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50 ans de l’église de la Très Sainte Trinité

La Communauté de Paroisses de l’Esplanade fête cette année le cinquantenaire de la consécration de l’église de la Très sainte Trinité par Monseigneur Jean-Julien WEBER, Archevêque-évêque de Strasbourg.

0 Eglise de la Très Sainte Trinité Strasbourg (17)Outre une messe anniversaire le 22 mai, jour de la fête de la Très Sainte Trinité, l’église accueillera différentes manifestations destinées à marquer cet évènement :

  • du 28 mai au 26 juin  « Lumières » une exposition des peintures de Corinne UNGERER
  • le 25 juin à 20h30: « 50 ans en chansons » un concert de la Chorale de la Communauté de Paroisses de l’Esplanade présentera un florilège de chansons religieuses et profanes ayant jalonné ces 5 décennies.

 

Histoire de l’église de la Très-Sainte-Trinité

Située à proximité des vestiges de la citadelle conçue par Vauban, la construction de cette église, que Monseigneur Jean-Julien Weber, Archevêque-Evêque de Strasbourg, a consacrée le 5 juin 1966, s’est inscrite dans le cadre de l’aménagement du quartier de l’Esplanade.

Joseph Belmont, architecte en chef des Bâtiments Civils et des Palais Nationaux, auteur de plusieurs autres églises et des ambassades de France à Tokyo et Moscou, a réalisé ici, avec comme architecte d’exécution Jean Dick, non une simple église mais un ensemble paroissial, dont les divers éléments sont reliés par une galerie couverte.

L’église proprement dite est longue de 36 m, large de 16 m et haute de 17 m ; avec un chœur tourné vers le sud, elle est épaulée par des tripodes qui évo­quent les arcs-boutants gothiques.

Cette architecture volontairement dépouillée, où l’architecte dit s’inspirer du style japonais, est animée par quinze grands panneaux verticaux constituant un « mur-lumière » de 300 m2 posé en 1975, une création en polyester et fibre de verre de François Chapuis dont le souci a été « de jouer, dans la discrétion, des couleurs et des formes pour créer avant tout une impression d’ensemble ».

Dans le chœur, l’ambon, l’autel et les sièges du célébrant et des servants en grès des Vosges à grain très fin, concourent à la volonté de dépouillement. Sur l’immense mur blanc qui, tel le rideau du Temple de Jérusalem, évoque le mystère de la divinité, le Christ sans croix est le moulage du fragment d’un ancien calvaire conservé à la cathédrale de Sens.

Sculptures dépouillées tout autant que chaleureuses, des orants, que l’artiste Gaby Kretz veut porteurs d’universalité, ornent la nef depuis le printemps 2006.

L’église est flanquée, sur ses deux côtés, de volumes plus bas : à droite, un baptistère octogonal et, à gauche, la chapelle du Saint Sacrement munie d’une autre création de François Chapuis, où l’on trouve une copie de l’icône de la Trinité, œuvre du peintre russe saint André Roublev, et une statue de la Vierge Marie provenant de l’ancienne chapelle de la citadelle consacrée à Saint-Louis.

Outre deux sacristies et des locaux en sous-sol destinés aux mouvements de jeunes, l’ensemble comporte une salle paroissiale qui était, à l’origine, une « chapelle orientale » dédiée à la Sainte-Sagesse, comportant une iconostase, aujourd’hui disparue, ornée de copies d’icônes.

Jean-Pierre BECK

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