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Canonisation de Élisabeth de la Trinité

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Quelques jours après la fête de Sainte Élisabeth de la Trinité (le 8 novembre), un ensemble de conférences et de temps de prière seront proposés en notre Carmel de Marienthal. Nous rendrons grâce pour la canonisation d’Élisabeth qui a eu lieu le 16 octobre dernier à Rome.

Musicienne, elle s’est voulue louange de gloire de la Trinité. C’est ce que feront ressortir à leur manière les différents intervenants.

Directeur du Conservatoire à Rayonnement Régional de Dijon, Monsieur Arnaud Peruta nous aidera à prendre conscience du talent musical d’Élisabeth.

Le Père Bohler nous parlera de son côté  du sacrifice de louange selon les Écritures entre vocable eucharistique et théologie de la voix et de  la louange de gloire selon le ciel dans la foi : une authentique théologie mystique où l’analogie musicale rend compte de l’expérience spirituelle.

Enfin, Marie-Paul Stevens qui a été guérie par l’intercession d’Élisabeth nous donnera son témoignage.

Les vêpres solennelles chantées avec la participation de la chorale de la Basilique de Marienthal clôtureront la journée de dimanche.

D’ores et déjà nous souhaitons la bienvenue à tous ceux qui désireront nous rejoindre ces 12 et 13 novembre

renseignements pratiques

Sainte Élisabeth de la Trinité

Élisabeth Catez (à l’état civil), née le et morte le , est une religieuse française, carmélite, béatifiée par le pape Jean-Paul II le et canonisée par François le .

Élisabeth Catez est née dans une famille chrétienne et développe très vite un attrait pour la prière montrant le désir de devenir religieuse au sein du Carmel. Dans un premier temps, sa mère s’oppose à sa vocation, mais lors d’une visite au Carmel de Tarbes (Hautes Pyrénées), son cœur est touché par la joie d’une jeune religieuse. Progressivement, elle acceptera la vocation d’Élisabeth pour y consentir définitivement en 1899, à condition qu’elle rentre au Carmel lorsqu’elle sera majeure, en 1901.

Son nom « Élisabeth », qui signifie en hébreu « Maison de Dieu »1, devient le centre de sa spiritualité, ce que la doctrine chrétienne appelle l’habitation de Dieu. Élisabeth écrit alors la prière Ô mon Dieu, Trinité que j’adore, qui résume sa spiritualité. Elle découvre, dans une épître de Paul, sa vocation, c’est-à-dire que sa vie consiste à être une « louange de gloire » à Dieu. Elle tombe malade et dit percevoir dans la souffrance une possibilité de vivre plus proche de Dieu. Elle meurt à l’âge de 26 ans.

Peu après sa mort, ses écrits sont publiés par la supérieure du Carmel et rapidement diffusés. Les tirages atteignent plus de 80 000 exemplaires en 1935A 1.

En 1931, l’évêque de Dijon, Pierre Petit de Julleville, ouvre une procédure en vue de sa béatification. Hans Urs von Balthasar affirme en 1960 : « La structure de son univers spirituel, le contenu et le style de sa pensée théologique sont d’une densité, d’une consistance sans défaut. »

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