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Donner pour faire fructifier

édito de Marc LarchetMalgré un contexte économique qui reste difficile, la générosité des Français ne faiblit pas. Le montant total de dons aux associations et fondations déclaré à l’administration fiscale est de 2,5 milliards d’euros, versés par plus de 5,5 millions de foyers fiscaux.

Le bilan annuel moyen des dons déclarés par les foyers imposables est de 463 euros. Il faut ajouter à ce chiffre 2 milliards de dons non déclarés au fisc, soit un montant total de 4,5 milliards qui viennent soutenir l’action des associations de toutes tailles et dans tous les domaines. Néanmoins seul 25% des contribuables imposables français ont déclaré un don.

Au regard  de la densité des donateurs, l’Alsace arrive en tête de la générosité et Strasbourg est la troisième ville de France la plus généreuse.

Toujours selon les résultats du baromètre France générosités/Kantar Public, ce sont les personnes de plus de 70 ans qui sont les plus nombreuses à donner (31,5%) et les moins de 30 ans les moins nombreux (4%). Toutefois, si l’on regarde l’effort de générosité, c’est-à-dire ce que la personne donne par rapport à ce qu’elle gagne, les plus de 70 ans et les moins de 30 ans font quasiment jeu égal, autour de 1,4 % de leurs revenus qui est versé en dons.

La générosité des jeunes va souvent de pair avec leur engagement plus important dans les associations et auprès des projets collectifs de tous ordres. C’est la tranche d’âge des 30-50 ans qui a le plus faible pourcentage d’effort de générosité. 51% des Alsaciens déclarent soutenir financièrement les associations ou fondations, 39% de manière régulière, 12% de manière occasionnelle, avec pour 48% des donateurs un don moyen supérieur à 50 euros.

Les causes les plus largement soutenues en Alsace sont l’aide et la protection de l’enfance (40%), les personnes âgées (29%) et la lutte contre l’exclusion et la pauvreté (27%). Si la masse globale des dons versés continue à légèrement augmenter au fil des ans, c’est grâce à l’augmentation du don moyen de chaque donateur.

Il se confirme que ce sont les donateurs ayant déjà donné qui contribuent un peu plus chaque année. Le recrutement des nouveaux donateurs est de plus en plus difficile. Enfin, les donateurs fidèles sont de plus en plus âgés.

Des pratiques nouvelles se mettent en place, avec un accroissement constant  des dons en ligne, des dons par SMS et des dons par prélèvement automatique, mais aussi par la création de plateforme de financement participatif, appelée crowdfunding.

Représentant une faible part de la  collecte, ces nouvelles pratiques progressent et séduisent des publics plus jeunes. La période de fin d’année est cruciale pour la collecte de fonds puisque près de 50% des dons sont versés durant le dernier  trimestre.

Une année électorale renforce le phénomène puisque beaucoup de personnes calculent au regard de leur impôt la part qu’elles pourront verser aux associations de leur choix. Vous pouvez d’ailleurs être  parfois irrités, comme je le suis, par tous les appels reçus dans la boîte aux lettres en novembre et décembre.

Chacun est libre de donner ou pas mais n’oublions pas que nos dons permettent de faire vivre de  multiples et magnifiques actions de solidarité, de soutenir des projets qui vous tiennent à coeur. Notre Église diocésaine en fait sans doute partie, elle a aussi besoin, et plus que jamais, de votre générosité.

Donner  c’est être acteur du développement de cette richesse unique qu’est la vie associative.

Marc Larchet

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