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Les jeunes de la JOC pour un emploi digne

Joc_logo« Jeunes privés d’emploi digne !

Nous ne sommes rien ?

Soyons tout ! »

Le 15 avril des milliers de jeunes se sont rassemblés à Paris à l’invitation de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC) pour revendiquer un emploi digne pour tous. 120 jeunes d’Alsace étaient présents et témoignent avec enthousiasme de ce qu’ils ont vécu.

Cela fait déjà plus d’un mois que nous nous sommes mobilisés pour vivre à fond ce grand Rassemblement National : cette journée a permis à des milliers de jeunes de revendiquer l’emploi digne pour toutes et pour tous. Que les jeunes soient fiers de ce qu’ils sont, de leurs luttes et de leurs combats, fiers de croire en leur avenir à présent plus que jamais.

Comme le dit Laura, présidente de la JOC 68 : « Nous, jeunes des quartiers populaires, nous n’avons pas les mêmes armes ni les mêmes réseaux pour se faire une place dans la vie que d’autres plus privilégiés que nous. Il faut donc un statut dans lequel nous nous sentons en confiance et en protection dans l’emploi. »

Nous sommes partis avec 120 jeunes de la FD du 67 et 68. Nous sommes fiers du travail accompli par les jeunes lors du Rassemblement National. Et le mouvement a à cœur de porter le plus haut possible les revendications du Cahier de doléances construit par les jeunes pour les jeunes.

Le mouvement déplore que les jeunes subissent des orientations forcées, des difficultés à trouver un emploi, des emplois précaires, des conditions de travail indignes. En effet, chaque jeune travailleur, chaque jeune du milieu ouvrier a une valeur inestimable et une place à prendre dans la société.

Le rassemblement n’a toutefois pas été que débats et échanges pour refaire le monde. C’était aussi un temps de fête pour célébrer les 90 ans d’existence du mouvement avec la dignité des jeunes comme thème central. Ainsi ils ont pu mettre en avant leurs talents sur la grande scène, réaliser une fresque commune, jouer, chanter, danser, lire, etc.

Voici quelques échos de jeunes des jeunes du 68.

  • Ilir : J’ai entendu des jeunes crier leurs souffrances, j’ai réalisé les galères des jeunes privés d’emploi digne mais j’ai aussi ressenti de l’espérance en un monde meilleur lorsque nous avons été appelés à élaborer des propositions à porter dans le débat public.
  • Miné: On a pu écouter tout le monde et on voit que la parole des jeunes a de la valeur. J’ai pris des nouvelles de mes copines rencontrées lors d’une session de formation à Metz : Julie travaille 25 heures par semaine et elle ne s’en sort pas ; si on est là, c’est qu’il y a de l’espoir quand même.
  • Emilie garde en mémoire des propositions élaborées avec les autres participants : «passer de 35 à 32 heures hebdomadaires et interdire les heures supplémentaires pour répartir le travail; que les salariés soient majoritaires dans les conseils d’administration des grandes entreprises ».
  • Rina, 19 ans, retient celles sur l’orientation : « remettre au centre des formations les stages et la découverte professionnelle, que l’orientation s’effectue moins sous la pression des enseignants et des parents ».
  • Erik: pendant cette journée, il y a eu des ciné débats, des échanges interreligieux, des concerts, des activités ludiques, de la danse, et pour moi, ce rassemblement était la seule possibilité de l’année pour assister à un concert d’un groupe d’envergure nationale.
  • Mélissa : moi je viens de découvrir la JOC et ça me donne tout simplement envie de m’engager dans un groupe pour parler de ma vie et après de choisir un engagement politique.
  • Olivier : je fais partie depuis peu d’un groupe de soutien et d’accompagnement vers l’emploi. Et ce rassemblement me donne envie de prendre la parole dans mon groupe à la mission locale pour présenter mes recherches professionnelles et du coup, je suis convaincu que je pourrais en parler à d’autres réseaux pour arriver à interpeller des personnes qui pourraient me donner des pistes pour avancer.
  • Annabelle : La terre tourne, le monde s’active et les jeunes restent parfois sur le carreau sans pouvoir s’investir ni envisager de projet de vie durable. Je me rends compte que le travail précaire et le chômage des moins de trente ans privent la société d’un de ses atouts les plus précieux : la jeunesse !
  • Ideal : je crois que j’ai vraiment compris ce qu’est la JOC lors de l’ouverture du Rassemblement, quand j’ai vu arriver sur le podium, la présidente de la JOC de France, Rina : d’abord parce que c’est une femme ! bravo car dans mon pays, j’ai rarement vu des femmes braver le poste de présidente, et après quand j’ai vu qu’elle était de couleur, là encore, j’ai compris que la JOC ne fait pas de distinction entre les peuples et qu’elle accueille tout le monde, vraiment je commence à me sentir proche, oui, très proche de ce Mouvement.
  • Laura : Nous, jeunes des quartiers populaires, nous n’avons pas les mêmes armes ni les mêmes réseaux pour se faire une place dans la vie que d’autres plus privilégiés que nous. Il faut donc un statut dans lequel nous nous sentons en confiance et en protection dans l’emploi »
  • Djamila: « Mais le CDI « ne suffit pas » car beaucoup de jeunes vivent sous le seuil de pauvreté, avec moins de 900 euros par mois. La JOC réclame donc un salaire qui permet de vivre décemment. Et il faut pouvoir être fier de son travail. La jeunesse n’est pas fainéante. Mais elle ne veut pas non plus être condamnée à travailler plus que 35 heures, car elle veut aussi vivre autre chose que son travail ».

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