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Décès du chanoine Daniel Perrin

« C’est bien, serviteur bon et fidèle, entre dans la joie de ton Seigneur » (Mt 25,21)

  • Mgr Luc Ravel, archevêque de Strasbourg,
  • Mgr Christian Kratz et Mgr Vincent Dollmann,
  • Le Doyen et les membres du Chapitre cathédral
  • ainsi que l’ensemble des prêtres d’Alsace

font part à la Communauté diocésaine du décès de Monsieur le chanoine Daniel PERRIN, membre titulaire du Chapitre cathédral qui a été :

  • secrétaire particulier de Mgr Elchinger et de Mgr Grallet,
  • cérémoniaire pontifical,
  • directeur au grand séminaire de Strasbourg,
  • responsable du Service diocésain des vocations,
  • curé des paroisses Saint-Aloyse de Strasbourg, Marienthal et Kaltenhouse,
  • recteur de la Maison des prêtres de Marienthal et du Mont Sainte-Odile

survenu le 14 novembre  2017 dans sa 74° année et la 50° année de son sacerdoce.

Ils invitent toute la Communauté diocésaine à l’accompagner par la prière dans son Passage vers le Père, et remercient toutes celles et tous ceux qui pourront participer à la célébration de l’Eucharistie de ses funérailles le samedi 18 novembre à 9h30,  en la cathédrale de Strasbourg.


Monsieur le chanoine Daniel PERRIN, né le 18 janvier 1944 à Strasbourg.

Son père, employé aux contributions directes, est envoyé comme incorporé de force le 11 septembre suivant sur le front russe et il n’en reviendra jamais, sans qu’on sache réellement ce qu’il est advenu.

Sa mère a enseigné à l’école primaire du Collège Saint-Étienne avant guerre comme « Mademoiselle Zins », avant de devenir « Madame Perrin ». Elle élève ses deux fils dans un appartement de l’avenue des Vosges, avec l’aide de sa propre mère, dans l’espoir jamais perdu du retour de son mari.

Fréquentant assidûment la paroisse Saint-Pierre-le-Jeune, notamment le groupe des servants d’autel et le scoutisme, le jeune Daniel effectue l’ensemble des études primaires et secondaires au Collège Saint-Ėtienne, entre 1949 et 1961, y compris l’année de philosophie.

Il rejoint ensuite, à la rentrée d’octobre 1962, le grand séminaire et la faculté de théologie. Après le service militaire, il choisit de passer une année au séminaire de Freiburg-im-Breisgau, premier prêtre alsacien à fréquenter le « Konvikt » depuis la guerre : il en résulte de solides amitiés avec des prêtres allemands, notamment dans le cadre du mouvement des Focolari.

Il est ordonné prêtre le 30 juin 1968, dans un contexte de turbulence, par Mgr Elchinger, qui le nomme vicaire à Brumath et qui, en 1974, l’appelle à ses côtés comme secrétaire particulier. Cette période le marque particulièrement, alors qu’il assure aussi les fonctions de cérémoniaire et de chauffeur occasionnel. En 1979, il est envoyé comme directeur au grand séminaire et comme responsable du service diocésain des vocations.

Sa maman, Madame Perrin, assure alors dans la maison des services d’accueil, notamment le dimanche. Il quitte ces responsabilités pour devenir curé des paroisses Saint-Aloyse et Saint-Léon de Strasbourg-Neudorf en1990.

En 1997, il est nommé recteur de la Maison des prêtres et de la basilique de Marienthal, en même temps que curé des deux paroisses de Marienthal et de Kaltenhouse. Il est transféré en 2004 de ce grand pèlerinage marial à celui du Mont Sainte-Odile.

Enfin, en juin 2008, Mgr Grallet lui demande d’assurer son secrétariat particulier, avant de le nommer chanoine titulaire du chapitre cathédral au mois d’octobre suivant. Résidant dans l’immeuble voisin de l’archevêché, il assure le courrier personnel de l’archevêque, en même temps que la responsabilité des prêtres étudiants, puis, de manière globale, de tous les prêtres.

À la cathédrale, il assure des fonctions de confession et de prédication, en même temps qu’il reprend la charge de cérémoniaire.

À partir de 2015, divers ennuis de santé l’obligent à réduire ses activités, notamment la responsabilité des prêtres étudiants, avant même l’arrivée du nouvel archevêque.

Au courant de l’été 2017, un cancer est diagnostiqué sur des organes vitaux. Il se prépare alors à la mort avec lucidité et courage, alternant les séjours à l’hôpital et à domicile, sous le régime des soins palliatifs.

Il décède à Altorf, au petit matin du 14 novembre 2017.

Ses obsèques sont célébrées, selon ses volontés, dans la cathédrale de Strasbourg, le samedi 18 novembre.

Il est inhumé le lundi suivant dans la tombe familiale de Lingoslheim, auprès de sa mère et de sa grand-mère.

Le chanoine Perrin a aussi été pendant de très longues années aumônier de l’Hospitalité Notre-Dame de Lourdes, faisant d’innombrables séjours dans la Cité mariale.

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