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Belle fête de l’Annonciation !

Une semaine avec l’aveugle de naissance

3ème jour, mercredi …

Le 4ème dimanche de carême, lors de la liturgie de la Parole, il nous a été donné de méditer à nouveau le passage de la rencontre entre Jésus et l’aveugle de naissance.

Je vous propose de partager ensemble tout au long de cette semaine une méditation.

Chaque jour, quelques lignes personnelles … et je vous invite à partager ensemble, si vous le souhaitez, en toute simplicité votre méditation autour des versets proposés.

Ce sera un cadeau les uns pour les autres en ces jours où nous sommes privés de célébrer ensemble l’eucharistie …

N’hésitez pas à faire suivre si cela peut aider à la prière et à la communion !

Jean 9, 18-25 :

18 Or, les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme avait été aveugle et que maintenant il pouvait voir. C’est pourquoi ils convoquèrent ses parents

19 et leur demandèrent : « Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu’il est né aveugle ? Comment se fait-il qu’à présent il voie ? »

20 Les parents répondirent : « Nous savons bien que c’est notre fils, et qu’il est né aveugle.

21 Mais comment peut-il voir maintenant, nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez grand pour s’expliquer. »

22 Ses parents parlaient ainsi parce qu’ils avaient peur des Juifs. En effet, ceux-ci s’étaient déjà mis d’accord pour exclure de leurs assemblées tous ceux qui déclareraient publiquement que Jésus est le Christ.

23 Voilà pourquoi les parents avaient dit : « Il est assez grand, interrogez-le ! »

24 Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l’homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : « Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. »

25 Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n’en sais rien. Mais il y a une chose que je sais : j’étais aveugle, et à présent je vois. »

 

1. Quand on arrive pas à ses fins … on utilise tous les moyens possibles … Non ? Voilà que maintenant les juifs ne croyant toujours pas que cet homme est l’ancien aveugle convoquent ses parents. Ils demandent s’il est bien leur fils et si c’est le cas, comment se fait-il qu’il puisse voir à présent …

  • Inconfortable pour l’ancien aveugle, comme pour les parents … on va les mettre dans une situation difficile. M’est-il déjà arrivé d’être dans une telle situation ou d’avoir provoqué moi-même cette situation ?
  • Les parents confirment l’identité de leur fils, mais ils ne savent pas comment cela est possible : « Interrogez-le … il est assez grand pour s’expliquer … » … Ils ont peur des juifs puisque ces derniers avaient déjà décidé d’exclure quiconque dit que Jésus est le Christ … M’est-il déjà arrivé d’avoir peur pour ma personne à cause de ma foi en Jésus ou parce que d’autres, proches, sont croyants ?

2. Case départ ! Les juifs convoquent à nouveau l’homme qui était aveugle et vont le pousser dans le registre de la foi : « Rends gloire à Dieu … et dis que Jésus est un pécheur ! »

Mais l’ancien aveugle ose … on le voit progresser dans sa prise de conscience et prendre courage : « Est-ce un pécheur, je n’en sais rien … » Mais il y a une chose que je sais : j’étais aveugle, et à présent je vois ! »

  • Je vous propose de lire le message l’Angélus du pape François le 22 mars 2020 :

Chers frères et sœurs, bonjour!

Au centre de la liturgie de ce quatrième dimanche de carême, il y a le thème de la lumière.L’Evangile (cf. Jn 9, 1-41) raconte l’épisode de l’homme aveugle de naissance, auquel Jésus donne la vue. Ce signe miraculeux est la confirmation de l’affirmation de Jésus, qui dit de lui-même: «Je suis la lumière du monde» (v. 5), la lumière qui éclaire nos ténèbres.

Jésus est ainsi. Il éclaire à deux niveaux: l’un physique et l’autre spirituel: l’aveugle reçoit d’abord la vue des yeux, puis il est conduit à la foi dans le «Fils de l’homme» (v. 35), c’est-à-dire en Jésus. C’est tout un parcours.

Il serait beau aujourd’hui que vous preniez tous l’Evangile de Jean, chapitre 9, et que vous lisiez ce passage: il est tellement beau et cela nous fera beaucoup de bien de le lire une nouvelle fois, ou une deuxième fois. Les prodiges que Jésus accomplit ne sont pas des gestes spectaculaires, mais ils ont pour but de conduire à la foi à travers un chemin de transformation intérieure.

Les docteurs de la loi — qui étaient là, un groupe — s’obstinent à ne pas admettre le miracle, et ils posent des questions insidieuses à l’homme guéri. Mais celui-ci les déconcerte par la force de la réalité : «Il y a une chose que je sais: j’étais aveugle, et à présent je vois» (v. 25).

Au milieu de la défiance et de l’hostilité de ceux qui l’entourent et l’interrogent incrédules, il accomplit un itinéraire qui le conduit petit à petit à découvrir l’identité de Celui qui lui a ouvert les yeux et à confesser la foi en Lui.

Il le considère d’abord comme un prophète (cf. v. 17); puis il le reconnaît comme quelqu’un qui vient de Dieu (cf. v. 33); enfin, il l’accueille comme le Messie et il se prosterne devant Lui (cf. vv. 36-38). Il a compris qu’en lui donnant la vue, Jésus a «manifesté les œuvres de Dieu» (cf. v. 3).

Puissions-nous aussi faire cette expérience! Grâce à la lumière de la foi, celui qui était aveugle découvre sa nouvelle identité.

Il est désormais une «nouvelle créature», en mesure de voir sa vie et le monde qui l’entoure sous une nouvelle lumière, parce qu’il est entré en communion avec le Christ, il est entré dans une autre dimension. Il n’est plus un mendiant marginalisé par la communauté; il n’est plus esclave de la cécité et du préjudice.

Son chemin d’illumination est une métaphore du parcours de libération du péché auquel nous sommes appelés. Le péché est comme un voile sombre qui couvre notre visage et nous empêche de nous voir clairement nous-mêmes et le monde; le pardon du Seigneur ôte cette couche d’ombre et de ténèbres et nous redonne une nouvelle lumière.

Que le Carême que nous sommes en train de vivre soit un temps opportun et précieux pour nous rapprocher du Seigneur, en demandant sa miséricorde, sous les diverses formes que notre Mère l’Eglise nous propose.

L’aveugle guéri, qui voit désormais aussi bien avec les yeux du corps qu’avec ceux de l’âme, est l’image de tout baptisé, qui plongé dans la Grâce, a été arraché aux ténèbres et placé dans la lumière de la foi. Mais il ne suffit pas de recevoir la lumière, il faut devenir lumière.

Chacun de nous est appelé à accueillir la lumière divine pour la manifester à travers toute sa vie. Les premiers chrétiens, les théologiens des premiers siècles, disaient que la communauté des chrétiens, c’est-à-dire l’Eglise, était le «mystère de la lune», parce qu’elle donnait la lumière, mais ce n’était pas sa propre lumière, c’était la lumière qu’elle recevait du Christ.

Nous aussi nous devons être «mystère de la lune»: donner la lumière reçue du soleil, qui est le Christ, le Seigneur. Saint Paul nous le rappelle aujourd’hui: «Conduisez-vous comme des enfants de lumière — or la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité » (Ep 5, 8-9). La semence de vie nouvelle placée en nous dans le Baptême est comme l’étincelle d’un feu, qui purifie tout d’abord nous-mêmes, brûlant le mal que nous avons dans notre cœur, et qui nous permet de briller et d’éclairer. Avec la lumière de Jésus.

Que la Très Sainte Vierge Marie nous aide à imiter l’homme aveugle de l’Evangile, afin que nous puissions être inondés par la lumière du Christ et nous mettre en chemin avec Lui sur la voie du salut.

 

Un chant : Père tu m’as crée pour toi

Père, tu m’as créé pour toi

(Sperissen/Malet/ADF-Musique)
PÈRE, TU M’AS CRÉÉ POUR TOI,
ET MON COEUR EST SANS REPOS, TANT QU’IL NE DEMEURE EN TOI,
ME VOICI MON DIEU, MON PÈRE !

1- Avec ma vie fragile, pauvre, je veux faire ta volonté, en esprit et en vérité, je veux t’adorer sans fin.

2- Avec ma foi joyeuse, forte, je veux dire ton évangile, par ma bouche et avec mon coeur, Je veux t’annoncer au monde.

3- Avec ma joie tranquille sûre, je veux chanter et proclamer, que tu es source qui jaillit, je veux te louer Seigneur.

4- Avec mes peurs et mes faiblesses, je veux crier et supplier, du péché tu viens me tirer, je veux te chanter sans fin.

A vous la parole :

Avez-vous envie de partager une phrase, une idée, une conviction, une intention de prières ?

Ce serait une manière de nous porter et un beau cadeau à l’heure de la privation …

 

P. Christophe SPERISSEN, Directeur du SDEC

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