’endroit où Marthe l’avait rencontré.

31 Les Juifs qui étaient à la maison avec Marie et la réconfortaient, la voyant se lever et sortir si vite, la suivirent ; ils pensaient qu’elle allait au tombeau pour y pleurer.

32 Marie arriva à l’endroit où se trouvait Jésus. Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. »

33 Quand il vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé,

 

1. Marthe part chercher sa sœur Marie. Elle lui parle tout bas : « Le Maître est là, il t’appelle ».

Marie, comme l’avait fait Marthe, se lève rapidement et va rejoindre déjà là il était en discussion avec sa sœur.

  • – L’une a besoin de l’autre. Souvent au temps de l’épreuve, il peut y avoir rapprochement, communion.
    Elle lui parle tout bas … pourquoi ? Comment comprenez-vous cette attitude ? Par affection, parce que Marie est peut-être affaiblie par le deuil ? Pour que les autres de le savent pas et lui laissent le temps de « profiter » d’un moment avec Jésus seul ?
  • – Marthe dit : « le Maître » … Elle est à l’école du Christ. Il est celui qui enseigne. Et qui enseigne avec autorité. Suis-je moi aussi à l’école du Christ ? Quelle que soit mon âge, suis-je habité par cette posture de croire que je ne sais pas tout, que j’ai encore à apprendre du Christ ? D’être à son école ?

2. Les juifs sont surpris pas la précipitation de Marie. Où va-t-elle ? Au tombeau sans doute …

  • – On a peut-être en tête la précipitation des femmes qui courent au tombeau le matin de Pâques pour dire aux Apôtres que Jésus est ressuscité … Il y a quelque chose qui pousse Marie dans la rencontre avec le Christ. Une sorte d’urgence … Elle sait que rencontrer le Christ a des conséquences immédiates : une parole qu’il dira, un geste qu’il fera, une attitude, un signe …
    Ai-je déjà vécu ce type d’urgence, où je me suis senti poussé à aller rencontrer dans le Christ dans la prière, dans la célébration eucharistique, dans un partage (évangile, groupe de prières, …).

3. Marie se jette aux pieds de Jésus … Elle le sait, s’il avait été là … son frère ne serait pas mort.

  • – Elle a un geste profond de prostration. Quel est mon geste aujourd’hui pour Jésus. Quelle est ma parole personnelle aujourd’hui pour Jésus dans ce temps de méditation ?

4. « Quand il vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé »

  • – Je dis cette phrase lentement dans mon cœur, dans ma tête. Je la laisse faire son chemin. Je médite sur Jésus qui est bouleversé, qui pleure, qui est saisi d’émotion … Il est vrai Dieu et vrai homme !
    C’est grand d’avoir un tel Sauveur. Il se laisse atteindre par la peine des autres ; il est touché lui-même par le départ de son ami Lazare.

Un cantique : Jésus

A vous la parole :

Avez-vous envie de partager une phrase, une idée, une conviction, une intention de prières ?

Ce serait une manière de nous porter et un beau cadeau à l’heure de la privation …

P. Christophe SPERISSEN, Directeur du SDEC

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