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Miséricorde pour les couples en échec

officialiteUn synode en deux assemblées, beaucoup de questions débattues, une brûlante actualité : la famille s’est retrouvée pendant deux ans à la première page de l’actualité religieuse. Elle pourrait bien y rester, tant l’exhortation apostolique du pape François a ouvert de nouvelles perspectives. Rien n’a été bouleversé dans le dépôt de la foi, mais l’année de la miséricorde nous appelle à porter les uns sur les autres un autre regard, une tendresse qui ne juge pas, notamment sur les couples en échec.

Les uns espéraient, les autres craignaient, dans et hors de l’Eglise, que les couples divorcés et remariés civilement allaient retrouver l’accès aux sacrements. Ce n’est pas complètement faux. Si on en croit la définition qui se trouve sur le site internet de l’Eglise de France, un sacrement est un « acte symbolique (geste, parole), qui signifie une réalité invisible destinée à la sanctification des hommes. Dans le sacrement, c’est Dieu qui agit par l’intermédiaire de son ministre (prêtre ou diacre) ». Amoris Laetitia est un peu un sacrement de la miséricorde, de la tendresse de Dieu pour l’humanité, et surtout pour ceux qui, « en situation irrégulière », en ont le plus besoin…

Une des pistes que propose l’Eglise est de reconnaître que, malgré sa célébration, diverses raisons font qu’un mariage n’a jamais existé en tant que sacrement : Sans méconnaître et encore moins mépriser ce que des époux ont vécu, on parle de nullité du lien matrimonial. Dans chaque diocèse, un service est consacré à cet aspect juridique : recevoir, gérer et traiter les demandes de reconnaissance en nullité des mariages sacramentels. Son responsable, le père Jean-Georges Boeglin analyse l’évolution des pratiques au regard d’une Eglise qui a à cœur de conjuguer justice et amour, dans une émission de radio sur RCF-Alsace que nous vous proposons d’écouter en cliquant ici : Miséricorde pour les couples en échec

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