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Une Veillée pascale riche en émotions

diocese-mai2016-veillee-pascaleLa communauté de paroisses de Marckolsheim a vécu samedi une veillée pascale très riche en émotions.

Tous les jeunes qui se préparent à la Confirmation étaient présents en aube autour du feu devant l’église puis ont distribué la lumière du cierge pascal à toute l’assemblée. Six d’entre eux, Alexandre, Cécile, Elise, Léa, Lucile et Perrine, ont fait leur profession de foi au cours de la célébration.

2 personnes adultes, Caroline et Céline, ont fait partie des 75 personnes qui ont reçu le sacrement du baptême cette nuit de Pâques. Une autre, Sandrine, a fait profession de foi catholique pour passer de la religion protestante à la religion catholique. Toutes les trois dames ont ensuite reçu le sacrement de la confirmation et ont pu communier pour la première fois, bouclant ainsi les trois sacrements de l’initiation chrétienne.

Une petite Juliette, à peine âgée de 3 semaines, fille de Caroline a été baptisée le même soir que sa maman, sans se faire entendre, pas même un petit son de voix très discret durant toute la célébration.

Ces baptêmes d’adultes sont des événements exceptionnels qui ont réjouit toute la communauté de paroisses et en particulier le curé Jean-Pierre, très ému, qui a présidé la célébration, et qui a eu ce grand bonheur au bout de 48 ans de prêtrise.

Demander le baptême à l’âge adulte n’est pas un hasard. Pour chacune il y a eu des éléments déclencheurs (mariage, naissance d’un enfant, baptême d’un enfant, enfant à l’âge de la première communion ou peut-être d’autres circonstances plus personnelles et intimes) qui les ont fait réfléchir et les ont conduites à un projet de baptême. Ce projet a mûri dans leur cœur et leur tête et a abouti à un parcours de catéchuménat suivi à Colmar pour Caroline, et à Sélestat pour Céline et Sandrine qui ont été accompagnées également à Marckolsheim par un groupe d’approfondissement de la foi. Leur démarche n’a pas toujours été simple et facile, outre les réunions qui se sont ajoutées à l’activité professionnelle et aux charges de familles, il a fallu pour certaines braver le regard et les commentaires, voire même l’incompréhension

des autres, mais elles ont tenu bon et leur parcours s’est terminé samedi soir en apothéose lors de la veillée pascale.

« Riche en émotions, mais aussi en stress, mais quel bonheur » est le ressenti de toute les trois, et de leurs familles qui les ont entourées.

Pour tous et en particulier pour les jeunes qui ont fait leur profession de foi ou qui la feront au cours de ce printemps, et qui continuent ensuite vers la confirmation, le témoignage de ces trois adultes invite à un renouveau, à réfléchir à son propre engagement et à se poser la question de sa propre foi : Rite, coutume, motivation, obligation ou démarche libre et choisie ?  La réponse appartiendra à chacun.

 

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